a écrit :
J'ai craqué, je discute maths avec Shadok ! Je vais me ridiculiser, mais tant pis.
Top. Trop tard, c'est déjà fait: c'est pas des maths. Ou alors l'orthographe est de la littérature. Mais bon, comme c'est toi, je vais faire un effort et parle de ce sujet ennuyeux qu'est l'orthographe. Euh, pardon, le calcul de fractions.
a écrit :
Si avec 400 % d'augmentation, on passe de 100 à 500, selon le calcul habituel en stats, pour avoir 400 % d'augmentation de plus
Le "de plus" est-il là pour faire redondance ou pour bien montrer que c'est additif?
a écrit :
, il faut passer de 500 à 2500 :
(2500 - 500)/500 x 100 = 400 %.
Déjà, au sens strict, ton égalité est fausse, il faudrait écrire:
(2500 - 500)/500 x 100 = 400
ou
(2500 - 500)/500 = 400%
Mais sinon, pour avoir une progression harmonique constante exprimée en pourcentage du chiffre de départ, il faut faire... un calcul dont tout le monde se tape, et qui n'a aucune signification ici, exprimé en pourcentages ou pas. C'est ça le problème. Ton calcul ne sert à rien (à moins que ce soit un plaisir de retourner deux fois des chiffres).
a écrit :
Pour reprendre ses termes, c'est la seule utilisation raisonnable du concept de taux d'accroissement, ou pourcentage d'accroissement,
Non, c'est un calcul. On peut en faire une infinité d'autres, et s'ils ne représentent rien physiquement, ils n'ont aucun intérêt dans ce cadre. Ça n'a rien de raisonnable. Or, sur cet exemple, c'est précisément ce qui se passe. Alors, je veux bien que chaques fois que croises un chiffre avec un % derrière, tu calcules par réflexe ce que tu appelles un "pourcentage d'accroissement", mais j'ai peur que ça ne t'avance que dans très peu de cas.
Par ailleurs, ce réflexe te fait prendre pour des "pourcentages d'accroissement" des choses qui n'en sont bien évidement pas, comme dans l'article plus haut: ça n'aurait aucun intérêt de calculer le "pourcentage d'accroissement" sur une quantité comme ça, ils ont donc donné le rapport à la quantité de départ directement (c'est tout de même plus simple), mais toi, tu l'as lu directement comme ... un "pourcentage d'accroissement", et c'est parti...
a écrit :
tel que l'utilisent couramment l'INSEE les économistes, les sociologues, et les élèves qui passent ou ont passé un bac ES (ex-bac B ).
S'ils l'utilisent pour n'importe quoi, ils ont tort.
a écrit :
L'ambiguité vient peut-être du mot "pourcentage" qui exprime un rapport, exprimé en une fraction dont le dénominateur est 100. Que cette fraction représente un coefficient multiplicateur ou autre chose, c'est un nombre.
Oui, bien sûr, c'est un nombre, mais pourquoi décide-t-on tout d'un coup de l'écrire comme une fraction à dénominateur 100? C'est ça le problème. C'est parce que ça peut être pratique pour visualiser, parfois. Mais ça ne te viendrait pas à l'idée de dire: "j'ai acheté 400% carottes ce matin au marché". Alors, non, ce n'est pas qu'un nombre. C'est un nombre, écrit d'une certaine manière, et qui s'utilise pour désigner un rapport (
multiplicatif ) à une quantité de départ ou de référence, pas pour désigner un nombre abstrait. Même dans ton calcul de taux, le résultat est précisément un
rapport au premier chiffre. Et comme tu peux le voir à ton erreur (d'inattention) dans le calcul plus haut, même toi, tu ne vois pas ça comme "un simple nombre".
Bref, tout ça pour dire que cette manière de calculer des tas de taux bizarres dès qu'on voit un signe % entretient l'idée qu'il y a quelque chose de complexe dans un pourcentage, alors que ça n'a tout simplement aucun rapport avec les pourcentages.