Quand “les” nanotechnologies ont détourné “la” nanotechnolog

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par charpital » 05 Sep 2008, 09:32

Dans l'excellent site de réflexion de la fing (Fondation Internet Nouvelle Génération) INTERNETACTU.NET

a écrit :
Quand “les” nanotechnologies ont détourné “la” nanotechnologie de son projet durable
Comptes rendus Débats Economie et marchés Innovation, R&D Nanotechnologie développement durable NBIC
Par Jean-Marc Manach le 03/09/08 | 1 commentaire | Page vue 814 fois

Nanosciences - La révolution invisibleEt si l’on réinsufflait un peu de politique dans les nanotechnologies ? La question se pose à la lecture d’un livre intitulé “Nanosciences : la révolution invisible” (extrait), de Christian Joaquim, directeur de recherche au CNRS et responsable du groupe Nanosciences au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales (Cemes) de Toulouse, écrit en collaboration avec la journaliste scientifique Laurence Plévert.

Si leur livre cherche avant tout à vulgariser ce que sont réellement les nanosciences, il s’ouvre néanmoins sur un aspect historique crucial, bien qu’étrangement absent du débat public, pourtant vif, notamment en France avec un collectif comme Pièces et Mains d’Oeuvre. Christian Joaquim s’en expliquait, le 24 janvier dernier, dans l’émission Sciences et conscience ( .ram), sur France Culture :

    Philippe Petit : Votre livre commence par un rappel politique important pour l’histoire des nanotechnologies : lorsqu’Al Gore revint du deuxième sommet de la Terre en 1992, il était tout feu tout flamme et, devant la commission des sénateurs américains, déclarait que cette science émergente allait permettre un développement durable, une nouvelle politique industrielle. Or, peu de temps après, la politique Clinton fera la preuve du contraire, en détournant ce noble projet au profit des lobbies industriels qui vont s’emparer de la question. Pourquoi avez-vous commencé votre livre par cette évocation ?

    Christian Joaquim : On a pensé, avec Laurence Plévert, qu’au lieu de commencer par des définitions abruptes, ou de la science, qui auraient pu rebuter certains lecteurs, on pouvait raconter une histoire qu’on ne voit jamais, celle des influences politiques par rapport à des idées, si j’ose dire, de “fumeurs de joint”. Les mêmes hésitations se sont fait jour un peu partout, et existent encore, y compris en Europe.

La nanotechnologie, un “rêve” écologique

Pionnier de la nanotechnologie, Christian Joaquim faisait partie de l’une des cinq équipes qui, en 1995, maîtrisaient la manipulation à l’échelle atomique.

    Dans les années 80, la nanotechnologie offrait du rêve à tous ceux qui se sentaient soucieux de l’avenir de la planète. Il devenait évident qu’il faudrait un jour réduire la quantité de matière et d’énergie consommée pour fabriquer toutes nos machines.

    (…) La nanotechnologie, alors balbutiante, allait, espérions-nous, libérer l’industrie de l’utilisation massive de matériaux pour la faire entrer dans une ère de développement durable. Tel était mon projet, et celui d’autres chercheurs.

Dans son livre “Engines of Creation - The Coming Era of Nanotechnology“ (Engins de création : L’avènement des nanotechnologies -où “la” nanotechnologie devient “les” nanotechnologies), paru en 1986 et qui lança les scientifiques à la conquête de cet infiniment petit, Eric Drexler décrivait ainsi “des machines moléculaires d’un futur très lointain, capables de recycler des déchets, de produire de l’eau pure et de l’énergie”.

Las : “aujourd’hui, déplorent les auteurs, les nanotechnologies ne sont pas associées à l’espoir d’une industrie plus économe des ressources de la planète, mais au contraire à des craintes : ne sont-elles pas toxiques ? Ne risquent-elles pas de nous échapper ?”
Une opération de récupération politique

La première partie de son livre, intitulée “Une affaire de détournement”, explique ainsi comment nous sommes “passés de la nanotechnologie vouée au développement durable aux nanotechnologies “fourre-tout” que nous connaissons aujourd’hui” :

    Cette dérive provient d’une incroyable opération politique où se mêlent batailles d’influence, argent et compétition. En quelques années, elle a détourné la nanotechnologie de son dessein initial.

