ogm info ou intox?

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 04 Mai 2007, 11:16

débiles mentaux, débiles mentaux....pas si débiles que ça finalement ...

parce que ces mensonges ces fausses accusations de censure, ces faits inventés ou totalement déformés, tout ça a réussi à convaincre la majorité de l'opinion publique qu'on cachait quelque chose que les ogm étaient dangereux et que l'agriculture bio était plus chère mais plus sure....

et finalement je trouve les scientifiques souvent trop gentils trop naifs!

quand ils ont des doutes ils multiplient les précautions et les reserves en esperant ainsi rassurer, et ainsi leurs propos déformés et amplifiés par les anti-ogm leur reviennent dans la gueule comme un boomerang....si ils ne prennent tant de précautions c'est que c'est dangereux et de toutes façon ce sont tous des vendus.

le mélange de falsifications de déformations, d'inventions pures et simples, la réference à la "théorie du complot", la propagande basée sur la peur de la science et de l'avenir, tout ça associé à un sens du marketing remarquable, par exemple avec les mauvais "documentaires" soit disant censurés rediffusés sur internet, et associé à une critique qui mélange méfaits du capitalisme et méfaits des ogm (les échos sur les paysans indiens ruinés qui se suicident parce qu'ils n'arrivent plus à faire face à leurs frais par exemple, tout ça a payé ....d'autant que la plupart des organisations "marxistes" celles qui sont censées vouloir le developpement des forces productives et ne pas confondre progres technologique, recherche et capitalisme, s'y sont totalement ralliées sans la moindre réserve, allant jusqu'à reprendre les mensonges les plus éhontés.

canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par canardos » 04 Mai 2007, 11:31

mais la derniere méthode des "faucheurs" ça consiste à ne plus attaquer les grands trusts semencier, mais les agriculteurs qui cultivent les ogm en leur disant:

1) si nous détruisons vos champs ni les assurances ni Monsanto ne vous indemniseront

2)si nous vous faisons un proces pour contamination au motif que les champs voisins contiennent meme 0.1% de pollen d'ogm qui s'est dispersé avec le vent ou les piétinements, c'est vous qui devrez supporter intégralement les frais judiciaires ou au moins en faire l'avance meme si vous gagnez...

nous avons les moyens de vous briser et de vous ruinez et monsanto ne vous défendra pas...

bref des méthodes de voyous, des méthodes nettement maffieuses, qui ne visent pas les trusts de l'agroalimentaires, mais visent à instaurer un climat de peur chez les agriculteurs tentés de passer aux ogm...


et ça marche, bien sur...
canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par canardos » 16 Mai 2007, 20:16

dans le fil sur l'étiquetage des animaux consommant des ogm, zelda, tu dis que pour les pétionnaires il s'agit seulement de s'opposer à la culture d'ogm pour l'alimentation animale pas de faire croire que les animaux consommant des ogm pouvait integrer des transgenes dans leur génome apres digestion ou que la consommation de ces animaux pourrait etre dangereuse pour la santé.

en es tu si sure, Zelda?

inf'ogm, la bible des anti-ogm, un organisme qui n'est plus à un bidonnage, un mensonge et une malhonneteté pres, le laisse clairement entendre, sans pourtant fournir la moindre preuve, mais en sous-entendant que le gouvernement cache des résultats qui le prouveraient.

a écrit :

[center]Produits d’animaux nourris aux OGM : innocuité pour le consommateur ?[/center]

désormais, dans l’Union européenne, tous les produits contenant plus de 0,9% d’OGM devront être étiquetés, qu’ils soient pour la consommation humaine ou animale. Tous ? Non, car les produits (viande, œufs, lait..) issus d’animaux ayant consommé des OGM ne sont pas soumis à cet étiquetage. L’organisation Greenpeace dénonce ce qu’elle considère être une lacune de la réglementation européenne. Que sait-on au juste du devenir des transgènes et des protéines transgéniques des végétaux consommés par les animaux ? Les retrouve-t-on dans les œufs, la viande, le lait ? En 2003, le gouvernement français a refusé de subventionner la phase finale d’un projet de recherche qui aurait permis d’apporter un premier élément de réponse. Manque d’argent ? Manque d’intérêt scientifique ? Le point sur ce dossier.


