Défense de la psychanalyse

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par iko » 17 Jan 2005, 21:10

a écrit :et pourquoi pas plusieurs nevroses due chacune à des traumatismes et des refoulements differents...


Canardos,

Je t'ai déjà expliqué.

Névrose, ça sort de la nosographie d'un siècle de psychiatrie allemande et française. Ça vient même de Freud ! Quand les étudiants en médecine ou l’école d'infirmier bachottent leur examen de sémiologie, ils apprennent du Freud sans le savoir.

La bataille qui a lieu depuis 20 ans autour du diagnostique en psychiatrie a conduit à plusieurs versions du DSM (je ne me souviens pas de nom anglais). La version 1 et 2 dans les années fin 70 début 80 avait même regroupé des analystes, mais ces imbéciles, à vouloir jouer la conciliation, ont fini par se faire vider… c’était prévu d’avance pour qui avait un peu de jugeotte.
Et depuis, les versions 3, 4, 4 revisitée et 5 n’ont de cesse, entre autre chose, d’éliminer tout ce qui rappelle de près ou de loin la culture psychiatrique, donc psychanalytique.
Ça marche avec le même système que les tests de personnalité qu’on trouve dans les magasines l’été. On pose des questions, sur différents plans et ensuite si on a 1 réponse positive sur le premier plan et 3 sur le second par exemple, on a ce diagnostic positif !

Si tu relis le texte que je vous ai passé sur Bleuler, tu verras la différence entre ces deux sortes de méthodes diagnostiques.
Mais le DSM a gagné la partie. Pour un moment en tout cas. En France on est à la traîne, on résiste! Comme pour le trotskisme. Spécialité hexagonale !


Une autre question au point où on en est : est-ce que la paranoïa a, pour toi, une origine organique ? Parce que c’est une psychose, mais non dissociative comme la schizophrénie. Le délire sort dans l’ordre, la clarté et est totalement structuré.
Tu m’as l’air d’être bien meilleur que moi sur Internet alors tu nous trouveras très facilement la définition.

a écrit :n'inversons pas les questions, je n'arrive pas à comprendre la différence que tu fais entre une pulsion et un instinct et en quoi le langage intervient....


Même problème Canardos, je crois que c'est Freud qui nous a passé la définition des pulsions avec leur poussée, leur source, leur objet et leur but. et l'objet, c'est parce qu'il y a du langage qui nome l'objet, même si nous sommes dans un registre inconscient.

On ne va quand même pas remettre tout en question parce que des termes que tu ne connais pas ne te plaisent pas et risquent de remettre en question tes certitudes.

Fait un effort, écris moins sur le fil et mets toi au boulot, sinon à force de parler dans le vide, on va tous se lasser !

iko
 
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Message par Cyrano » 17 Jan 2005, 22:01

Ça devient un dialogue de sourd.
Qu'y a-t-il à apprendre dans quelques messages précédents ?
Iko : « j'attends toujours ta réponse à ma question lancinante »
Canardos : « n'inversons pas les questions »
Bon, ça peut durer longtemps…
Je ne sais plus de quoi ça cause?!

Aorès tout, m'en moque : les balles sifflent – même pas peur…
Je voulais poursuivre sur les actes manqués, mais c'est le chahut. D'abord une réaction sur les messages précédents. Moi aussi, j'aime bien, parfois, quand c'est le bordel !…

a écrit :Ecrit par : Nadia  le lundi 17 janvier 2005 à 17:13
La "pulsion de vie"...
Qu'est-za-quo ?
Je ne comprends pas qu'on puisse aller chercher un machin mystique pour le rendre responsable d'un crime


Caupo tu donnes des réponses… Mais franchement, entre nous, relis les citations que tu fais : tu crois vraiment que ça renseigne Nadia ?
La pulsion de vie « que Freud oppose, dans sa dernière théorie, aux pulsions de mort ».
Ah ?
Et les pulsions de mort ? Ça « désigne une catégorie fondamentale de pulsions qui s'opposssent aux pulsions de vie ».
Ah !
Et le texte qui suit, pour chaque pulsion, n'en dit pas plus, sinon que ça ne peut que déplacer la question.
On dirait des trucs d'un tout Petit Larousse qu'on peut facilement imaginer :
"jargonner", action qui consiste à faire du jargon. Hum, alors, allons voir "jargon" : s'utilise lorsqu'on jargonne…

