(luc marchauciel @ samedi 6 décembre 2008 à 14:57 a écrit : (Matrok @ samedi 6 décembre 2008 à 13:06 a écrit : (Wapi @ samedi 6 décembre 2008 à 11:38 a écrit : Quand un labo sort un médicament, c'est quand même à eux de prouver que les effets secondaires possibles chez un certain nombre de personnes sont inoffensifs. C'est justement quand, par voracité, ils ne le font pas que le problème se pose.
Wapi, si tu lisais un peu ce qu'on te répond, ça t'éviterais d'écrire de telle contre-vérités. Les groupes qui commercialisent des OGM comme Monsanto font ces tests. C'est d'ailleurs justement ce que leur reprochent les anti-OGM.
Ah, là, c'est un autre débat, non plus "que peuvent prouver les tests ?", mais "qui doit les faire ?" (en sachant quand même que pour décider si un test est concluant ou pas, la question de qui l'a fait est en soi hors sujet, c'est la question du "comment il a été fait" qui doit être posée voir à ce sujet par exemple :
http://imposteurs.over-blog.com/article-25237900.html)
C'est une vraie question et je n'ai pas de réponse simple à ça.
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Heu... je ne parviens pas à accéder à cette page...
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a écrit :Là, évidemment, la meilleure garantie est l'examen par des experts indépendants (tout en sachant que leur compétence compte au moins autant que leur indépendance, il y a plein de manières de ne pas être "independant", on peut être lié aussi par des préjugés d'ordre id"éologique cf que vaut l'indépendance de Greenpeace qui estpar rpcinicpe oppoée aux OGMs ?) , c'est à dire la recherche publique.
On pourrait aussi s'interroger sur la réelle indépendance de la "recherche publique". Sans tomber dans la paranoïa, il est vrai que le financement d'une grande partie des projets de recherche effectués dans des labos publics vient en fait du privé. En tout cas c'est le cas pour la chimie (que je connais mieux) mais c'est sans doute aussi le cas pour les biotechnologies.
Et par ailleurs, est-ce vraiment le rôle de la recherche publique d'effectuer les tests de routine pour l'industrie ? Ces tests sont indispensables, on est d'accord là dessus, mais ils font partie du processus de développement d'un produit.
a écrit : A l'heure actuelle, si' jai bien compris, sur les OGMs, les donnée sont fournies par les semenciers eux mêmes, et sont examinées par des expertises publiques comme l'affsa (en France) ou l'efsa (à l'échelle européenne). On pourrait se dire que le mieux serait que tout soit fait de A à Z par la recherce publique, avec financement pris sur les profits des entreprises concernées. Bref, on pourrait aller vers encore plus de contrôle public, c'est notre trip de communistes. Mais, contairement à ce que semble sous entendre Matrok, ce n'est pas du tout celui des anti-OGM, qui au choix vandalisent (cf l'attaque contre des labos de l'iNRA à Montepellier) ou calomnient l'expertise publique, lui préférant dans le cadre du CRIGEN des études aits par des gens moins experts et directement financées par Carrefour (puis plus récemment Auchan, qui surfe sur le créneau).
Je ne sais pas ce que tu pensais que je pouvais sous-entendre, mais en tout cas ce n'était pas, je peux te l'assurer, que les anti-OGM sont en fait des militants pour le contrôle public de la recherche ! En fait je faisais bien référence aux actions de vandalisme contre des labos, aux menaces physiques contre les chercheurs, à la volonté systématique d'empêcher par la destruction les essais en plein champ, etc...
Si on continue la comparaison avec l'industrie pharmaceutique, c'est du même niveau que les opposants systématiques à l'expérimentation animale. Ces derniers en fait refusent que des tests soient fait pour déterminer leurs effets secondaires et éventuellement empêcher la mise sur le marché de produits dangereux. Ils s'agit en fait le plus souvent d'opposants aux médicaments. Les "arracheurs volontaires", c'est pareil : ils ne s'opposent pas aux risques éventuels puisqu'au contraire ils refusent les tests, mais bien aux OGM en général. En plus on ne peut pas leur reprocher de ne pas le dire, ils se disent eux-mêmes anti-OGM !