a écrit :
[center]Les chercheurs établissent la corrélation entre une protéine et la mort des cellules cérébrales[/center]
[Date: 2007-03-20]
Des chercheurs en Finlande ont identifié la nouvelle voie moléculaire impliquée dans la mort des cellules cérébrales, un facteur important en ce qui concerne les conditions neurologiques telles qu'Alzheimer, l'épilepsie et les accidents cérébrovasculaires.
Les travaux, publiés en ligne par le magazine «Nature Neuroscience», ont été menés dans le cadre du projet STRESSPROTECT financé par l'UE, qui enquête sur les mécanismes à travers lesquels la stimulation excessive des cellules cérébrales conduit à leur mort, un processus connu sous le nom d'excitotoxicité.
L'excitotoxicité peut affecter de nombreuses régions du cerveau, et peut être déclenchée par nombre de manifestations, y compris l'ischémie, les lésions cérébrales et autres conditions neurodégénératives. Les chercheurs savent que l'endommagement de la cellule en raison d'une stimulation excessive dépend de la pénétration de larges quantités de calcium dans celle-ci. Cependant, les détails concernant le déclenchement du mécanisme d'autodestruction de la cellule par le calcium restent jusqu'à présent inconnus.
Dans cette dernière étude, les scientifiques ont examiné le rôle d'une protéine appelé Rho dans la procédure. Rho appartient à une famille de protéines capable d'agir sur des signaux relatifs à la dégénération des cellules, et dont l'implication est également connue dans la formation du cancer et la destruction des neurones au cours de la maladie.
Selon les découvertes des chercheurs, la stimulation excessive des cellules du cerveau provoquerait l'activation de la protéine Rho en même temps que celle des niveaux de destruction des cellules. En revanche, le blocage de l'activité de Rho maintiendrait la protéine dans un état d'inaction et permettrait aux cellules nerveuses de survivre aux niveaux de stimulation excessive qui sont toxiques lorsque Rho est activée.
«Ces découvertes surprenantes ajoutent une toute nouvelle piste sur la carte des processus dégénératifs», déclare le Dr Michael Courtney de l'Université de Kuopio, en Finlande, l'un des auteurs des écrits scientifiques. «Ce domaine d'étude pourrait donc offrir de nouvelles stratégies thérapeutiques en matière de maladies neurodégénératives.»