ethologie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 25 Nov 2006, 08:10

à mon avis, le comportement de ton chien s'explique par un mélange d'inné et d'acquis.

les chiens sont des animaux sociaux avec une hierarchie stricte....et toi pour ton chien tu es le male dominant n°1, celui qui normalement mange en premier...et c'est renforcé par le fait que tu es le dispensateur de nourriture...et lui, le chien dominé pour acceder à la nourriture, il doit t'amadouer en se soumettant, en te lechant le museau...seulement tu es bipede et beaucoup plus haut que lui...alors pour attirer ton attention se faire caresser, et recevoir la friandise, il se dresse sur sur ces pattes arrières...

si tu étais quadrupede, il ramperait en gémissant et te léchant...

c'est à cette condition que les chiens 2 3 et suivant de la meute ont le droit de manger....

donc c'est un comportement de soumission inné qu'il a adapté et transformé de lui-meme du fait que sa meute, sa famille, n'est pas composée d'autres chiens, mais d'etres humains
canardos
 
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Message par Crockette » 25 Nov 2006, 16:17

au niveau de l'intelligence animale, il y a des oiseaux qui ont compris qu'en lançant une noix sur la route, une voiture pouvait leur rendre service en écrasant la noix, ils n'avaient ensuite plus qu'à récupérer leur entrée.

ça veut dire que :

-les oiseaux ne considèrent pas les voitures comme des prédateurs
- les oiseaux considèrent même ces voitures comme des objets
- ils ont réussi en mémorisant une situation autre, à recouper dans leur petit cerveau que cette voiture pouvait leur être utile pour une autre situation.

ça c'est fort.
Crockette
 

Message par canardos » 29 Nov 2006, 22:57

a écrit :

mercredi 29 novembre 2006, 

[center]L'union fait la force, les chimpanzés femelles l'ont bien compris[/center]


PARIS (AFP) - Fréquemment agressées par des mâles, les chimpanzés femelles d'un groupe vivant en Ouganda ont compris que l'union faisait la force et se sont alliées pour se défendre, signale un scientifique britannique, qui assure que cela n'avait encore jamais été observé.

Lors de ses travaux menés dans la forêt de Budongo, en Ouganda, sur une communauté de chimpanzés comprenant huit mâles et 21 femelles adultes, Nicholas Newton-Fisher, de l'université du Kentil a assisté à des agressions fréquentes et parfois très violentes des mâles à l'égard de leurs congénères femelles.

Cela jusqu'au jour où, au mois d'octobre 2003, il a vu pour la première fois des femelles se regrouper pour riposter collectivement à l'agression, indique l'université du Kent dans un communiqué.

Le spécialiste d'anthropologie biologique a alors assisté à des scènes où deux à six femelles s'opposaient ensemble à leur agresseur, en poussant des cris, en faisant des gestes menaçants et en le poursuivant pour l'attaquer physiquement. Elles intervenaient même lorsqu'elles se trouvaient loin du lieu du conflit, en répondant à des sollicitations d'aide.

En dépit de plus d'une quarantaine d'années d'études détaillées accumulées sur les différents sites d'observation de chimpanzés à travers l'Afrique, ce type de comportement coopératif n'avait jamais été signalé, affirme Nicholas Newton-Fisher.

Si cette stratégie conduit visiblement à réduire l'incidence, la sévérité et l'efficacité des attaques des mâles, le scientifique avoue ignorer ce qui a pu provoquer le déclic chez les femelles de Budongo.

L'absence d'observations semblables ailleurs, commente-t-il, suggère que les femelles ne forment des coalitions que dans des conditions appropriées. Il pourrait s'agir, par exemple, d'une tendance de ces femelles à être plus grégaires que celles d'autres populations.