Les produits animaux ou leurs dérivés occupent une place prépondérante dans notre alimentation. Escalopes, steaks, beurres, fromages, crème fraîche mais aussi saucissons, pieds de porcs, langues de bœuf, cuisses de poulets... sont autant d’aliments régulièrement présents dans nos assiettes. Mais avant d’y parvenir, chaque animal a été nourri, non plus avec des farines animales, mais avec de l’herbe, des céréales (maïs...), et des tourteaux (soja, colza, etc.). Or soja, colza et maïs peuvent être génétiquement modifiés. La présence de ces plantes transgéniques dans l’alimentation animale est d’ailleurs effective en France depuis plusieurs années. A l’heure où ces aliments contenant ou dérivés des OGM vont devoir être étiquetés, qu’en est-il des aliments issus des animaux ayant été nourris avec des OGM ?

Que dit la législation ?

Aux Etats-Unis, aucun règlement n’impose d’étiquetage aux OGM et dérivés d’OGM (1). En Europe, cette même lacune juridique fut une des raisons de la mise en place du moratoire de facto sur les nouvelles autorisations d’OGM, demande exprimée par cinq puis sept pays européens : France, Luxembourg, Autriche, Italie, Allemagne, Grèce, Danemark. Ces pays demandaient également que l’UE se dote d’une législation stricte sur la dissémination dans l’environnement des OGM, sur l’étiquetage des semences et sur un régime de responsabilité en cas de dommages (2). Les deux premiers points ayant été finalisés (3), restent les deux derniers, en cours de discussion. Mais aucune mesure particulière d’étiquetage n’est aujourd’hui prévue pour les produits issus d’animaux nourris aux OGM. L’Argentine, important exportateur de viande vers l’Europe, cultive du soja transgénique depuis 1996. Ce soja est soit exporté en Europe sous forme de tourteaux, soit utilisé sous cette même forme comme aliments pour les animaux argentins. La législation argentine ne réclame aucun étiquetage des produits bovins.

Des produits alimentaires issus d’animaux nourris aux OGM peuvent donc circuler, sans identification particulière, sur le marché européen. Ce point n’aurait pas généré d’inquiétudes particulières chez les citoyens si les scientifiques pouvaient certifier l’absence de protéines ou d’ADN transgéniques dans ces produits animaux, ainsi que leur innocuité sur la santé. Mais qu’en est-il exactement ?

Les tests des « Trinottières »
Afin de répondre aux exigences d’une potentielle législation sur les aliments issus d’animaux, un préalable indispensable est bien sûr d’acquérir la capacité technique de détection d’ADN ou de protéines transgéniques dans les différents produits animaux. Cette nécessité de protocole particulier fut l’objet d’un programme de recherche en France, soutenu par les ministères de la Recherche et de l’Agriculture suite à une demande ferme d’un syndicat agricole, la Confédération Paysanne.
En 1998, la Chambre d’Agriculture du Maine et Loire, en partenariat avec l’Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM) et Novartis, entreprend une comparaison zoophysiologique de deux lots de vingt-quatre vaches, dont un lot reçoit une alimentation à base de maïs Bt. Sur pression de la Confédération Paysanne du Maine et Loire, l’AGPM et la chambre d’agriculture acceptent d’inclure dans le protocole une phase d’analyse d’échantillons bovins afin d’y rechercher des traces d’ADN et / ou de protéines transgéniques4. C’est ainsi qu’en 1999, deux cents échantillons de sang, de viande, de lait et de jus de rumen ont été prélevés sur les vaches de la ferme des Trinottières, connus depuis sous l’appellation “Echantillons des Trinottières”.

