le big bang

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Gaby » 01 Avr 2005, 23:20

[quote=" (totore @ samedi 2 avril 2005 à 00:12"]
Pour aider à la compréhension des lecteurs, je poste queques information de base pour comprendre .

[b]Les années Big Bazar[/b]
En 70, Michel Fugain revient sur le devant de la scène avec une comédie musicale "Un enfant dans la ville", suivi de l'album puis du film.

En pleine période baba-cool et post-soixante-huitarde, il décide de monter une troupe. Nous sommes en 72. Ce sont les débuts du très célèbre Big Bazar, soit onze musiciens-chanteurs-danseurs et quinze personnes en plus pour l'organisation. Jusqu'à la fin de l'année 76, la bande va écumer les routes de France et égrener quelques incontournables tubes comme "la Fête", "Fais comme l'oiseau", "Tout va changer" ou "les Acadiens". Leur succès est immense.

Après un début de décennie euphorique où les valeurs communautaires et entreprenantes pouvaient trouver leur place, la seconde partie des années 70 voit débarquer le mouvement punk et son "no future". Les mentalités changent et le Big Bazar paraît un peu décaler dans le paysage musical. Ce décalage est fortement ressenti au sein de la troupe et ses membres décident d'arrêter.

Michel Fugain se lance en 77 dans une aventure de grande envergure. Avec quelques membres du défunt Big Bazar, il organise une grande fête populaire au Havre en Normandie, "Juin dans la rue". Quelques 800 artistes se produisent devant 50.000 spectateurs et un disque est enregistré à cette occasion, sur lequel d'ailleurs, on trouve un titre devenu célèbre au fil du temps, "Chiffon rouge". Il prolonge cette expérience avec la "Compagnie Michel Fugain" pendant encore deux années.

Un peu désabusé, Michel Fugain trouve une nouvelle idée et va s'installer en 79, à Nice dans le sud de la France : il monte un atelier-école, au studio de la Victorine et aide des artistes en herbe à développer leur potentiel.

Deux ans plus tard, n'abandonnant pas pour autant ses activités auprès des jeunes, il se lance dans l'animation télé avec une émission "Fugue à Fugain". Il ne gardera pas un très bon souvenir de cette expérience.

Toutes ces Michel Fugain, cela constitue une force potentielle dispersée. Il faut que cette augmentation soit substancielle et non symbolique ou de pure forme.
Gaby
 
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Message par shadoko » 01 Avr 2005, 23:47

a écrit :
a écrit :
Conclusion. Il faudra encore attendre pour savoir si le big bang est vraiment la bonne théorie ou pas, mais ce n'est pas par des raisonnements sur l'impossibilité d'avoir un temps zéro qu'on le démolira.


Alors là, si le temps zéro a existé à un moment ou à un autre, qui peut m'expliquer comment il est sorti de son état?


Relis mon message: j'y dis précisément que les modèles d'univers avec big bang ne prétendent justement pas qu'il y a eu un temps zéro. C'est pour ça qu'on ne les démolira pas avec: "qui peut m'expliquer comment il est sorti de son état?". Faut pas leur faire dire ce qu'elles ne disent pas, c'est tout.

a écrit :
Les curés abusent de la théorie du big-bang? ( et ils ont de bonnes raisons pour le faire, la dite théorie les à littéralement armée "scientifiquement") On hausse les épaules et on se contente de dire (sottovoce) la théorie a été malinterpretée...

Mais non, je ne hausse pas les épaules. Je trouve ça complètement réac de se servir d'une telle théorie pour justifier dieu. Mais je ne jette pas la théorie pour autant si elle ne dit pas ça! Où alors, à ce compte, il fallait jeter la théorie de la gravitation de Newton parce qu'il était alchimiste, ou les lois de Kepler parce qu'il était mystique!

a écrit :
Ces conséquences politiques et idéologiques de la dite théorie sont balayés avec le revers de la mains,

Non, je ne balaie pas d'un revers de la main. Evidement, à toutes les époques, il faut lutter contre les idées réacs et déistes. Mais pas avec de mauvaises raisons. Si ça vient de la théorie elle même, soit, mais sinon, il ne faut pas le raconter, ça ne sert à rien. C'est de ça qu'on discute, là.

