Réchauffement climatique

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par luc marchauciel » 21 Mars 2010, 18:14

ça n'a pas loupé : le NPA n'a pas manqué de publier papier pour se mêler du débat scientifique. Papier qui a la particularité d'être totalement et intégralement dépourvu du moindre argument scientifique, et qui renvoie sur le fond à... un autre site militant, "Europe solidaire", mais sans donner de lien vers un article précis. Du coup, j'ai fouillé sur ce site, et je n'ai trouvé aucun article qui s'efforçait de répondre - comme annoncé par le NPA - à la plupart des arguments des climato-sceptiques.

a écrit :
Climat : les « climato-sceptiques »
dimanche 21 mars 2010

Les « climato-sceptiques » seront là aussi longtemps que la planète continuera de chauffer.

Régulièrement, les climato-sceptiques reviennent sur le devant de la scène, propulsés par des médias en manque de contradicteurs sur un enjeu de société majeur : le dérèglement climatique. Ils crient au complot des élites, à l’imposture, se glissent dans chaque petite faille qu’ils peuvent détecter alors que les scientifiques disposent d’un ensemble de données convergentes qui prouve que la menace est réelle.
S’il y a complot, il faudra nous expliquer comment le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui fait autorité en la matière, a réussi à embarquer les 194 pays membres depuis plus de 20 ans ! Rappelons que chaque rapport du Giec fait l’objet d’un vote en assemblée plénière : à ce jour, tous les rapports ont été votés à l’unanimité, même par les États-Unis ou l’Arabie saoudite qui n’ont pas particulièrement intérêt à ce qu’on dénonce les méfaits des hydrocarbures.
Les climato-sceptiques avancent des arguments peu étayés et souvent faux1. Ils jouent sur le fait que la science progresse par des débats et des théories qui peuvent se contredire. Pourtant la compilation des données scientifiques a permis de créer des modèles climatiques capables de rendre compte des évolutions du passé. Et de rapport en rapport, les tendances climatiques prévues par les simulations informatiques du Giec se révèlent justes…

Le débat glisse donc du terrain scientifique à celui de l’idéologie : pour ceux qui ne veulent rien changer, il s’agit de croire et de faire croire, que l’on pourra rester assis sur la branche que l’on est en train de scier.
De fait, le dérèglement climatique est une très mauvaise nouvelle pour le système et ses promoteurs. Les libéraux qui vivent le monde comme un terrain de jeu et d’enrichissement mettant à disposition les ressources naturelles et les êtres humains, ne peuvent voir que d’un mauvais œil une réalité qui invite à la modération, voire à l’abstinence pour certaines productions.

Par conséquent, la tentation est très forte de nier le réchauffement climatique, car c’est une donnée qui s’oppose à leur stratégie de vie. S’équiper d’œillères rend alors possible la fuite en avant. Ne pouvant plus aujourd’hui nier le réchauffement sans se discréditer (ce qu’ils ont pourtant fait pendant longtemps), ils nient maintenant l’implication des activités humaines dans le processus ou, à bout d’arguments, la dangerosité d’un basculement climatique.
Le succès que les négateurs rencontrent auprès d’une partie importante de la population est inévitable. Le désir de ne pas remettre en question ses conditions de vie quand on s’en satisfait est vieux comme le monde. Et la perspective d’un avenir incertain n’est pas facile à accepter.

Car la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre suppose de repenser radicalement nos modes de production. Cette transition, pour qu’elle soit à la hauteur des enjeux, implique un véritable bouleversement de nos modes de vies. Certains pensent pouvoir le faire par une simple reconversion du système au moyen d’un capitalisme vert. Nous pensons que l’impératif de diminution de 75 % des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés ne sera pas réalisable en maintenant la logique d’accumulation propre au capitalisme.
L’heure de comprendre que nous butons sur les limites de la biosphère a largement sonné. Le réchauffement climatique n’est qu’un des aspects de la crise écologique globale (chute de la biodiversité, pollutions, surexploitation des stocks, dégradation des sols…). Il est évident que cette crise va servir de prétexte pour nous imposer des restrictions qui ne servent qu’à entretenir un système en faillite.

Mais ne nous trompons pas de combat : il faut lutter contre les réformes injustes et inefficaces comme la taxe carbone, mais nous devons comprendre en parallèle que la transformation de la société ne pourra pas se faire sans une redéfinition des rapports entre les sociétés et leur environnement. Cette donnée nous impose de sortir du productivisme et de la surconsommation qui découle de la logique du « toujours plus » inhérente au capitalisme. Cette évolution ne pourra pas se faire sans justice sociale, car on ne pourra pas demander à certains de changer de mode de vie si d’autres continuent de dilapider les ressources.