Engagé à effectuer ces analyses par le biais de la Chambre d’Agriculture, le gouvernement français de l’époque attribua à un groupement de laboratoires, une subvention afin de mettre en place un protocole de détection de protéines et ADN transgéniques dans des produits bovins. Ce financement fut accordé dans le cadre des Programmes Alimentation Qualité Sécurité (AQS), sous le numéro de dossier R 99/01. Les laboratoires engagés dans ce travail appartenaient à l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), à l’Institut de l’Elevage, au Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) et à l’Institut National de Recherche Agronomique (5).

Le protocole de recherche comportait deux volets : le premier était la mise au point technique du protocole afin que soient spécifiquement détectés les protéines et l’ADN transgéniques qui auraient pu passer dans les produits bovins. Après près de cinq années d’attente, ce premier volet fut finalisé durant l’année 2003 (6). Devaient alors être conduites les analyses proprement dites des échantillons des Trinottières, deuxième volet du protocole. Répondant à un appel d’offre des programmes AQS, le groupement de laboratoires qui avait mis au point le protocole se vit refuser une subvention qui devait financer la réalisation de ces analyses. Interrogé par Inf’OGM, le Ministère de l’Agriculture n’a pas souhaité rendre publiques les raisons ayant conduit à ce refus (7). Deux députés, l’un du parlement français, Jean-Claude Lefort (8), l’autre du parlement européen, Marie-Anne Isler Béguin (9), ont alors demandé par écrit au ministère de l’agriculture de revenir sur la décision de refus de cette subvention. Aucune réponse à ce jour ! De source interne, il apparaît que le comité scientifique délégué par le Ministère à l’analyse des dossiers de recherche a considéré que l’analyse des échantillons ne pouvait être subventionnée dans le cadre des programmes AQS car ce projet n’est pas strictement un projet de recherche.

Après cinq années d’attente, les échantillons n’ont toujours pas livré pas leur secret, à savoir si des protéines ou de l’ADN transgénique persistent dans les produits bovins destinés aux consommateurs. Lors d’une réunion publique en mars 2004, les responsables de la chambre d’agriculture du Maine et Loire ont pourtant affirmé que le problème de financement serait résolu avant la fin de l’année 2004. Un espoir reposerait sur la CNIEL qui pourrait prendre en charge les coûts financiers de ces analyses (environ 10 700 euros).

D’autres études...

A défaut de voir ce programme de recherche aboutir, d’autres études livrent des éléments de réponse. Ainsi, dès 1997, l’équipe du Pr. Doerfler de l’Institut de Génétique de l’Université de Kolhn, montrait le passage dans le sang, la rate et le foie de souris, d’ADN du micro-organisme M13. Des bémols ont été émis sur ces résultats puisque la quantité de phage M13 avait été exagérément augmentée afin de faciliter la détection de l’ADN (10). En 2001, un article de Pr. Einspanier, de l’Institut de Physiologie de l’Université de Munich, montrait que des séquences d’ADN de soja et de maïs pouvaient être détectées dans les lymphocytes et le duodénum de vaches nourries avec du maïs. Cette publication montrait les possibilités de transfert d’ADN de plantes fourragères aux organes d’animaux de ferme (11). L’année 2003 se révéla plus riche en résultats puisque, outre la finalisation d’un protocole de détection d’ADN de maïs Bt par le groupe de laboratoires français (cf. ci-dessus), deux autres articles firent avancer les débats scientifiques. Le premier, publié en février 2003 par l’équipe du Pr. Poms (12), de l’Université de Sciences Agricoles de Vienne en Autriche, conclut que le transfert d’ADN, d’un aliment digéré par un animal, au lait de cet animal n’est pas détectable. En effet, précisent les auteurs, la contamination du lait par de multiples particules alimentaires empêche d’entreprendre une détection de présence ou d’absence d’ADN transgénique dans ce lait. Depuis ces résultats, les études sont donc préférentiellement effectuées sur le sang. Plus précis dans la question qui nous intéresse, l’équipe du Pr. Chowdhury, de l’Institut National pour la Santé Animale au Japon, a fini, en octobre, par mettre en évidence la persistance de l’ADN et de protéines d’origine transgénique dans des organes porcins. Réalisant son test sur des cochons nourris avec du maïs Bt, ces chercheurs ont montré que des traces du gène codant pour la protéine Bt ainsi que celles d’une forme tronquée de la protéine transgénique étaient retrouvées dans l’estomac, le duodénum, le rectum et les produits fécaux (13).

