pub pour les pseudo médecines

par **bibby** » 03 Oct 2006, 19:45

Je n'étais pas au courant de tout ce qui gravite autour de l'ostéopathie, et c'est vrai qu'il y a des concepts absurdes
je ne connais qu'un ostéopathe, pour ce qui est des problemes de vertebres c'est impressionant je vous assure. C'est pas un simple massage justement, il me manipule, j'entends des "cracs" de temps en temps, ça fait d'ailleurs un peu mal
mais après c'est vraiment en place, comme avant. Plus aucune douleur. Je ne crois pas que les kiné soient formés pour manipuler commes les ostéopathes

Dans ce domaine particulier l'ostéopathie est géniale !
Rien que pour ça je ne classerais pas l'ostéopathie avec d'autres "medecines" qui n'ont aucun effet comme l'homéopathie.

Après je ne m'aventurerais pas à parler des problèmes de viscères résolus par l'ostéopathie :D

par **Sterd** » 03 Oct 2006, 20:16

Il y a des kinés-ostéopathes et des médecins-ostéopathes, comme il y a des médecins-homeopathes. Le kiné-ostéopathe qui te fait des massages fait son boulot de kiné. En revanche quand il fait de l'ostéopathie, c'est un vulgaire charlatan.

par **amanda** » 03 Oct 2006, 20:23

Ben en fait je suis pas étonnée que cette affiche se trouve sur un panneau d'info de la DRH: les osthéo sont trés à la mode et surtout ils soignent miraculeusement et à un prix fou, des douleurs liées directement aux conditions de travail, pour le travail sur poste info par exemple et les désormais tristement célèbres troubles musculos squelettiques (TMS).
Alors il est vrai que par exemple dans ma boite des collègues font leur visite régulière chez l'osthéopathe, ça soulage, on va mieux et on oublie le fond du problème: la posture de travail liée à la radinerie des boites qui ne veulent pas aménager le postes de travail. Alors certainement que bientôt on nous dira que les troubles de la vue ne sont pas liés au travail sur écran, aux cadences etc et qu'une simple imposition des mains sur le front par un spécialiste réputé suffira largement à guérir ce trouble, va savoir...
D'ailleurs de nombreuses complémentaires santé proposent actuellement un forfait "médecines douces" (osthéopathie, acupuncture, homéopathie et autre chiropractie) inclu dans leurs prestations et allant de 200 à 600 euros par an et bien souvent pas en option, on prend le tout ou rien.
D'autre part lorsqu'on se fait prescrire des séances de kiné par son médecin, il est tout à fait envisageable d"échanger" 2 ou 3 séances de kiné contre une d'osthéo, pour peu que le kiné soit aussi osthéopathe moyen détourné de se faire rembourser la séance par la sécu et pour les kiné osthéo de se faire plus de fric sous pretexte qu'ils mettent en oeuvre une technique qui relève plus de la charlatanerie qu'autre chose.

par **Faber** » 04 Oct 2006, 09:02

a écrit :Ca devient par contre très problématique pour des affections plus graves quand ces profiteurs de la santé proposent des soins soi-disants alternatifs aux véritables traitements qui existent.

pas completement d'accord avec ca. Pour la simple raison qu'il existe très peu de charlatans qui se penchent sur des affections plus graves, et pour cause ce n'est pas là leur fond de commerce !

C'est au contraire en utilisant à fond la suggestion (comme tu le soulignes au début de ton message) pour des troubles bénins que le "pouvoir" de ces gens s'insinue de plus en plus dans la société... donc à mon sens, le vrai problème, c'est le trait d'égalité tiré entre la medecine et la pseudo-medecine, y compris et surtout pour les troubles bénins...

a écrit :Je ne crois pas que les kiné soient formés pour manipuler commes les ostéopathes

comme les ostéopathes j'en sais rien, mais mieux que les ostéophates, c'est absolument certain !

par **SiliciumMind** » 07 Oct 2006, 17:32

a écrit :D'ailleurs de nombreuses complémentaires santé proposent actuellement un forfait "médecines douces" (osthéopathie, acupuncture, homéopathie et autre chiropractie) inclu dans leurs prestations

Je confirme, en lisant les dépèches d'agence de presse sur yahoo il y a quelque jours je suis justement tombé sur une pub pour ce genre d'assurance maladies privé. Sur le coup sa m'a tellement étonné que j'ai pris une capture d'écran.

par **zejarda** » 30 Oct 2006, 17:55

La revue des Parents (N°348), de la FCPE, contient un article sur l'ostéopathie.
Le titre: " Des techniques de manipulation bénéfiques, L'Ostéopathie soulage certains maux de l'enfance"".
Un article non-critique, présenatnt l'Ostéopathie "comme "médecine manuelle" fondée sur des techniques de manipulation qui prennent en compte l'intégralité de la structure corporelle du patient.""

par **Sterd** » 27 Déc 2006, 11:10

Un article dans le figaro d'aujourd'hui. Les charlatans font le forcing.