    Au fil des années (…) la nanotechnologie s’est transformée en “nanotechnologies”, qui ne concernent plus seulement la manipulation de la matière atome par atome, mais qui font référence à toutes ces techniques permettant de fabriquer de “petits objets”.

    La recherche aurait dû suivre son cours, mais il n’en fut rien : un autre processus s’est mis en place au milieu des années 1990. Il ne relevait plus de la recherche scientifique, mais de la politique.

Pour Christian Joaquim, “tout est parti des Etats-Unis, où des groupes de pression ont convaincu le Congrès et l’administration Clinton de lancer un grand programme appelé NNI (National Nanotechnology Initiative, “Initiative nationale en nanotechnologie”).” Dès lors, “la nanotechnologie a bifurqué, en s’écartant de son objet initial (la manipulation des atomes) et de son projet originel (l’écotechnologie) pour emprunter une voie toute différente dans la NNI, se transformer en “nanotechnologies” et se faire happer par la technosphère américaine, puis mondiale”.
Des nanotechnologies “cruciales” pour le développement industriel

Le gouvernement japonais avait en effet lancé un programme de recherche “pour accéder à la manipulation des atomes et soutenir, au passage, l’avenir de son industrie microélectronique. Il s’agissait de ne pas se laisser distancer par les Américains.”. De plus :

    La fin de la guerre froide a modifié les priorités de la recherche américaine, qui doit s’adapter à la nouvelle compétition mondiale. Il ne s’agit plus seulement de soutenir la recherche militaire, mais de renforcer les programmes de recherche-développement portant sur les biens de consommation civils. La très belle santé des industries électroniques japonaise et coréenne donne des sueurs froides aux industriels américains. Pour défendre la recherche américaine, il est indispensable de redoter les universités, dont les équipements sont souvent vieillissants. Al Gore est chargé de ce lourd chantier qui vise à réorganiser la recherche scientifique américaine, ni plus ni moins, et qui nécessite de l’argent, beaucoup d’argent.

Et, plutôt que de soutenir le projet d’écotechnologie qui l’avait tant enthousiasmé à son retour du Sommet de la terre, Al Gore se fait le chantre des industriels :

    Au lieu de soutenir la recherche sur les manipulations d’atomes et de molécules, susceptibles de promouvoir une industrie plus respectueuse de l’environnement dans le futur, le rapport (d’Al Gore, NDLR) proclame que les nanotechnologies sont stratégiques pour le développement industriel américain actuel ! Les nanotechnologies sont soudain devenues cruciales, non pour le développement durable de la planète, mais pour l’avenir immédiat de la microélectronique, de l’industrie chimique et de l’industrie pharmaceutique.

Les “petits malins” européens font comme les Américains

L’approche technologique ascendante (bottom up), défendue par Drexler, a été supplantée par la voie de la miniaturisation (top down), défendue par l’universitaire Mihail Roco, qui deviendra le principal architecte de la NNI.

On vit ainsi apparaître, “en tête du classement des thèmes scientifiques de la NNI, les poids lourds que sont la microélectronique, la science des matériaux et les biotechnologies. La manipulation atomique, l’électronique moléculaire et les premiers prototypes de molécule-machine”, soutenus par Drexler, sont dès lors écartés de l’agenda (politique) de la recherche scientifique.

Pis : “aucun pays ne résistera à cette définition américaine des nanotechnologies. La NNI est le symbole de la remise en marche de l’Amérique, et, sur tous les continents, on s’en alarme”. De peur de voir les Américains refaire le coup d’“On a marché sur la Lune”, mais de l’infiniment petit cette fois-ci, la Commission européenne et les pays européens cherchent à mettre en avant, eux aussi, les nanotechnologies.