Enfin, les résultats d’une étude portant directement sur l’homme, publiés en janvier 2004, par l’équipe du Pr. Netherwood de l’Université de Newcastle, montrent que certains gènes introduits dans le soja transgénique subsistent à l’issue de la digestion dans l’intestin grêle de l’homme, notamment le gène “epsps” conférant une tolérance au glyphosate. Ces gènes disparaissent cependant après le passage dans le gros intestin. L’auteur de l’étude estime que ces résultats “devraient être pris en compte à l’avenir lors de la définition de normes de sécurité pour les aliments transgéniques”. Or, toujours selon l’auteur, ces gènes qui persistent dans l’intestin pourraient se transférer aux microorganismes présents naturellement dans le corps humain et augmenter le nombre de micro-organismes pathogènes résistants (par exemple, résistance à un antibiotique s’il s’agit d’un OGM ayant un gène marqueur de ce type).

Désaccords d’experts

Toutes ces données montrent que les connaissances scientifiques sur la présence de protéine et / ou d’ADN transgéniques dans les produits issus d’animaux nourris aux OGM sont encore embryonnaires.

En France, la récente révélation publique, suite à une demande du Crii-Gen, d’études scientifiques en possession de la Commission du Génie Biomoléculaire, a montré plusieurs effets anormaux sur la physiologie et les organes de rats14. La CGB se dit inquiète, mais l’AFSSA donne son aval... En Europe, des désaccords persistants entre experts conduisent à renvoyer les dossiers d’approbation en dernière instance à la Commission européenne. On comprend dès lors l’insistance de Greenpeace et d’autres pour réclamer au moins l’étiquetage de ces produits animaux. Cette absence d’études ne devrait-elle pas conduire, au nom du principe de précaution, à prolonger le moratoire ?



la premier étude citée dit
a écrit :Le premier, publié en février 2003 par l’équipe du Pr. Poms (12), de l’Université de Sciences Agricoles de Vienne en Autriche, conclut que le transfert d’ADN, d’un aliment digéré par un animal, au lait de cet animal n’est pas détectable. En effet, précisent les auteurs, la contamination du lait par de multiples particules alimentaires empêche d’entreprendre une détection de présence ou d’absence d’ADN transgénique dans ce lait.


conclusion, on ne peut pas en détecter donc il y en a peut-etre! rigoureux.....

les conclusions tirées de la deuxieme étude sont encore plus stupéfiantes...
a écrit :Réalisant son test sur des cochons nourris avec du maïs Bt, ces chercheurs ont montré que des traces du gène codant pour la protéine Bt ainsi que celles d’une forme tronquée de la protéine transgénique étaient retrouvées dans l’estomac, le duodénum, le rectum et les produits fécaux
on aurait trouvé des ogm dans l'intestin d'animaux apres digestion...la belle affaire, c'est normal aucune digestion n'est complete mais nous ne mangeons pas la merde des animaux, seulement la viande!

notez aussi l'ambiguité des formules
on parle des
a écrit : possibilités de transfert d’ADN de plantes fourragères aux organes d’animaux de ferme


possiblité ou transferts réels?