Nadia, comme elle le dit, arrive juste dans le débat, donc, sa question était peut être un peu brutale ? Surtout que ça avait été expliqué, plus haut, par iko :

« En gros, Eros vise à réunir les parties de la substance vivante, à maintenir leur cohésion et à pousser vers la création d'entités toujours plus grandes.
Antagoniste d'Eros, Thanatos tendra à dissoudre ces unités vers un état inorganique ; c’est la pulsion de la discrimination. La richesse de cette deuxième théorie des pulsions repose sur leur plus grande intrication entre elle. Pour Freud ces deux pulsions n'agissent probablement jamais séparément, au point que leurs différences peuvent devenir méconnaissables.
»

Eros, c'est la pulsion de vie (Oui, oh oui !…); Thanatos, c'est la pulsion de mort (Argghh…)
Alors ? Ha, t'as tout compris, Nadia ? Fais un effort, zut !
… Pasque alors tu pourras m'expliquer : je dois humblement avouer que je ne comprends rien.
Que signifie, dans notre comportement, maintenir « les parties de la substance vivante » ou bien « dissoudre ces unités vers un état inorganique »… et le pire, Nadia, c'est que quand tu te seras bien fait chier à essayer de comprendre les différences, on te diras que bah ! en fait, c'est lié et que « leurs différences peuvent devenir méconnaissables »…

Iko, excuses ! mais crois tu que ça nous renseigne ?
Certes, ce sont les mots de la psychanalyse, et on ne demande pas à ce qu'ils soient changés pour canardos, nadia ou moi-même. Mais quand même... Expliquer une formule abstruse par une autre, ça ne sert à rien.
Cyrano
 
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Message par iko » 17 Jan 2005, 22:46

d'accord Cyrano,

je ne voulais pas que cela parte comme ça quand j'ai répondu à caupo il y a huit jours sur la pulsion de mort. je l'ai fait parce qu'il mettait un doute sur la maîtrise de la dialectique de la part de Freud. On m'a répondu que ma dialectique etait romantique. mais on n'a pas avancé et il faut mieux remettre cette discussion à plus tard, même si un copain sera toujours le bien venu s'il nous fait un breefing sur la dialectique de Marx et Engels.

je suis rentré dans un débat où des positivistes de LO avaient balancé deux lcr pour leur manque de rigueur.
mais on ne peut pas reprendre ici toute la psychanalyse.
toi tu défend Freud, Caupo défend Mélanie Klein et moi je vais défendre Lacan.. sans intérêt... j'essayerai qaud même de vous trouver un texte clair. mais ça va ennuyer tout le monde.

ma question lancinante : les cliniciens qui suivent des patients au long court, parce qu'il faut bien que certains le fassent, ont-ils le droit de s'appuyer sur des concepts issus de la clinique qui les aident à s'y retrouver ?

et pour les psychotiques que de moins en moins de gens vont accompagner, peut-il y avoir une théroie du sujet qui rende compte où, comment, pourquoi leur appareil psychique fonctionne différemment que les névrosés ?
car je vous rappelle la phrase de Lucien Bonaffé : "il veulent faire oublier ce que nous avons fait avant l'arrivée des neuroleptiques!"
c'est pour cette raison que j'ai conseillé les 50 première page du que sais-je sur la "psychaitrie de secteur".

et j'aimerai bien que quelqu'un me réponde sur mes deux messages d'hier, ma critique éthique (excuse moi pour le terme Canardos) des évaluations et du comportementalisme, et le questionnement de la fonction psychiatrique qui doit rendre compte de toutes les manifestations de ce qu'on appelle le transfert.
à+
iko
 
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