Dès lors, “les petits malins de chercheurs européens -et de bien d’autres régions du monde- saisissent alors l’occasion pour financer leurs activités (…) en évitant de se demander ce que sont réellement les nanotechnologies”. Il leur suffit de rajouter le préfixe “nano” à l’intitulé de leur recherche, ou de leur laboratoire, pour obtenir de nouveaux crédits et équipements.

A défaut de conclusion, Christian Joaquim constate que, si de grands pays comme l’Inde ou la Chine “suivent la voie occidentale” de la NNI “tracée par la puissance américaine”, son “rêve” de jeunesse en intéresse encore certains :

    Toutefois, certains jeunes scientifiques de ces pays, ou d’autres en voie de développement, souhaitent saisir l’occasion offerte par la nanotechnologie et entamer une nouvelle aventure scientifique différente de celle tracée par la NNI. Les ressources de la planète ne sont pas infinies. Ils veulent donc inventer un mode de développement qui ne soit pas fondé, comme le nôtre, sur des ressources en matières premières non renouvelables et peu recyclables, mais qui utilise moins de matières premières possibles. Ils veulent montrer aux pays du Nord qu’il est possible de se développer en préservant la planète.

Un discours qui, ces derniers temps, devrait paradoxalement intéresser ces politiques et industriels qui, il y a quelques années, ont fait de cette aventure scientifique écologique une “bulle nano” sur fond d’intérêts économiques.
charpital
 
Message(s) : 0
Inscription : 30 Mai 2008, 16:35

Message par canardos » 05 Sep 2008, 09:40

quelque soit la nouvelle technologie, elle est a priori neutre. tout depend de celui qui l'utilise. Il est evident que le critere de developpement et d'utilisation des nanotechnologies pour le capitalisme c'est le profit, pas l'ecologie ou l'interet des populations.

Cela dit l'utilisation des nanotechnologies pour l'industrie electronique, l'industrie pharmaceutique ou l'industrie chimique peut, meme si l'objectif est le profit, representer un progres considerable pour la population.

nous ne crachons pas sur les avantages que nous a deja procuré la microelectronique!

le vrai probleme, si j'ai bien compris, c'est l'effet de certaines microparticules et microfibres sur les poumons et le systeme respiratoire.

Un probleme sur lequel il faut etre vigilant, surtout apres le scandale de l'amiante!
canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par charpital » 05 Sep 2008, 12:15

a écrit :quelque soit la nouvelle technologie, elle est a priori neutre. tout depend de celui qui l'utilise.


Absolument pas ! C'est précisément ce que montre l'article : une technologie est socialement orientée par des intérets de classe. CQFD


a écrit : l'utilisation des nanotechnologies pour l'industrie electronique, l'industrie pharmaceutique ou l'industrie chimique peut, meme si l'objectif est le profit, representer un progres considerable pour la population.


elle "peut" peut être. Ou peut être pas... Peu importe, pour les capitalistes, le seul critére est le profit ! Or si le profit et l'utilité sociale peut aller de pair, cela n'a rien d'automatique (ou alors, il faudra m'expliquer comment le capitalisme peut représenter un frein au "développement des forces productives")

Sur les dangers (éventuels !) des nanotechnologies, je n'y connais (là aussi !) pas grand chose ! De toute façon, toute technologie recéle des dangers (comme on le dit dans "pourquoi j'ai tué mon père", l'invention du feu de foret est immédiatement consécutive a l'invention du feu) mais pour faire la balance entre ce que peuvent nous apporter des techniques, et leurs risques éventuels, on ne peut pas faire simplement confiance aux capitalistes et a leurs employés (meme quand ces employés sont des "scientifiques")

J'ajoute que la FING n'est certainement pas un "machin" décroissantiste, alterécolo, etc Tout le contraire, en fait !
charpital
 
Message(s) : 0
Inscription : 30 Mai 2008, 16:35

Message par jedi69 » 05 Sep 2008, 12:46

Wesh les amis !

Bien ou bien ?


(charpital @ vendredi 5 septembre 2008 à 12:15 a écrit :
a écrit :quelque soit la nouvelle technologie, elle est a priori neutre. tout dépend de celui qui l'utilise.