et que veut dire "aux organes" quels organes, le systeme digestif ce qui est normal ou d'autres organes, et sous quellle forme, les transgenes ont il penetré dans des cellules d'un mamifere, ont ils été inclus dans son génome? bien sur que non, si c'était le cas inf'ogm le crierait sur tous les toits et ça vaudrait le prix nobel à son découvreur

mais le mieux ce sont les vaches de la ferme des Trinottieres. Sous pretexte que l'AFSSA n'a pas donné une subvention pour faire des analyses on sous entend sans le dire mais en le disant qu'on nous cache un secret
a écrit :Après cinq années d’attente, les échantillons n’ont toujours pas livré pas leur secret, à savoir si des protéines ou de l’ADN transgénique persistent dans les produits bovins destinés aux consommateurs


en moins d'une page il est difficile d'accumuler autant de sousentendus d'insinuation et de contre vérité, de faire dire autant à des études le contraire de leur contenu,

total mépris pour ces bidonneurs!

canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par canardos » 21 Nov 2007, 08:49

sur le site de l'association française pour l'information scientifique (AFIS - voir les liens du forum), un autre exemple de bidonnage des anti-ogm cette fois en Russie visant à faire peur. Ce bidonnage a été complaisamment relayé par la presse qui y voit un moyen de vendre du papier:

a écrit :

[center]OGM et désinformation en Russie[/center]

par Marcel Kuntz - SPS n° 279, novembre 2007
Le numéro de septembre 2007 de la revue Nature Biotechnology consacre un long article dans sa rubrique « Features » à des « résultats » pourtant non publiés dans un journal scientifique digne de ce nom. S’agit-il d’une avancée biotechnologique majeure qui mérite que l’on anticipe une publication qui fera date ? Non, il s’agit d’allégations concernant des effets sur la santé de rats de laboratoire dont serait responsable un OGM.

L’histoire commence le 10 octobre 2005 par une communication d’une chercheuse russe, Irina Ermakova, à un symposium organisé par un organisme russe, la National Association for Genetic Security (NAGS). Cette présentation est reprise, photo et chiffres à l’appui, le 11 octobre (en version russe ; le 12 octobre en anglais) par l’agence de presse Regnum, pour qui « c’est la première recherche qui détermine un lien clair entre la consommation de soja génétiquement modifié et la postérité de créatures vivantes » (1).

Irina Ermakova affirme avoir observé, chez des rats, des anomalies de croissance et une plus forte mortalité des nouveaux-nés dans le cas d’une consommation de soja transgénique par les mères, en comparaison avec des rats contrôles. La nouvelle est largement propagée par les milieux anti-OGM qui en prennent argument pour réclamer un moratoire, voire une interdiction pure et simple des OGM. Certains médias acquiescent : la Pravda prédit une réduction de l’espérance de vie pour les consommateurs de soja génétiquement modifié, un tabloïde anglais s’inquiète pour les fœtus (2).

L’agence scientifique britannique Advisory Committee on Novel Foods and Processes (ACNFP) examine le dossier le 24 novembre 2005 et conclut poliment que « bien d’autres explications sont possibles » pour expliquer ces résultats jugés « préliminaires » (3). Irina Ermakova est invitée à fournir des détails sur ses expériences. Ses compléments d’information – fournis en septembre 2006 – n’ont pas conduit le comité de l’ACNFP à changer sa position (4). Il mentionne en outre que ces « résultats » se trouvent en contradiction avec une étude publiée dans un journal scientifique, sur quatre générations de souris nourries par du soja transgénique, et qui n’a pas constaté d’effets délétères (5). Rappelons que ce soja est largement utilisé pour nourrir le bétail (y compris en Europe), sans que les éleveurs n’observent d’anomalies.

Était-il nécessaire de revenir sur les allégations d’Irina Ermakova – qui par ailleurs affirme sur son site Internet que les « organismes génétiquement modifiés changent le climat » (6) ? Toujours est-il que Nature Biotechnology y consacre un article dans lequel les données ainsi que les réponses d’Irina Ermakova sont passées au crible par un groupe d’experts. Ces derniers jugent les études « demonstrably flawed » (indiscutablement imparfaites) (7).