En matière d’écologie, le programme du NPA pourrait se résumer ainsi « Protéger les ressources - Partager les richesses ».
Pierre Kohmiju
1. Pour des réponses à la plupart des arguments des climato-sceptiques, se référer au site www.europe-solidaire.org
luc marchauciel
 
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Message par Remi » 21 Mars 2010, 23:40

a écrit :le NPA n'a pas manqué de publier papier pour se mêler du débat scientifique. Papier qui a la particularité d'être totalement et intégralement dépourvu du moindre argument scientifique


Le npa n'est pas un organe "scientifique", mais bien un organe "politique". Et cette question du climat est bien directement politique (puisqu'elle met en cause radicalement une des bases du capitalisme, celle de l'accumulation à outrance, et de l'utilisation de l'énergie sans contrôle ni centralisation)

Le problème est que "la science" et "la politique" ont tous les deux des rapports évidents dans une société de haute technologie. Maintenant, on doit faire la différence entre "science" et "politique". L'une d'elle concerne la recherche de lois objectives. L'autre, des choix de société. Mais quand la science prétend se méler de choix de société, ou la politique de vérités objectives et de lois démontrées, il y a quelque chose qui cloche.

a écrit :C'est de ça dont il est question, de la contribution déterminante ou pas des émissions de CO2 par rapports aux variations naturelles du climat. Je te ferai remarquer que je n'ai pas la prétention de me prononcer, je me contente de souligner, référence à l'appui que le consensus n'existe pas.

Le consensus n'existe pas par définition dés lors que le sujet ouvre à polémique. Il n'y a pas consensus pour les ogm, pas consensus pour l'homéopathie, pas consensus pour le nucléaire, pas consensus pour les nanotechologies[QUOTE], pour ne prendre que quelques exemples de polémiques "science/politique". Pour autant, il y a bien dans chacun de ces sujets des faits matériels incontestables.
Remi
 
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Message par com_71 » 22 Mars 2010, 02:18

(Remi @ dimanche 21 mars 2010 à 23:40 a écrit : pas consensus pour l'homéopathie,

il y a un fait, pas une molécule active dans leurs pilules.
le reste, pff...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par luc marchauciel » 22 Mars 2010, 10:55

Rémi, tu dis :

a écrit :"Il n'y a pas consensus pour les ogm, pas consensus pour l'homéopathie, pas consensus pour le nucléaire, pas consensus pour les nanotechologies"


Tu peux préciser en quoi il existe un débat scientifique (et pas un débat de société) sur ces thèmes ? Quels sont les tenants et les aboutissants de ce débat, quelles sont les théories qui s'affrontent ?
Bon, évidemment, c'est sur la question de l'homéopathie que je suis tout particulièrement curieux d'en savoir plus (mais sur les autres questions aussi)
luc marchauciel
 
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Message par luc marchauciel » 22 Mars 2010, 11:05

Ce matin, sur son blog, en répondant à un papier de la Libre Belgique, Benoît Rittaud répond de fait au papier du NPA (noter la similtude de bla bla désincarné entre le militant du NPA et l'agrégé de philosophie) :

a écrit :
Le « déni » climatique
By Benoît Rittaud

Un lecteur belge m’a écrit pour me dire qu’il a été « passablement énervé » par une tribune libre parue le 19 mars dans La Libre Belgique. Intitulée « Quand le climato-scepticisme rassure », elle est signée de Jean-Jacques Delfour, présenté comme agrégé de philosophie. Cette tribune, qui affirme que la « tempête médiatique » conteste « sans arguments probants » le carbocentrisme du GIEC, s’interroge sur les « fondements de ce déni. » Les réponses proposées ne sont pas d’ordre scientifique mais « politique, moral, psychologique et culturel ». Une phrase me semble bien résumer l’ensemble :

Le climato-scepticisme est motivé non pas tant par des raisons scientifiques que par le souci normal d’éviter des angoisses pénibles ainsi que par le désir de protéger la jouissance.

Il y a une part de vrai dans cette affirmation. Si le GIEC m’avait convaincu de la validité du carbocentrisme, je crois qu’à l’heure qu’il est je serais terrorisé par ce qui nous attendrait. Amis sceptiques, nous devons le reconnaître : certains des ressorts psychologiques nous ayant conduits sur la voie du scepticisme sont certainement liés au refus de devoir faire face à la crainte de l’avenir.
Là où je diverge, c’est lorsque Jean-Jacques Delfour estime que ce point, avec quelques autres du même genre, est suffisant pour discréditer le climato-scepticisme dans son ensemble. Si un tel raisonnement est certes courant chez les carbocentristes, il est tout de même assez étonnant de le retrouver sous la plume d’un agrégé de philosophie.