Absolument pas ! C'est précisément ce que montre l'article : une technologie est socialement orientée par des intérêts de classe. CQFD



Ça veut pas dire la même chose ça ?



Quand à l'invention du feu ? ?

C'est pas les êtres humains qui on inventé le feu, il existait avant même la naissance de l'Humanité, et les feux de forêts aussi. non ?

Quand à la nano technologie comme n'importe quelle autre technologie, dans le cadre du capitalisme, ça n'a d'avenir, de développement que si ça rapporte des bénéfices, des profits, de la plus value etc, etc ... donc il y a que des petites branches de tout ça qui sont développées, mais de là a être épanouis pour l'intérêt de toute l'Humanité, de l'écosystème terrestre et au de là ... :roll:

C'est le contraire qui se passe, le capitalisme freine, voire fait reculer, voire détruit tout développement des sciences, des technologies en générale par le biais de la corruption, des dictatures, des guerres pour perpétuer sa domination.

La nano-technologie, de ce que j'ai lu, c'est passionnant, il me semble que c'est l'échelle en dessous de la génétique, l'échelle des molécules, des atomes, du nucléaire, voire des particules élémentaires, je trouve ça balèze ... je trouve ça balèze comment les matérialistes, que nous sommes, apprenons, comprenons, maitrisons et transformons la nature ... bon, la classe bourgeoise en fait des choses réactionnaires ... nous sous sa domination, on tempère, on fait des concessions médicales, un peu progressistes ... mais bon, on est loin encore d'en faire des choses révolutionnaires.

A+
jedi69
 
Message(s) : 3
Inscription : 04 Avr 2006, 19:15

Message par charpital » 05 Sep 2008, 13:03

a écrit :Ça veut pas dire la même chose ça ?


Ca veut dire l'inverse : Canardos pense que la technique est "neutre", je pense que non. C'est l'objet de la discussion... Maintenant je peut avoir tord (mais faudrait argumenter)

a écrit :
Quand à l'invention du feu ? ?

C'est pas les êtres humains qui on inventé le feu, il existait avant même la naissance de l'Humanité, et les feux de forêts aussi. non ?


évidemment ! mais je pensais que le raccourcis serait compréhensible... Evidemment, on a pas "inventé" le feu (comme on n'a pas inventé la vapeur, on n'a pas inventé le pétrole, on n'a pas inventé le charbon, etc) mais on a inventé des techniques qui permettaient de le maitriser, de le creer artificiellement, etc Et on a pas inventé l'incendie de foret, mais on les a multiplié a loisir... Mais c'était juste une allusion au trés bon "pourquoi j'ai mangé mon père", que Canardos devrait apprécier, je pense.
charpital
 
Message(s) : 0
Inscription : 30 Mai 2008, 16:35

Message par canardos » 05 Sep 2008, 14:22

bon, je vais essayer d'argumenter sur la neutralité des techniques justement à partir de l'article qui ouvre ce fil.

en gros ce que dit l'auteur, c'est que les nanotechnologies recouvrent beaucoup de choses et que le capitalisme a preferé donner la priorité à l'utilisation des nanotechnologies pour l'industrie electronique, l'industrie pharmaceutique ou l'industrie chimique plutot qu'à la création de "machines moléculaires d’un futur très lointain, capables de recycler des déchets, de produire de l’eau pure et de l’énergie".

Que les capitalistes privilégient l'investissement à court et moyen terme plutot que l'investissement pour un futur lointain, c'est vrai dans tous les domaines.

Cela dit que les nanotechnologies soient plus matures et que le prix de l'eau et de l'energie aient suffisamment augmenté pour pouvoir esperer des profits considerables, et les capitalistes investiraient sans etat d'ame dans de pareilles machines moléculaires.