Ce qui est un euphémisme, car on lit dans leurs commentaires que la société qui aurait fourni le soja transgénique ne vend pas de soja 100 % transgénique [1], que la composition et la quantité de nourriture ingérée (données indispensables pour un travail correspondant aux normes en vigueur) n’ont pas été déterminées, que la mortalité – anormalement élevée elle aussi – des groupes de rats contrôles suggère de mauvaises conditions d’élevage, etc. Les experts citent aussi deux études supplémentaires en contradiction avec les affirmations d’Irina Ermakova.

Irina Ermakova est-elle discréditée ? Non, pas en Russie où elle vient d’être nommée vice-présidente de la NAGS (8) ! Elle reste présente dans les médias : le ministère russe de l’Intérieur vient d’élaborer un projet de loi envisageant un recensement génomique pour « améliorer l’efficacité de la lutte menée contre la criminalité, le terrorisme et l’extrémisme dans le pays », et Irina Ermakova s’y oppose car « en connaissant le code génétique de l’intéressé, on peut composer une combinaison d’aliments et de médicaments pour le tuer »(9). Bigre, imaginons en plus que ces aliments et médicaments soient produits par un OGM !

Références
(1) http://www.regnum.ru/english/526651.html.
(2) http://www.gmo-compass.org/eng/news/storie...y_dangerous_new borns.html.
(3) http://www.acnfp.gov.uk/acnfppapers/gmissues/acnfpgmsoya.
(4) http://www.food.gov.uk/multimedia/pdfs/acnfp8008gmsoya.pdf.
(5) http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid ;14630127.
(6) http://irina-ermakova.by.ru/eng/art/art12.html.
(7) http://www.nature.com/nbt/journal/v25/n9/a...bt0907-981.html (accès limité) ;
Extraits en accès libre :
http://gmopundit.blogspot.com/2007/09/erma...n-rats-get.html.
(8) http://www.regnum.ru/english/737046.html.
(9) http://fr.rian.ru/society/20070525/66093495.html.


Marcel Kuntz est directeur de recherche au CNRS et auteur d’un livre, Les OGM, l’environnement et la santé (Éditions Ellipses), qui fait le point sur les travaux d’évaluation des risques des plantes transgéniques commercialisées.


--------------------------------------------------------------------------------

[1] L’article de Nature Biotechnology explique que la société n’a jamais vendu de variété de soja transgénique en tant que tel. Elle vend du soja qui peut contenir du transgénique et différents non transgéniques. Donc les expériences d’Ermakova ont, au mieux, été réalisées avec un mélange indéterminé de transgénique et de non transgénique

canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par canardos » 21 Nov 2007, 09:53

ces soit-disant travaux russes faisant état d'un effet des ogm sur les foetus renvoient à une autre intox franco-française celle la, lorsque segolene royal avait prétendu pendant la campagne présidentielle avoir eu acces à des travaux secrets faisant apparaitre un danger des ogm pour les foetus....

depuis elle a soigneusement évité de les rendre publics et les anti-ogm ont soigneusement évité de le lui demander...

voir ce fil Royal et les OGM , social-démagogie et affabulation


manifestement l'effet néfaste des ogm sur la démagogie des hommes (et des femmes) politique semble lui etre prouvé...
canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par canardos » 30 Nov 2007, 09:54

inf'ogm a bien entendu relayé ces "travaux" russes:

a écrit :« Les résultats d'une étude de toxicologie effectuée par le Dr I.Ermakova, de l'Académie des Sciences de Russie, ont été rendus publics au cours d'un symposium organisé par l'Association Nationale Russe de Sécurité Génétique [1]. L'expérimentation a consisté à nourrir deux lots de rats femelles, l'un avec du soja Roundup Ready (RR) et l'autre avec du soja conventionnel.
L'alimentation a démarré deux semaines avant que les rats ne se reproduisent et a continué durant la gestation et l'allaitement. Les observations effectuées sont : 36% des bébés-rats de mères à alimentation transgénique sont de poids inférieur à 20 g contre 6% pour ceux issus de mère à alimentation conventionnelle ; après 3 semaines, 56% de mortalité chez les mères nourries avec les soja RR, contre 9% chez celles nourries au soja non GM. Des prélèvements d'organes ont été effectués sur les mères mais, faute de subventions, les analyses histologiques n'ont pu être réalisées. Ces résultats ont été également présentés au cours de la conférence annuelle de l'Académie états-unienne de Médecine Environnementale (AEME) : cette dernière a alors adressé une demande à l'Institut National pour la santé (NIH) afin que soit subventionné un suivi de ce travail. »


56% de taux de mortalité des bébés rats contre un taux de mortalité de 9% pour les échantillons témoins!

comme le dit Txi dans son blog
a écrit :Etrange , car de nombreuses  études menées de façon plus ou moins douteuses sur des souris nourries au soja (Malatesta, Italie) ou celle mentionnée dans le documentaire  de Canal plus dont nous avons déjà parlé (3) faisaient état d'anomalies du système digestif de souris nourries pendant 2 ans , mais qui n'étaient même pas malades (pas encore, confiait le journaliste, d'un air entendu). En aucun cas de mortalité !  Pourquoi aucune surmortalité dans des études,et 47 % de surmortalité dans celle-ci ? La cause ne serait-elle pas à rechercher dans le besoin de  surenchère permanente des anti-OGM pour éviter de lasser le public ?


car si meme Seralini et Malatesta peu suspects de sympathie pro-ogm n'ont pas réussi à rendre leurs souris malades ni à provoqué la moindre surmortalité en leur faisant bouffer des quantités éléphantesques de maïs gm, une pareille surmortalité pose probleme, non?

non, car pour notre chercheuse russe, les ogm changent aussi le climat. je ne résiste pas au plaisir de la citer , en anglais malheureusement:

a écrit :Genetically modified organisms change climate.

Irina Ermakova

Widespread distribution of genetically modified organisms (GMO), which affects the Environment negatively, is a great ecological experiment with an unknown end. Transgenization (via pollen, seeds and organic rests) leads to the genetical pollution of Environment, to the decrease of biovariety. Disappearance of bacteria, plants and animals, which play an important role in the ecological balance, could be reason of climate change. The scientists repeatedly warned about hazard of GMO for the Environment (Ho Mae-Wan and Tappeser Beatrix, 1997; Pusztai, 2001; Chirkov, 2002; Kuznetcov et al., 2004; World Scientists Statement and others).

The term "Genetically Modified Organisms" refers to plants and animals with genes transferred from other species in order to produce certain characteristics, such as resistance to pests and herbicides. GMO with modified genetical material are not found in nature under natural conditions. There are several reasons for the GMO hazard to the Environment.

Firstly, the replacement of natural plants by GMO steady to insects and herbicides, leads to a decrease of plant variety. The second reason is connected with the destruction of nutritional ways and therefore disappearance of different animal species. The third, more dangerous reason is mediated by possibility of foreign genes to be introduced into the genome of cells of other organisms as a result of horizontal gene transfer (from species to species). This could lead to mutations and infertility.

In-fourth, serious influence on the Environment was performed by changing the genome of ice nucleation-active bacteria (Pseudomonas syringae and Erwinia herbicola) for protection plant crops from frost damage (Lindow et al., 1978; Orser et al., 1985; Kozloff et al., 1991; Turner et al., 1991; Wilson and Lindow, 1994; Chirkov, 2002). These bacteria play an important role in formation atmospheric ice nuclei and raindrops.