Une grosse faille de ce raisonnement est que celui-ci pourrait se reformuler à peu près de la même manière pour justifier la peur du jugement dernier. Cet article s’inscrit dans le cadre désormais classique, et exploité à l’envi par les alarmistes du climat, de l’apologie de la peur. Autrefois considérée comme l’expression de la lâcheté, et à ce titre moralement réprouvée, la peur est désormais un sentiment non seulement légitime, mais estimable et valorisé. Aujourd’hui, de façon paradoxale, la peur est vue comme la marque du courage et de la dignité : elle dénote, croit-on, le courage de voir le monde tel qu’il est, c’est-à-dire fondamentalement mauvais et devant lequel tout homme digne de ce nom ne peut être que saisi de répulsion et de crainte. Le fait que la peur climatique s’inscrive dans cette tendance purement psychologique, sans fondement scientifique particulier, ne constitue pourtant évidemment pas une preuve contre le GIEC, alors même que, selon le mode de raisonnement de Jean-Jacques Delfour, il semblerait qu’il en soit une.

Tout aussi grave est le fait que l’article ne tient pas compte non plus de la fascination irrationnelle qu’exercent depuis toujours les annonces d’apocalypses. Des Anabaptistes du seizième siècle au Millerites du dix-neuvième, les exemples sont innombrables de groupes d’individus convertis à une foi inébranlable en la proximité de la fin du monde. Ainsi, parallèlement au tropisme qui nous conduit parfois à refuser de voir les malheurs existe aussi un tropisme contraire, qui nous attire vers les histoires de catastrophes. Il est donc abusif d’invoquer notre tendance au déni des malheurs sans examiner de près la région de notre psychologie où règne cette tendance, ainsi que celle où règne la tendance contraire. Sans un tel examen, l’argument est tellement simpliste, tellement facile, qu’il perd tout intérêt. Le fait qu’il soit pourtant employé à tour de bras montre que la réflexion extra-scientifique sur la question climatique a encore du chemin devant elle.


http://lemytheclimatique.wordpress.com/201...tique/#more-656

luc marchauciel
 
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Message par Gédéon Bourbaki » 22 Mars 2010, 15:47

(Remi @ dimanche 21 mars 2010 à 23:40 a écrit :
Le consensus n'existe pas par définition dés lors que le sujet ouvre à polémique. Il n'y a pas consensus pour les ogm, pas consensus pour l'homéopathie, pas consensus pour le nucléaire, pas consensus pour les nanotechologies[QUOTE], pour ne prendre que quelques exemples de polémiques "science/politique". Pour autant, il y a bien dans chacun de ces sujets des faits matériels incontestables.

On ne parle pas de la même chose. "Polémique" en général ne renvoie pas aux exemples données , c'est différent de la notion d'absence de consensus en science: exemple, puisque tu cites l'homéopathie, il peut y avoir polémiques menées par certains groupes au nom de la "liberté thérapeutique", mais le statut des pseudomédecines ne fait aucun doute....

Dans le cas du réchauffement climatique, l'ampleur, la caractère exptionnel ou non, et l'origine font l'objet de controverses sceintifiques, n'ont pas encore abouti à un consensus, le problème est justement que le débat scientifique est parasité des polémiques politiciennes.

Savoir si la terre s'est effectivement réchauffé de tant , si c'est d'une ampleur historique, s'il y a une origine anthropique ou dans quellle proportion est une question qui doit être réglée par la seule science : le débat ne doit être pollué ni par les verts (ni par les rouges / verts) ni par les bleus etc...
Gédéon Bourbaki
 
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Message par Dorvek » 24 Mars 2010, 15:24

(Gédéon Bourbaki @ lundi 22 mars 2010 à 15:47 a écrit :

Savoir si la terre s'est effectivement réchauffé de tant , si c'est d'une ampleur historique, s'il y a une origine anthropique ou dans quellle proportion est une question qui doit être réglée par la seule science : le débat ne doit être pollué ni par les verts (ni par les rouges / verts) ni par les bleus etc...

Le débat est tranché depuis longtemps; c'est même exclusivement pour cela qu'a été créé le GIEC, donc si vous êtes pas d'accord avec la "science officielle", il va bien falloir vous en trouvez une autre, ou cessez de vous réclamer de la science, pour plus de lisibilité...

