ça m'a l'air très bien fait.
Voici un truc qu'ils ont mis en ligne à propos des morts de Tchernobyl :
a écrit :
Risques d’effets pour la santé liés à un accident nucléaire au Japon : les faits concernant les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl
Les Faits scientifiques relatifs aux conséquences sanitaires de l’accident d Tchernobyl, ont fait l’objet d’un rapport scientifique de consensus produit en 2006 par le Forum Tchernobyl : “Chernobyl’s legacy: Health, Environmental and Socio-Economic Impacts”
Un résumé fidèle rédigé dans un langage accessible en a été réalisé par GreenFacts :
http://www.greenfacts.org/fr/tchernobyl/index.htm
En bref, la confusion entourant l’impact de l’accident s’est traduite par des affirmations exagérées avançant que des dizaines voire même des centaines de milliers de personnes seraient mortes des suites de l’accident. En réalité,selon le rapport, le nombre de morts qui peut être attribué à la radiation de Tchernobyl est bien moins lourd. Vingt-huit membres du personnel d’urgence sont morts du Syndrome d’Irradiation Aiguë (SIA), 15 patients sont morts d’un cancer de la thyroïde et on estime que le bilan de Tchernobyl parmi les 600 000 personnes ayant subi les plus fortes expositions pourrait atteindre approximativement 4000 morts parmi les 600 000 personnes ayant été le plus exposées Plus en anglais…
Depuis l’accident, quelque 600 000 personnes ont participé aux diverses opérations d’urgence, de confinement, d’assainissement et de remise en état du site, mais seulement une petite partie d’entre elles seulement a été exposée à des niveaux de radiation dangereux. Ceux qui ont reçu les plus fortes doses de radiation sont les membres des équipes d’intervention d’urgence et du personnel de la centrale qui se trouvaient sur le site durant les premiers jours de l’accident (environ 1000 personnes).
Il n’existait en 2006 , selon le rapport, aucune preuve convaincante que Tchernobyl ait accru le nombre de cas de leucémie ou de cancer solide dans l’ensemble de la population des régions contaminées, sauf les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants.
Parmi ceux qui étaient enfants ou adolescents au moment de l’accident, des milliers ont développé le cancer de la thyroïde, à cause de l’exposition à l’iode radioactif. La plupart de ces cancers ont été traités avec succès. Parmi les travailleurs exposés à de plus fortes doses de rayonnement radioactif, cette exposition a également contribué à une augmentation du nombre de cas de certains types de leucémie et de cancers solides, et peut-être de maladies cardiovasculaires et de cataractes. De futures études analytiques devraient pouvoir clarifier cela. Plus en anglais…
Contexte
Il y a près de 25 ans, l’explosion survenue le 26 avril 1986 dans l’un des réacteurs de la centrale nucléaire et les incendies consécutifs qui ont duré pendant 10 jours. Cela a engendré une cascade d’évènements se soldant par une série d’explosions puis d’incendies qui endommagèrent sévèrement le bâtiment abritant le réacteur, qui détruisirent complètement le réacteur lui-même. Ces événements se sont traduits par le rejet dans l’environnement de quantités énormes de substances radioactives et par la formation d’un nuage radioactif qui s’est répandu sur une bonne partie de l’Europe. La contamination la plus importante s’est produite autour du site à proximité du réacteur dans des régions qui font aujourd’hui partie de la Biélorussie, de la Russie et de l’Ukraine.
La région la plus proche du réacteur a été la plus gravement touchée et les 116 000 personnes qui y habitaient ont été évacuées peu après l’accident.Plus de cinq millions de personnes résident encore dans des régions considérées comme ‘contaminées’ par les substances radioactives émises lors de l’accident de Tchernobyl1.
Voir le résumé complet du GreenFacts Digest :
http://www.greenfacts.org/fr/tchernobyl/index.htm