Tu disais toi même sur un autre fil sur la psychanalyse qu'il fallait la regarder objectivement et non pas se focaliser sur le fait que Freud était un petit bourgeois dans une société réac. (même si c'est vrai). C'est exactement pareil. Sérions les problèmes.

a écrit :
On s'amuse des temps zéro, ou tout proches;

Non, tout proches seulement, pas de temps zéro. C'est là qu'est toute la nuance.

a écrit :
Mais, qui malinterpréte? Les scientifiques qui ne savent rien dire d'un proche début, ou ceux qui inventent des univers bébé,des dimensions à la onzième, des super cordes , des passages entre les univers; tout cela avec un sérieux d'opérette comique, dont profitent ceux qui veulent garder coute que coute ce modèle mathématique mais toujours renversé par les observations

Mais parmis les scientifiques sérieux, personne ne veut garder "coûte que coûte" ce modèle. Il se trouve que pour le moment, c'est celui qui cadre le mieux avec les observations, justement, notamment de l'expansion de l'univers (qui semble tout de même assez incontesté depuis 70 ans et les découvertes de Hubble). Si tu as mieux, pas de problème (ou si tu connais quelqu'un qui propose mieux). Tu as entendu parlé de théories alternatives?

Et quand aux super-cordes, franchement, je ne vois pas ce que tu leurs trouve de particulièrement risible. C'est une théorie qui se veut assez générale, mais qui n'a pas trop reçu de confirmation expérimentale (ni d'infirmation). Mais quoi de risisble là-dedans?

a écrit :
on fait avec, tout en maugréant tout bas que ce n'est pas exactement un début, que Dieu n'a rien à faire la-dedans (sans expliquer que est ce que aurait avant ce temps très court. (et ce n'est pas la même chose que la température K vu q'il s'agit d'un évenement histoirque, qui se passe bien dans le temps)

C'est effectivement du temps qu'il s'agit pour le big bang, mais c'est [BF] exactement [/BF] le même raisonnement que pour la température et le zéro absolu qui n'est pas atteint mais approché aussi près qu'on veut. Le terme technique est "limite".

a écrit :
Parce que voici le fond de la question. Les matérialistes et les idéalistes sont bien divisés sur cette question et tant comme les uns propsoent une matière infinie dans le temps et l'espace; les autres partent toujours d'un principe créateur pour la matière. Face à cette question,

Non, pas face à cette version peu claire de la question. D'un côté principe créateur, de l'autre pas, je suis d'accord. Mais affirmer qu'avec l'absence de principe créateur vient "une matière infinie dans le temps et l'espace", je ne suis plus d'accord:
-une matière, oui.
-infinie, tout dépend de ce qu'on entend par là (en masse? en taille? qu'on peut diviser infiniment? qui occupe une place infinie dans l'espace? qui effectue une infinité de combinaisons au cours du temps? etc...)
-dans le temps et l'espace, oui.

Mais la question c'était eux, sont-ils infinis?

Je crois que tu confonds: infini en taille (ou en durée) et sans bord (sans début, sans fin). Ce sont deux notions qui sont bien distinctes, même si ce n'est pas évident. Et autant on peut dire sans crainte qu'il n'y a pas de bord à l'espace et au temps (donc pas de créateur, pas d'après le bord), autant on ne sait rien (et ça n'est pas résolu par la philosphie) sur la finitude de l'espace et du temps.

Pour conclure: pas de quartier avec les théories déistes, mais pas de faux procès à celles qui sont utilisées par des escrocs (qu'il faut dénoncer, ainsi que les raisons de classes qui les poussent, je suis d'accord avec toi, c'est important).


shadoko
 
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Message par shadoko » 02 Avr 2005, 00:05

Excuse-moi, Caupo, nos messages se sont croisés.