("le figaro" a écrit :L'ostéopathie, une ''révolution culturelle'' dans la compréhension du patient
Par Philippe Sterlingot, président du Syndicat français des ostéopathes..
Publié le 27 décembre 2006
Actualisé le 27 décembre 2006 : 08h47

Confidentielle dans les années 1960, la pratique de l'ostéopathie a aujourd'hui pignon sur rue : consulter un ostéopathe pour une douleur de l'appareil locomoteur, une migraine, des douleurs gynécologiques ou pour un suivi du nourrisson est devenu banal. Ce développement s'est réalisé en dehors de tout cadre réglementaire, ce qui a poussé le législateur en 2002 à reconnaître la profession d'ostéopathe par le vote de l'article 75 de la loi sur le droit des malades et la qualité du système de santé. Pour autant, sans décrets d'application, la situation est toujours confuse.

L'ostéopathe, véritable praticien de santé, agit selon une démarche intellectuelle différente du modèle allopathique ; il prend en compte le patient dans toute sa globalité. L'ostéopathe ne s'inscrit pas dans une démarche nosologique (discipline médicale qui étudie les caractères distinctifs des maladies en vue de leur classification méthodique), mais se place dans une vision systémique et plurifocale du patient.

L'ostéopathe ne traite pas la maladie organique, maladie dans laquelle des changements dans les tissus ou les organes corporels sont inhérents, mais il cherche à en identifier les signes afin de la soustraire du champ d'application de sa discipline.

L'ostéopathe veille, par son approche biomécanique de la physiologie, au maintien de l'état de santé, défini par René Dubos comme « état physique et mental relativement exempt de gênes et de souffrances qui permet à l'individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans le milieu où le hasard ou le choix l'ont placé ».

L'ostéopathie évolue ainsi en complémentarité, et non en continuité, avec la médecine allopathique, dans une interaction permanente pour l'intérêt du patient.

Selon le CREDES (Centre de recherche, d'études et de documentation en économie de la santé), devenu IRDES, « 8,5 % des adultes directement interrogés en 2002 disent avoir eu recours à un ostéopathe ou un chiropracteur au moins une fois au cours des douze mois précédant l'enquête ».

5 à 6 millions de Français consultent donc chaque année un ostéopathe, ce qui représente de 10 à 15 millions d'actes. 15 à 20 millions de nos concitoyens ont franchi le seuil d'un cabinet d'ostéopathie.

Pourtant, le système de l'assurance-maladie obligatoire ne connaît pas l'ostéopathie. Autrement dit, les actes des ostéopathes ne font l'objet d'aucun remboursement par la Sécurité sociale. Leurs usagers s'inscrivent dans une démarche volontariste de prise en charge de leur santé, alors que la plupart des soins sont remboursés. Quelques mutuelles ou assurances complémentaires ont bien compris tout l'intérêt de cette discipline en proposant à leurs ayants droit des prises en charge partielles de ces soins.

En outre, les ostéopathes ne prescrivent aucun médicament. Les manipulations, qui portent sur l'ensemble de l'organisme, présentent des risques infiniment faibles. Seuls quelques rares cas sont recensés, toujours en rapport avec une formation insuffisante ou une pratique occasionnelle. En comparaison avec la mortalité due aux anti-inflammatoires, évaluée à 3 000 décès par an en France, le risque ostéopathique est insignifiant.

La loi sur l'ostéopathie a pris acte d'une réalité sociale, celle de l'émergence d'une discipline qui s'est imposée progressivement comme une réelle profession ; la lecture des principaux sociologues qui se sont intéressés à cette thématique (T. Parsons, J.-M. Chapoulie, E. Durkheim, etc.) permet de retenir un certain nombre de critères définissant l'entité professionnelle. Ces paramètres sont parfaitement identifiables dans la profession d'ostéopathe : une formation qualifiante, des normes d'exercice convenues et contrôlées, une organisation professionnelle institutionnelle et représentative, la perception en ce sens du grand public.

Progressivement construite en France sur la base de professions de santé déjà existantes, l'ostéopathie est exercée de plus en plus souvent par des praticiens issus d'une formation initiale. Comme dans tous les états où l'ostéopathie est réglementée, celle-ci dure six ans.

Malgré tout le bienfait qu'elle apporte à des millions de Français, l'ostéopathie éprouve des difficultés à se faire une place dans l'univers très codifié de la santé. L'ostéopathie incarne une véritable révolution culturelle dans la compréhension du patient, c'est pourquoi elle se heurte au conservatisme d'une partie du corps médical, peu enclin à accueillir avec bienveillance cette vision nouvelle et actuelle du patient.

Mais les patients ne s'y trompent pas, et plébiscitent ce qu'ils ont bien identifié comme une ® évolution incontestable de la prise en charge de certains de leurs maux.

par **Sterd** » 27 Déc 2006, 11:15

a écrit :L'ostéopathe, véritable praticien de santé, agit selon une démarche intellectuelle différente du modèle allopathique ; il prend en compte le patient dans toute sa globalité. L'ostéopathe ne s'inscrit pas dans une démarche nosologique (discipline médicale qui étudie les caractères distinctifs des maladies en vue de leur classification méthodique), mais se place dans une vision systémique et plurifocale du patient.

:sygus:

Comment des types peuvent écrire des aneries pareilles sans rigoler ?

par **canardos** » 27 Déc 2006, 11:37

c'est parce que tu poses ce genre de question que tu ne pourras jamais etre osteopathe! rigoler c'est désastreux pour l'effet placebo!

tant pis pour toi!

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