a écrit : Zejarda
La réaction des compagnies d'assurance n'est pas la preuve qu'un risque sanitaire du aux ondes électromagnétiques existe, mais plutôt qu'un risque de procès aux résultats incertains existe.
- Les procès qui ont eu lieu concernent jusqu'à présent des demandes de démontage des antennes. Aucun opérateur n'a été, du moins à ma connaissance, condamné à verser des indemnités à des malades affirmant que les antennes sont à l'origine de leur pathologie. Dans le cas du démontage, les assureurs ne versent donc pas d'indemnités.
-Dans l'avenir, en effet, il pourrait y avoir des procès entrainant des indemnités. Mais, pour cela, il faudrait tout de même que le lien de cause à effet soit prouvé.
On peut douter que des juges condamneraient sur une simple présomption, sans confronter des avis d'experts etc.
Les raisons des jugements ordonnant les démontages sont tout autres : les juges estiment que le débat scientifique n'est pas tranché et que, par conséquent, cela rentre dans le cadre de loi sur le principe de précaution reconnu par la constitution. Les juges n'affirment pas qu'il y a un risque, mais qu'il pourrait y en avoir un et que l'inquiétude des gens est légitime.
Alors, bien entendu, l'attitude des assureurs ne prouve pas qu'il y a un risque sanitaire. Leur attitude prouve qu'ils redoutent un risque et estiment que le débat scientifique n'est pas tranché, comme les juges. Si les choses étaient claires et limpides, ils n'auraient aucune raison de refuser d'assurer les antennes relais. Et on peut tout de même penser que, leurs intérets étant en jeu, les assureurs s'informent sérieusement et ne se contentent pas d'écouter quelques charlatans.