Quant au mathématicien qui écrit un livre sur le climat, il a autant de pertinence qu'un climatologue qui penserait avoir démontré la quadrature du cercle (prouvée indémontrable à la fin du 19e siècle, mais il y a encore des fadas qui pensent l'avoir démontrée aujourd'hui, et, comme de bien entendu, ils se croient plus intelligents que la "science officielle"...)

Pendant ce (mauvais) temps: http://www.lemonde.fr/planete/article/2010...20976_3244.html






Dorvek
 
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Message par Gédéon Bourbaki » 24 Mars 2010, 17:47


1.
a écrit :Dvorek : Le débat est tranché depuis longtemps;

J'ai donné des références précises qui tendent à prouver que justement, le débat n'est pas tranché depuis longtemps.
cf mon post du vendredi 19 mars 2010 à 15:21.

Le consensus affiché par le GIEC n'en est pas un, point barre. Récemment, le nombre de publications peer-reviewed conformes aux thèses du GIEC dépassent tout juste la moitié des publications scientifiques.

Es-tu capable de reconnaître un fait plutôt que d'accuser les gens de vouloir faire de la "science alternative" ?




2.
a écrit :c'est même exclusivement pour cela qu'a été créé le GIEC

Le GIEC n'a pas été créé pour ça (fort de ce qui était établi...) , il avait pour mission d'étudier les changements climatiques (NB ; le terme originel de changement et non réchauffement n'est pas du tout anodin) et l'effet éventuel des émissions humaines de GES.




3.
a écrit :Quant au mathématicien qui écrit un livre sur le climat, il a autant de pertinence qu'un climatologue qui penserait avoir démontré la quadrature du cercle

Amusant, parce que Rittaud illustre un peu comment certains climatologues tentent de démontrer la quadrature du cercle.

Certes, Rittaud n'est pas climatologue, mais en tant que matématicien, fondé à formuler certaines critiques qui ne relèvent pas de la climatologie (en fait, une science très pluridisciplinaire) mais de méthodes qui relèvent du tronc commun des sciences, comme les méthodes statistiques par exemple. Ou de l'abus de modélisation dans ce domaine...

De plus Rittaud ne joue pas seul dans son coin, mais se livre sur une synthèse d'un ensemble de critiques scientifiques duement publiées. Ca ne lui donne pas raison sur ces opinions climatiques, mais c'est une démarche parfaitement légitime. Sa réflexion épistémologique est également intéressante.

Au total , es-tu d'accord avec ça ?
a écrit :
Savoir si la terre s'est effectivement réchauffé de tant , si c'est d'une ampleur historique, s'il y a une origine anthropique ou dans quellle proportion est une question qui doit être réglée par la seule science : le débat ne doit être pollué ni par les verts (ni par les rouges / verts) ni par les bleus etc...


Bon , sans répéter comme un YAB ou un Hulot
"Le débat est tranché depuis longtemps"....

Tiens puisqu'on parle de ces pingoins :
Du 22 au 26 mars, les organisations environnementales WWF, le Réseau Action Climat en partenariat avec les Fondations GoodPlanet et Nicolas-Hulot et la Société Météorologique de France (SMF), proposeront une semaine de débats centrés sur le climat, baptisée la ''Climateweek''. Le parrain de l'événement est le climatologue et glaciologue français membre du GIEC, Jean Jouzel.
Climateweek

Terrible quand même de voir Jouzel se compromettre avec des organisations comme la WWF. Tiens d'ailleurs, la "bourde" sur les glaciers de l'Himalaya n'était-elle pas issu d'un hoax de la WWF ?

Le mélange des genres au sein du GIEC (accepter un prix nobel de la paix au côté d'un âne comme Al gore, c'était vraiment se disqualifier) est décidemment le plus mauvais service à rendre à la science du climat...
Gédéon Bourbaki
 
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Message par llaima » 24 Mars 2010, 18:15

(Dorvek @ mercredi 24 mars 2010 à 15:24 a écrit :
(Gédéon Bourbaki @ lundi 22 mars 2010 à 15:47 a écrit :

Savoir si la terre s'est effectivement réchauffé de tant , si c'est d'une ampleur historique, s'il y a une origine anthropique ou dans quellle proportion est une question qui doit être réglée par la seule science : le débat ne doit être pollué ni par les verts (ni par les rouges / verts) ni par les bleus etc...

Le débat est tranché depuis longtemps; c'est même exclusivement pour cela qu'a été créé le GIEC, donc si vous êtes pas d'accord avec la "science officielle", il va bien falloir vous en trouvez une autre, ou cessez de vous réclamer de la science, pour plus de lisibilité...

