Bon, OK, visiblement, le facteur sociologique (les homes circoncis sont plus croyants et ont une activité sexuelle plus réduite) peut être écarté dans l'explication de la corrélation ciconcision/contraction du virus moins fréquente, et il y aurait une explication biologique crédible.
Maintenant, en termes de prévention.... so what ?
Doit-on en conclure que parce que le risque est diminué de 60%, on peut se passer de préservatif ? Bien sûr que non.
Donc, si de toutes façons il faut mettre un préservatif à chaque rapport.... quel est l'intérêt de la circoncision ???? On peut "constater que", mais de là à "prôner que"... Et surtout, n'est ce pas hyper dangereux de l'avancer comme mode de prévention quelconque ? Cela inciterait surtout à baisser la garde du côté de la capote, et la promotion de la circoncision pour cette raison-là, si elle a un fondement scientifique purement biologique, a sans doute un effet collétaral négatif sur le plan social qui est sans doute plus fort que les bénéfices attendus.
Et à part ça, il faut faire un rapport bénéfice/risque, si l'on admet le bénéfice : y a t-il un risque de la circoncision ? Risque infectieux ? Et surtout (et là, j'aimerais avoir des réponses !) : risque en termes de bonne gestion de son plaisir sexuel (cf insensibiliation du gland par frottement répété = baisse de la capacité à ressentir du plaisir ?)
Alors, les spécialistes, un avis ?
Qui se mouille (si j'ose dire...) ?