(malaka @ lundi 17 juillet 2006 à 23:04 a écrit : Cette maladie a été réellement repérée et étudiée à partir de la seconde guerre mondiale. En fait l'altitude est nocive pour les drépanocytaires et l'armée américaine s'est aperçue que de nombreux soldats noirs américains souffraient de troubles inexpliqués.
Sinon des reherches -déjà anciennes je crois- avaient mis en évidence des liens entre drépanocytose et paludime. La déformation des globules rouges protégerait du paludisme, ou du moins les drépanocytaires ne peuvent plus avor des crises extrèmes de paludisme je me rappelle plus très bien.
En fait c'est un peu plus compliqué que ça. La drépanocytose est une maladie génétique récessive, ce qui signifie que seul les individus porteur de 2 gènes anormaux (un sur chaque chromosome) sont malade. Par contre les hétérozygotes, porteurs de la maladie sur un de leur chromosomes, mais qui n'expriment pas la maladie (en fait ils sont porteur des 2 types d'hémoglobine, la normale et la déformée, mais cela n'a pas de conséquences pathologiques) sont particulièrement résistants au paludisme (les globules contenant les deux formes d'hémoglobine sont lysés plus rapidement et le parasite du paludisme n'a pas le temps d'y terminer son cycle de développement). Du coup il y a sélection naturel des hétérozygotes qui sont favorisés (c'est ce qu'on appelle une situation de superdominance), ce qui explique en retour la plus forte proportion de porteurs du gène dans les pays où sévit le paludisme, et finalement du coup la plus grande proportion de drépanocytaires.