Quant au mathématicien qui écrit un livre sur le climat, il a autant de pertinence qu'un climatologue qui penserait avoir démontré la quadrature du cercle (prouvée indémontrable à la fin du 19e siècle, mais il y a encore des fadas qui pensent l'avoir démontrée aujourd'hui, et, comme de bien entendu, ils se croient plus intelligents que la "science officielle"...)

Pendant ce (mauvais) temps: http://www.lemonde.fr/planete/article/2010...20976_3244.html

Il y là-dedans quelque chose d'assez grave : On confond à la fois les théories prouvées scientifiquement par des faits et dont on ne peut trouver d'autres explications rationelles pour comprendre le phénomène( Je mettrais parmis ceci , l'heliocenrisme, l'evolution, la tectonique des plaques etc...) et d'autres par les théories qui sont admises par une majorité de scientifiques mais qui ne possèdent aucun argument decisif pour trancher et je mettrai la-dedans la disparition des dinosaures par une météorite et le rechauffement climatique!

Car la majorité des scientifiques n'a pas toujours raison. Si on prend les grandes avançées des connaissances ont s'aperçoit que la majotité de spécialistes étaient souvent à coté de la plaque et que parfois des gens extérieurs étaient bien plus perspicasses que ces derniers.

Exemple : Alors que 99% des geologues étaient fixistes jusqu'à vers 1960 Wegener un meteorologue des années 20 avançait des arguments serieux sur la dérive des continents...(ca c'est pour répondre au "mathematicien qui n'a pas le droit de s'occuper de climat", heureusement que d'autres ont osé franchir les barrières accadémiques artificielles)

La Science ce n'est pas la démocratie sensitaire de quelques spécialistes ou suposés spécialistes qui décrètent dans des assemblés bidons ce qui est vrai ou faux à la manière des savants du moyen-age qui donnaient à la Terre 6000 ans d'âge. Non ! La science c'est la dictature des faits et eux seuls sont à prendre en compte!

Comme pour le climat aucun fait ne semble trancher définitivement, le GIEC a peut-être raison mais en tout cas ses modèles, ses mesures sont grandement approximatifs... En tout cas ils contestables!!! Après je pense qu'il serait urgent d'arrêter de détruire les forêrts tropicales, de remplacer les poids-lourds par des trains etc... mais ça c'est un autre débat auquel on peut mêtre dans la balance "le risque de changement climatique" mais pas parler de "réchauffement climatique" comme une certitude...
llaima
 
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Message par luc marchauciel » 24 Mars 2010, 19:40

(Gédéon Bourbaki @ mercredi 24 mars 2010 à 17:47 a écrit :

Tiens puisqu'on parle de ces pingoins :
Du 22 au 26 mars, les organisations environnementales WWF, le Réseau Action Climat en partenariat avec les Fondations GoodPlanet et Nicolas-Hulot et la Société Météorologique de France (SMF), proposeront une semaine de débats centrés sur le climat, baptisée la ''Climateweek''. Le parrain de l'événement est le climatologue et glaciologue français membre du GIEC, Jean Jouzel.
Climateweek

Terrible quand même de voir Jouzel se compromettre avec des organisations comme la WWF. Tiens d'ailleurs, la "bourde" sur les glaciers de l'Himalaya n'était-elle pas issu d'un hoax de la WWF ?


Si j'ai bien suivi, la bourde du GIEC sur l'Himalaya est issu de données tirées d'un article du WWF, mais en plus mal recopié : si je me souviens bien, le WWF parlait d'une fonte pour 2350 et le GIEC a annoncé 2050 (avant de reconnaître son erreur lorsqu'elle a été signalée par les climato-sceptiques). Le GIEC est fautif d'avoir pris ses sources au WWF plutôt que sur le papier peer-reviewed sur lequel s'appuyait le WWF (je crois qu'il y en avait un), et de l'avoir en plus mal fait. L'énormité du chiffre aurait dû sauter aux yeux des relecteurs du GIEC... et ça n'a pas été le cas.

A la Climateweek du WWF and co, il n'y aura pas seulement Jean Jouzel, mais aussi Benoît Rittaud, qui a été invité à y présenter les thèses climatosceptiques, comme il le raconte sur son blog :

http://lemytheclimatique.wordpress.com/201...ateweek-du-wwf/

Je pense qu'il a raiosn d'y aller, et qu'il a un certain panache d'intervenir ainci dans un milieu qui lui est très hostile (les dirigeants du WWF ont l'habitude de parler de "négationnistes" à propos des climato-sceptiques, ce que je trouve parfaitement abject)
L'interv de Rittaud est si j'ai bien compris retransmise sur le Net, comme tout le reste des conférences, je vais essayer de regarder.

luc marchauciel
 
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