Enfin, conclut l'auteur de ce travail publié dans l'International Journal of Primatology, d'autres recherches seraient utiles pour savoir si ces femelles réagissent à la suite d'une menace ou parce qu'elles ont établi précédemment un rapport d'entraide.


canardos
 
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Message par Crockette » 30 Nov 2006, 17:29

j'ai vu aussi une panthère essayer à quatre reprises de grimper sur un arbre pour attraper un paresseux. (planète)

a chaque fois la panthère a du retomber car l'effort était beaucoup trop important.
le paresseux voyant cela "s'est endormi sur ses lauriers" et a cessé de grimper plus haut sur l'arbre.
la panthère s'est mis à affuter ses griffes au sol (c'ets pas des blagues) sur une souche très dure d'arbre pendant au moins une demi heure.

ensuite elle s'est concentrée (en appuyant en alternance ses pattes de devant devant la base de l'arbre comme un chat s'apprete à le faire avant de sauter) et a déployé une vivacité incroyable, la panthère a grimpé sur plusieurs mètres à la verticale et elle a fini par attraper la jambe du paresseux.

Le paresseux s'est aggripé alors de ses deux bras sur la branche, la panthère voyant que le paresseux ne lachait pas la branche,elle s'est mise à enlever ses propres griffes de l'arbre.
et pendant plusieurs secondes, le paresseux a du subir son propre poids et celui de la panthère !

Ensuite la panthère a enfoncé à nouveau ses grifes dans l'arbre, et a tiré avec sa geule le paresseux vers le sol. Ce dernier exténué n'a pu que subir la stratégie incroyable de la panthère.

Crockette
 

Message par Crockette » 01 Déc 2006, 18:03

le comportement le plus stupide je l'ai vu chez les gnous.

Dès qu'un lion ou une lionne charge, les gnous et surtout le sadultes foncent dans toutes les directions en hésitant pas à abandonner leurs petits sur place ou mieux en les écrasant lorsque le troupeau est affolé.

l'instinct maternel est peu développé contrairement aux buffles qui eux n'hésitent pas à attaquer les petits des lionnes pour se venger d'une attaque contre leur troupeau et leurs petits.

le comportement le plusprotecteur est dédié aux rhinos dès qu'une bestiole s'approche du petit dans un périmètre de vingt mètres la mère devient folle et n'hésite pas à charger même si la bestiole ne voulait pas attaquer le petit.
d'où l'extreme prudence des vétérinaires des parcs naturels protégés lorsqu'ils étudient ces mastodontes.
Crockette
 

Message par canardos » 01 Déc 2006, 22:32

le comportement des gnous te parait peut-etre stupide mais ne termes darwinien il est efficace car les gnous sont certainement les antilopes les plus nombreuses....

de plus le gnou n'a ni les moyens d'un buffle, ni à fortiori ceux d'un rhinocéros pour faire face aux grands prédateurs....

donc peut-etre a-t-il interet à sacrifier les jeunes qui ne peuvent pas fuir et à les passer par pertes et profits pour ne pas compromettre sa descendance ultérieure
canardos
 
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Message par Crockette » 02 Déc 2006, 09:55

tu as ptêtre raison, sur dix naissances je crois qu'il y en a au moins 8 qui ne passeront pas l'âge adulte, c'est ptêtre la même technique que les crocos (8 naissances sur 10 ne deviendront pas adulte) ce qui ne les a pas empêché de survivre aux dinosaures.


Pour les tortues c'est pas gagné, car il faut maintenant l'intervention de l'homme pour éviter des taux de moratlité de 100 %.
Crockette
 

Message par canardos » 05 Déc 2006, 17:24

dans Science et Avenir:

a écrit :

[center]Oiseaux des villes, oiseaux des champs[/center]

| 05.12.2006 |


Plus vite, plus court, plus haut: le chant de la mésange charbonnière citadine semble subir les mêmes effets que tous les habitants des grandes villes. Pour se faire entendre dans le brouhaha de la cité, le passereau modifie son chant, selon une étude menée dans dix villes européennes, comme Paris, Prague, Bruxelles ou Londres. L’équipe de Hans Slabbekoorn (Leiden University, Pays-Bas) a comparé le chant des mésanges dans les centres villes et dans les coins de verdure environnant.