En sens inverse une société socialiste ferait certainement un effort bien plus important et à long terme qu'une société capitaliste pour developper des technologies susceptibles de recycler plus efficacement l'eau et les dechets parce que ses priorités seraient la reponse aux besoins de la population, pas le profit, mais elle investirait certainement massivement aussi dans les nanotechnologies pour l'industrie electronique, l'industrie pharmaceutique ou l'industrie chimique.

produire des médicaments plus efficaces et plus ciblés, améliorer le rendement et diminuer la pollution entrainée par l'industrie chimique et developper une electronique (ou une photonique) plus petite, plus rapide et moins consommatrice d'energie, ce n'est pas anti-socialiste que je sache!

en fin de compte, ce qui changerait entre les choix d'une société socialiste et ceux d'une société capitaliste, ce ne sont pas les techniques mais les priorité de developpement et d'utilisation ainsi que les précautions sanitaires et environnementales accompagnant leur déploiement.
canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par canardos » 05 Sep 2008, 15:00

une petite remarque, charpital, ce sont ces fameuses "machines moleculaires" qu'envisageait Drexler pour recycler l'eau les dechets et produire de l'energie qui ont entrainé la violente réaction des écolos contre les nanotechnologies avec le fantasme de la "gelée grise" .

ces machines moleculaires allaient s'autoreproduire à l'infini et recouvrir le monde d'une sorte de gelée qui detruirait toute vie.

beaucoup de sites ecolos continuent à cloporter des delires fondé encore une fois sur l'idée que tout ce qui pourrait s'apparenter à la création de la vie aboutirait à une catastrophe. Toujours le mythe de Frankenstein puni par sa créature pour avoir voulu imiter Dieu!

Encore plus delirant que le minitrou noir que le LHC créerait et qui en grandissant engloutirait la terre.

Aucune technologie, absolument aucune, ne trouve grace devant les nouveaux ayatollah de la nature.
canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Message par luc marchauciel » 05 Sep 2008, 17:52

(charpital @ vendredi 5 septembre 2008 à 13:15 a écrit : une technologie est socialement orientée par des intérets de classe. CQFD



Houlà, qu'est ce que je suis pas d'accord avec ça !!!

Les moulins à vent : bourgeois ou prolétarien ? (merde, un anachronisme !)
La machine à vapeur : bourgeois ou prolétarien ? (là, ça devient bon)
Le moteur à explosion : bourgeois ou prolétarien ?
La puce électronique : bourgeois ou prolétarien ?
Le format MP3 : bourgeois ou prolétarien ?
La téléphonie mobile : bourgeois ou prolétarien ?

Avec une caméra numérique, tu peux tourner des films militants gauchos ou organiser un système de vidéo surveillance.
C'est pas la caméra numérique qui est responsable, c'est celui qui s'en sert.

[Nb : notons toutefois que certaines technologies, comme la bombe atomique, sont condamnables quel que ce soit la camps politique de celui qui s'en sert... Par contre, un fusil entre les mains d'un franquiste ou d'un militant du POUM, c'ets pas pareil politiquement...]

luc marchauciel
 
Message(s) : 73
Inscription : 12 Avr 2008, 18:37

Message par luc marchauciel » 05 Sep 2008, 17:59

Et j'ajoute que s'en prendre systématqiuement comme ça aux technologies au lieu de s'en prendre aux rapports sociaux capitalistes, ça me rappelle la méthode Vérité/POI consistant à s'en prendre à l'Union Europénne au lieu de s'en prendre au capitalisme lui-même. C'est agiter un hochet qui, au lieu d'être politisant, dévie la critique en dehors des enjeux fondamentaux.
Lambertos, Décroissants, même combat ! (non, je déconne...)
luc marchauciel
 
Message(s) : 73
Inscription : 12 Avr 2008, 18:37

Message par canardos » 05 Sep 2008, 18:15

(charpital @ vendredi 5 septembre 2008 à 14:03 a écrit :
Mais c'était juste une allusion au trés bon "pourquoi j'ai mangé mon père", que Canardos devrait apprécier, je pense.

vi, j'ai beaucoup apprécié...

regarde LA

:smile:
canardos
 
Message(s) : 18
Inscription : 23 Déc 2005, 16:16

Suivant

Retour vers Sciences

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)