le fait que tout soit dans tout et réciproquement n'autorise pas à proceder par assimilation malhonnete, mensonge ou insinuation systematique sur l'honneteté de toutes les études dont les conclusions te déplaisent, louis.
cela oblige au contraire à etre d'autant plus rigoureux, et à en rester aux faits vérifiés, pour écarter toute manipulation eventuelle.
tant que tu n'es pas en mesure de prouver que les études sur la dyslexie citées dans le rapport de l'INSERM sont biaisées ou que celui ci en tire des conclusions abusives, il est simplement malhonnete de rejeter cette étude à priori au nom du fait que cetté étude servirait de justification politique à un fichage des enfants.
c'est d'autant plus absurde en l'occurence que manifestement si les 7à 9% d'enfants souffrant de troubles dyslexiques étaient reperés plus tot, cela embarrasserait plutot le gouvernement qui n'a aucune intention de dégager des moyens supplémentaires pour dégager des moyens pédagogiques supplémentaires adaptés.
je te rappelle ce que préconise ce rapport:
a écrit :Les auteurs du rapport précisent que celui-ci "ne prétend pas aborder l'ensemble des problématiques relatives à l'échec scolaire". Les troubles étudiés, qui "ne peuvent être attribués ni à un retard intellectuel, ni à un handicap sensoriel, ni à une pathologie psychiatrique avérée (...), se rencontrent chez les enfants de tous les milieux socioculturels" et concernent "environ un quart des enfants en échec scolaire".
Pour mieux les prendre en charge, le rapport préconise la mise en place à l'échelle régionale de "réseaux de santé multidisciplinaires". Les auteurs proposent aussi de développer la prévention en milieu scolaire grâce à des tests étalonnés selon l'âge de l'enfant et permettant de "détecter" les "signes prédictifs" des troubles. Quant aux mesures "de rééducation et d'entraînement spécifiques aux fonctions cognitives", ils soulignent qu'il n'existe aujourd'hui que des "données partielles" et que la "grande variété" des méthodes "incite à la plus grande vigilance". Le rapport suggère d'"approfondir les connaissances sur les apprentissages scolaires et les troubles" et prône le développement "d'études à visée épidémiologique et préventive" mettant en jeu "des équipes mixtes, éducatives et scientifiques".
a écrit :Les experts recommandent notamment d'associer des mesures pédagogiques à une rééducation orthophonique. "L'école doit offrir à l'enfant un apprentissage de la lecture qui correspond à son niveau et non à un programme", a indiqué la neuropédiatre Catherine Billard. Elle a également plaidé pour des "aménagements pédagogiques" pour que l'enfant ne soit pas pénalisé par ses difficultés (on peut par exemple lui lire les énoncés mathématiques).
Le rapport suggère également d'expérimenter en France, à l'école, des "actions de 1ère intention" pour offrir aux enfants qui parlent mal, "en amont de la dyslexie", une aide intensive et quotidienne, obéissant à "des règles strictes". Une stratégie de prévention peu marginalisante, a plaidé Catherine Billard.
tu es contre?
que reproches tu vraiment à ces propositions ou fais tu simplement un proces d'intention?
est ce que le proces de "rhétorique scientiste" n'est pas finalement une belle démonstration de rhétorique antiscientifique reprise complaisamment par des journaux comme le Monde parce que cela sert finalement à justifier une inaction totale avec des conséquences dommageables pour des centaines de milliers d'enfants.
Cela expliquerait finalement l'empressement du gouvernement à désavouer systematiquement les rapports de l'INSERM un peu trop dérangeants pour sa politique d'abandon de la psychiatrie publique comme pour sa politique éducative.
je te signale d'ailleurs que l'INSERM préconise dans son rapport la création d'une instance indépendante de "validation" des outils de diagnostic et de soins.