Je rajoute donc à ton dernier message:

a écrit :
Ce qui te semble un gros délire c'est peut-être une redaction trop mauvaise, mais ne pas comprendre que tout phenomène est "infini" dans le sens ou sa connaissance complete, absolue est impossible (on trouvera topujours quelque chose, et par les élements qu ila composent et par ses determinants) me semble une idée simple.

Oui, et je suis bien d'accord avec. Et comme tu dis, c'est assez bien détaillé dans Matérialisme et Empiriocriticisme, par exemple.

a écrit :
Je suis allé trop vite et pensant que c'étaient des choses connues, j'ai sauté de suite à la théorie de la connaissance qui complète la raisonnement ci-dessus exposé.

Non, tu n'es pas allé trop vite. Tu as assimilé deux chose qui n'ont rien à voir, à mon sens, à savoir
1. le caractère de plus en plus précis de nos connaissances sans jamais atteindre le la connaissance totale (on y tend...), et
2. des caractéristiques physiques de l'espace et du temps.

a écrit :
Ce qui ce trouve chez Engels et tous les marxistes est "le mouvement comme forme d'existence de la matière" dont découlent l'unité indissociable du temps, de l'espace, du mouvement et de la matière. Anti-Dühring.

Oui, je suis d'accord avec ça aussi.

a écrit :
a écrit :
Si c'est encore pour l'infinitude de l'espace, ce n'est pas le cas. Cette question n'est pas tranchée.


Philosophiquement, oui; et par les matérialistes et par les idéalistes. J'ai expliqué cela dans un autre message. Si la matière est infinie,
nécessairement le temps, le mouvement (bon ceci je ne vois pas qui peut le discuter à part un fidéiste) et l'espace le sont aussi. C'est ce que postule le matérialisme dialéctique, le marxisme.

A cela, j'ai répondu dans le message précédent: la matière est infinie, ça n'est pas assez précis. Quels caractères de la matière sont infinis?

Sinon, je le redis, mais si tout est infini, une table a une taille infinie.

Et je ne pense pas que le marxisme postule que l'espace est infini (en taille), par exemple. Je pense que Marx et Engels ne se sont pas avancés là-dessus. Si tu me montrais où? Et de toutes manières, s'il l'avaient fait, je pense que ce serait une erreur, que ce n'est pas un principe du matérialisme dialectique.

a écrit :
Pour Einstein, le temps était une hypothèses reversible. A l'enterrement d'une de ses amies, il a dit clairement que le présent le futur et le présent ( qui est ephemère) n'étaient qu'une illusion très largement partagée, mais une illusion que les scientifiques (lui) savaient erronnée.

Tu noteras que même s'il a dit ça, ça n'implique nullement que cette "illusion" peut se parcourir dans les deux sens.

a écrit :
Je te trouverais la citation exacte si tu veux.

Je veux bien.

a écrit :
Pour finir, et pas que pour toi, je ne fume pas.

Moi non plus, et d'ailleurs, j'aime pas la moquette. :hinhin:
shadoko
 
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Message par com_71 » 02 Avr 2005, 00:39

L'infinitude du temps chère à Caupo ne poserait-elle pas au bon sens populaire autant d'énigmes philosophiques que sa finitude (sans doute relative) qu'il exècre ?

En voici une : le monde venant de l'infini passé, comment se fait-il que la vie n'y existe pas avec des possibilités infinies dans tous les domaines ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 02 Avr 2005, 12:53

(com_71 @ samedi 2 avril 2005 à 02:39 a écrit : L'infinitude du temps chère à Caupo ne poserait-elle pas au bon sens populaire autant d'énigmes philosophiques que sa finitude (sans doute relative) qu'il exècre ?

En voici une : le monde venant de l'infini passé, comment se fait-il que la vie n'y existe pas avec des possibilités infinies dans tous les domaines ?

Puisqu'il le faut :spamafote: , précisons qu'il ne s'agissait que d'invalider les raisonnements inspirés trop directement par le "bon sens populaire", pas de valider pécisément cette question.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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