Toutes les mésanges urbaines ont adopté une fréquence plus haute afin de s’élever au-dessus des bruits du trafic, qui se situent dans les basses fréquences, expliquent les chercheurs dans la revue Current Biology. Cette adaptation est vitale pour la mésange charbonnière (Parus major), dont le mâle attire la femelle et défend son territoire grâce à ses trilles. En ville, les chants sont aussi plus courts et plus rapides. Les mésanges des campagnes, elles, zinzinulent plus lentement et moins haut.

Au cours de précédentes études, Slabbekoorn avait montré que des oiseaux, individuellement, étaient capables de s’adapter au bruit de la ville. Cependant aucune étude n’avait été menée sur une large population d’oiseaux, dans plusieurs capitales. Il a par ailleurs été observé que des oiseaux ou des grenouilles vivant près de chutes d’eau modifiaient leur communication.

L’adaptation au monde urbain pose la question de la survie des espèces dans cet environnement qui se substitue à l’habitat naturel. En effet touts les passereaux n’ont pas la même capacité d’adaptation de leurs trilles. Certaines espèces sont incapables de se reproduire près d’une autoroute ou d’un centre urbain, soulignent Slabbekoorn et ses collègues, et les oiseaux qui vivent en ville ont souvent les mêmes caractéristiques. Le milieu urbain aurait donc tendance à ‘’homogénéiser’’ sa faune.

Cécile Dumas

(05/12/06)

canardos
 
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Message par canardos » 22 Déc 2006, 15:26

a écrit :

[center]La boule de cristal de l’écureuil[/center]

NOUVELOBS.COM | 22.12.2006 |

On savait l’écureuil prévoyant, mettant de la nourriture de côté, mais on ignorait sa prescience. L’écureuil roux est capable de prévoir à l’avance si l’épicéa dont il mange les graines va donner beaucoup ou peu de fruits à l’automne. En fonction de cela, il donne naissance à une ou deux portées de petits au printemps, expliquent Stan Boutin et ses collègues dans la revue Science.

L’écureuil roux d’Europe (Sciurus vulgaris) ou d’Amérique du Nord (Tamasciurus hudsonicus) vit sur un territoire donné et se nourrit essentiellement des graines contenues dans les cônes des épicéas. Pour sauver le maximum de graines de l’appétit de ces prédateurs, l’épicéa a développé une stratégie bien connue. Sa production de fruits varie considérablement d’une année sur l’autre, de façon aléatoire, afin de surprendre l’écureuil.

En suivant des écureuils roux depuis 1989 au Canada, et pendant plusieurs années en Belgique et en Italie, Boutin et ses collègues ont pu constater que l’écureuil avait déjoué la stratégie des épicéas. De fait, les années de forte production de cônes, les écureuils donnaient naissance à deux portées au printemps, soit plusieurs mois avant la floraison. Les années de disette annoncée ils se contentent d’une seule portée.

Les chercheurs ne savent encore comment les écureuils anticipent la production de l’arbre. Il se servent peut-être des bourgeons comme indicateurs.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(22/12/06)

canardos
 
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Message par Crockette » 22 Déc 2006, 17:19

A noter que partout dans le monde l'écureuil roux est en nette régression, il est victime non pas de l'homme (pour une fois...) mais de la terrible concurrence que lui livre son cousin : l'écureuil gris.

Cet écureuil aurait l'vantage de se reproduire plus vite et plsu nombreux et surtout il mange de varié, il deviendrait omnivore en s'adapant aux mode de vie de l'homme : cacahuètes, cornet de glace, bonbons etc..notamment dans les grands parcs urbains.

En angleterre, ils réfléchissent à une loi pour saugegarder l'écureuil roux.
C'est un peu le même phénomène entre le sabeilles africaines et celles d'amérique du nord


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