Les dragons

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par bennie » 26 Déc 2005, 17:22

?????
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Message par canardos » 26 Déc 2005, 20:15

les dragons ont existé, je confirme! les hussards aussi....et moi j'ai fait mon service dans les cuirassiers....mais je n'avais pas de cuirasse, ça ne faisait pas sérieux!
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Message par canardos » 27 Déc 2005, 13:49

des noms, des noms!

qui est cet anthropologue "tres sérieux"?


il parlait avant ou apres le réveillon?

il était rose, son dragon?

:D
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Message par Barikad » 27 Déc 2005, 14:04

(manu @ lundi 26 décembre 2005 à 17:35 a écrit : Est ce que quelqu'un à vu l'émission (je ne sais plus quel jour cette fin de semaine dernière) ou l'on voyait un paléonthologue élaboré son analyse sur le fait que les dragons aient réelement existés ? Preuves de fossiles à l'appui...

Je suis tombé dessus par hasard, sans mez faire mal, mais j'ai vite zappé...
En fait, j'etais persuadé que c'etait pas du tout présenté comme quelquechose de "serieux" mais plutot comme un vrai-faux documentaire...
Je me suis meme dit que le procedé etait craignos, car pouvant faire croire que c'etait une vraie these.
Si en plus c'est presenté comme çà, c'est vraiment n'importe quoi...
Et les fées clochettes, on a pas trouvé encore de fossiles ? :D
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Message par Barikad » 27 Déc 2005, 14:10

Ben, mon impression premiere etait la bonne.
Sur le site d'Arte:

("Le realisateur" a écrit :ourquoi un vrai faux documentaire ?

par Vincent Amouroux, réalisateur du documentaire "Le musée des dragons"

Depuis bien longtemps, dragons et autres créatures apparemment incroyables peuplent notre histoire. Récits de voyages, contes, textes religieux, ouvrages scientifiques, œuvres d’art, films, jouets, le dragon apparaît et survit partout, comme un objet étrange et impossible à classer. Autrefois, les hommes qui croyaient à cet animal se basaient sur des informations qu’ils considéraient comme fiables, mais qu’ils n’avaient aucun moyen de vérifier. En fournissant au téléspectateur des informations du même type, ambiguës, souvent à la limite entre la fiction et la réalité, nous le placerons dans la même situation que nos ancêtres.



Les dragons étant du domaine de l’imaginaire, le documentaire se place naturellement sur le même plan, c’est pourquoi nous nous sommes autorisés une liberté et une créativité qui sont adaptées au sujet. « Le musée des Dragons » n’est pas une farce ni une supercherie gratuite mais une clef permettant d’entrouvrir la porte de notre imaginaire que notre monde rationaliste et scientifique s’évertue à condamner.



Le but n’est pourtant pas d’engendrer la croyance, mais la confusion qui peut y mener. En jouant avec plusieurs niveaux de réalité d’abord : le documentaire tourne autour d’un film qui n’existe pas, lui même consacré à un musée qui n’existe pas, et le musée réunit une collection sur des créatures qui n’existent pas. Ensuite, en mélangeant plusieurs types d’informations (vraies ou fausses) obéissant à certains codes facilement reconnaissables et appartenant à des registres très différents : des séquences didactiques dans un style scientifique, des données historiques, des interviews, des analyses d’œuvres d’art, des légendes.



Toutefois, aujourd’hui l’existence des dragons passe pour absurde. La science moderne rend difficilement possible la résurrection du mythe, car nous connaissons le monde bien mieux que nos ancêtres. Eux pouvaient peupler les « terra incognita » de toutes sortes de monstres. Nous avons sur eux un avantage, qui rend plus facile l’exercice de l’esprit critique, et qui pourrait empêcher les téléspectateurs de rentrer dans le jeu. C’est pourquoi ce documentaire usera de nombreux stratagèmes afin de rendre l’existence des dragons plus crédible, notamment par l’intervention de scientifiques.. A coup d’hypothèses, de déductions et d’expériences, en empruntant à la science sa méthode, nous accumulerons ainsi un certain nombre de fausses preuves sur l’anatomie du dragon. Par exemple sur les processus chimiques grâce auxquels il pourrait cracher du feu, ou sur les particularités de son ossature qui lui permettraient de voler malgré sa taille. En outre, il existe de nos jours encore des gens qui croient réellement aux dragons, et qui nous présenteront leurs témoignages et leurs « preuves ».



Nous accumulerons avec le faux film de 1938 et les une série de preuves matérielles. Ainsi le documentaire puise ses fondements dans des éléments concrets (traces, folklore, objets, lieux…). Il se tient à l’opposé de la notion de virtualité. Il laisse une place à l’imaginaire du spectateur qui est alors libre d’interpréter les choses. Pour moi une reconstitution d’une figure mythique en images de synthèses est une hérésie, c’est justement détruire le mythe. Le mythe, la légende reposent sur des imprécisions, des ouï-dire, des textes. Le collectionneur du faux musée des dragons est coincé entre une volonté scientifique et l’imaginaire collectif. Le ton du film sera une sorte de « science folklorique ».



Ainsi, mis face à une situation paradoxale, le spectateur sera obligé de réaliser lui-même le tri, de trouver seul la méthode à utiliser pour juger les informations crédibles et celles qui ne le sont pas. Il se trouvera face au même problème que les savants qui, il y a quelques siècles à peine, débattaient de la réalité des dragons sans trop savoir à quelles informations se fier.



Il s’agit aussi d’une démarche ludique. Ce n’est pas à proprement parler un faux documentaire, car le but n’est pas de se jouer du télespectateur, mais de jouer avec lui. En lui permettant de vivre une expérience différente, d’imaginer pendant un moment que tout est possible, de retrouver une naïveté d’enfant, et redonner un peu de magie au monde. En se situant entre le monde de l’enfance et celui des adultes, le documentaire donnera aux enfants des « explications d’adulte » et aux adultes des rêves d’enfants.



C’est pourquoi le faux film, dans sa forme, est un conte modernisé, conçu pour être aussi crédible à nos yeux que l’étaient les légendes et la mythologie pour nos ancêtres. C’est un récit ambigu destiné à provoquer l’émerveillement, mais surtout les interrogations du spectateur. Le film et le musée sont donc des éléments narratifs destinés à attirer l’attention, de façon distrayante, sur le contenu véritable : les dragons, leur histoire, leur symbolique leurs mystères, comme leur étonnante ressemblance à travers les différentes époques et cultures. Le musée est une clef ouvrant sur un monde imaginaire, dans lequel il faut nécessairement se plonger pour comprendre, de l’intérieur, le dragon en tant que phénomène culturel
Barikad
 
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Message par bennie » 27 Déc 2005, 14:26

c'est quoi leur dope à ARTE, ça a l'air pas mal!

En fait c'est riglo, j'imagine tout une équipe super sérieuse et compétente réquisitionnée pour faire un film totalement inutile...
bennie
 
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Message par canardos » 27 Déc 2005, 14:57

tres fort, Arte, en ce moment .....et il était comment l'os sphénoide du dragon?
canardos
 
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