Negative effect of GMO on animals was shown in many investigations. Larvae of the monarch butterfly, Danaus plexippus, reared on milkweed leaves dusted with pollen from Bt corn, ate less, grew more slowly and suffered higher mortality than larvae reared on leaves dusted with untransformed corn pollen or on leaves without pollen (Losey, 1999). The results of Zangerl et al. (2001) indicated that Bt corn incorporating event 176 could have adverse sublethal effects on black swallowtails in the field. Reinforcement of anxiety in rats and high mortality of newborn rats in first generation after addition of GM-soy (Roundup Ready, RR) into the food of rat females (before pregnancy, during pregnancy and during lactation) were revealed in our experiments (Ermakova, 2005, preliminary studies).

There are two standart methods usually used to introduce a new DNA (gene) into the cell of a plant which is going to be modified: the “shot-gun” technique and “shot-gun” tumefaciens method. Both methods are not perfect and don’t guarantee safety of the GM-organisms created with their help for the Environment.

“The “shot-gun” technique, also called biolistic transformation, was developed by Sanford in 1987. It can be used to transform all kind of plants, bacteria, moulds, algae and animals. A device was built to shoot small particles of gold or tungsten against cells. These particles can be coated with DNA material and are so small that they can penetrate cells without lasting damage. This method is less dangerous than the Agrobacterium method.

Agrobacter tumefaciens is a bacterium which was found in soil. This bacterium infects the plant and transfers its DNA to the plant with the help of plasmids (DNA). Some strains attack plants transferring a small part or its genetic material to the plant causing tumors. In the tissue of the tumors Agrobacterium tumefaciens can live and produces there new nutrients (opines). The plasmids are responsible for the tumor activity and are therefore called ``Tumor inducing Plasmids'' (Ti-plasmids). The T-DNA is the part of the Ti-plasmids which is transfered to the plant (Transfer-DNA).

Special techniques made possible to modify the Ti-plasmids and the T-DNA to avoid the production of phytohormones responsible for the tumor activity, the opine synthesis gene were cut out and gene of the resistance to antibiotic Neomycin and Kanamycin was introduced. Agrobacterium method is not good for Cereals and for the regeneration of plants whose cell walls were enzymic digested.

The supporters of GMO assert that the GM-components are completely destroyed in the digestive tract of men and animals. However rings of plasmids are steadier than it was believed against the digestion.

Plasmid DNA and GM-DNA were found in micro flora of intestine and in saliva in man (Mercer et al., 1998; Coghlan, 2002). Experimental researches in mice showed that ingested foreign DNA can persist in fragmented form in the gastrointestinal tract, penetrate the intestinal wall, and reach the nuclei of leukocytes, spleen and liver cells (Schubbert et al., 1994). Important data were obtained when a plasmid containing the gene for the green fluorescent protein (pEGFP-C1) was fed to pregnant mice. Foreign DNA, orally ingested by pregnant mice, was discovered in blood (leukocytes), spleen, liver, heart, brain, testes and other organs of foetuses and newborn animals. The foreign DNA was detected in association with both chromatids (Schubbert et al., 1998). So, maternally ingested foreign DNA could be potential mutagens for the developing fetus.

Transgenic organisms as the fire grasp increasing areas on the Earth. The majority of transgenic organisms become fruitless after one or more generations. Global transgenization can result in disappearance of significant part of alive organisms on the planet, in climate change, in destruction of biosphere. It is necessary to stop the global transgenization of the planet and to start the recovery of the disturbed Environment urgently.



formidables ces ogm...

prochain épisode, les ogm donnent le mauvais oeil et font tourner le lait.

et une étude du professeur canardos prouvant scientifiquement sans contestation possible que les ogm, meme sans avoir été consommés, déclenchent de graves réactions d'allergie se traduisant par des lésions irréversibles du cerveau, surtout chez les consanguins du larzac....

canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Précédent

Retour vers Sciences

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)