les extinctions de masse

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 07 Mars 2005, 18:51

Je respecte ton argument canardos mais les spécialistes du reportage (antrhropologue, virologue etc.) disent que ces hommes de clovis avaient suffisamment de nourriture avec d'autres espèces (poissons, petits mammifères, bisons etc.) pour ne pas s'embêter à tuer ces monstres dont les défenses pouvaient avoisiner les trois mètres de long !

En fait il se contentait de dépecer les cadavres de ces mammouths et promis ils ont dit "quatre fois le poids" mais pas quatre fois la taille.

Enfin tu as raison ces mammouths avaient un pelage laineux mais léger et disparate sur le corp ce qui leur permettait de mieux supporter la chaleur.
Crockette
 

Message par canardos » 24 Nov 2006, 10:44

toujours sur la grande extinction de la fin du permien, "la mere de toutes les extinctions"

a écrit :

Le jeudi 23 novembre 2006

[center]L'écosystème marin a été bouleversé il y a 250 millions d'années[/center]

Agence France-Presse

Washington


La Terre a non seulement connu sa plus grande extinction il y a environ 250 millions d'années quand un événement a éliminé environ 95 % des espèces marines et 70 % des espèces terrestres mais, selon une étude publiée par le magazine américain Science à paraître jeudi, cela a entraîné un bouleversement total de l'écosystème marin.

Les communautés marines écologiquement simples (invertébrés du groupe des échinodermes) ont été en grande partie supplantées par des communautés complexes (mollusques, crustacés, etc.), ont découvert des chercheurs du Field Museum de Chicago et de la James Cook University de Townsville (Australie).

Avant la dernière période de l'ère primaire (Permien), il y a environ 253 millions d'années, les deux types d'écosystèmes marins (simples et complexes) étaient d'égale importance. Après l'extinction de masse, les communautés complexes ont dépassé les communautés simples à 3 contre 1. Cette dominance se perpétue de nos jours.

«Sans l'extinction de masse de la fin du Permien, l'écosystème marin d'aujourd'hui pourrait être identique à celui qui existait il y a 250 millions d'années», a indiqué Peter Wagner, directeur de la section des fossiles invertébrés au Field Museum et qui a conduit ces recherches.

Selon lui, l'étude a démontré qu'il n'y avait pas de tendance inexorable vers les écosystèmes modernes.

Cette étude sonne également comme une mise en garde quant à la réduction de la biodiversité. «Des études d'écologistes spécialistes de la mer ont montré que les humains sont en train de ramener l'écosystème marin à son niveau d'il y a 550 millions d'années, avant l'explosion de la diversité animale. L'astéroïde qui a éliminé les dinosaures n'aurait pas réussi cela», a souligné M. Wagner.

Un récent article de la revue Science a prévu l'épuisement avant 2050 des ressources marines si la pollution et la pêche continuent au rythme actuel.



canardos
 
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Message par Crockette » 24 Nov 2006, 10:58

ce qui est frappant c'est que les astéroides qui ont frappé la terre et qui ont provoqué des boulversements extremes ont toujours touché l'amérique (au large du mexique et dans un état je sais plus lequel ainsi qu'au canada bien qu'à l'époque les continents étaient soudés).
le dernier gros astéroide qui aurait pu créer un changement de climat a frappé la russie aux alentours de 1908-1910.

Des astrologues disent que tous les deux mille ans un astéroide de taille importante peut entrer en collision avec la terre qui se trouve sur une autoroute avec des croisements multilatérales.

Aujourd'hui si astéroide viendrait à frapper la terre, il n'y aurait aucune solution technique réaliste pour empêcher une collision.

C'est seulement d'ici une dizaine d'années, qu'un vaisseau muni d'une grande loupe en forme de voile pourrait réfléchir la lumière du soleil pour l'envoyer sur un astéroide.


A plus long terme un ancien astronaute américain travaille sur un vaisseau géant muni d'un bras qui pourrait pousser latéralement quelques secondes un astéroide non pas pour le détruire mais pour le dévier de sa trajectoire terrestre.


Donc dans trente ans, le danger principal pour l'humanité et nos générations futures restera les gaz à effet de serre et les supervolcans. Les astéroides ne seront plus une menace pour l'humanité.




Crockette
 

Message par canardos » 24 Nov 2006, 11:17

cela dit, contrarement à l'extinction du mésozoique il y a 65 millions d'années qui a fait disparaitre de nombreux groupes d'animaux dont les dinosaures et dont la cause est probablement un astéroide, l'extinction du permien semble due à un réchauffement climatique progressif ayant fini par provoquer une anoxie des océans (diminution de l'oxygene dissous dans l'eau) et un dégagement massif de methane.

Sous des conditions de température et de pression particulières, la glace (H2O) peut piéger des molécules de gaz, formant une sorte de cage qui les emprisonne. Les composés résultant s'appellent des hydrates de gaz ou encore des clathrates. Les gaz piégés sont variés, par exemple le dioxyde de carbone (CO2), le sulfure d'hydrogène (H2S) et le méthane (CH4). Ces cages cristallines peuvent stocker de très grandes quantité de gaz. L'hydrate de méthane est une glace qui contient une quantité énorme de gaz: la fonte de 1 centimètre cube de cette glace libère jusqu'à 164 centimètre cubes de méthane.


Une importante quantité de matière organique qui se dépose sur les fonds océaniques est incorporée dans les sédiments. Sous l'action des bactéries anaérobies, ces matières organiques se transforment en méthane dans les premières centaines de mètres de la pile sédimentaire . Un volume très important de méthane est ainsi produit. Une partie de ce méthane se combine au molécules d'eau pour former l'hydrate de méthane, dans une fourchette bien définie de température et de pression.

Les fonds marins recèlent d'immenses réservoirs de ce gaz sous forme solide. l'hydrate de méthane contient de grandes quantités de C12 et que l'on trouve des dizaines de réservoir à travers le monde, le long des côtes sur les plateaux continentaux. Le long des côtes de l'Amérique du Sud, de l'Amérique centrale, la côte ouest des USA, Canada et probablement en Indonésie et en Australie, en fait là où des matières organiques se décomposent au fond de l'eau pour créer le méthane.

l'extinction du Permien commence par les trapps de Sibérie. Sur des milliers de km, la lave s'écoule de profondes fissures dans l'écorce terrestre. C'est le 1er tueur. Pour Michel Benton un paléontologiste que j'ai cité dans un autre fil le ciel devait être pourpre à cette époque en raison du taux élevé de poussières rejetées dans l'atmosphère. Lorsque le Mont Saint Helen (USA) explosa dans les années 80, pendant de nombreuses années, dans l'hémisphère Nord, pour les mêmes raisons, nous pouvions admirer un beau ciel rouge, le soir au couchant. Les modifications climatiques s'installèrent peu à peu. Au début, il faisait un peu plus chaud. Mais d'années en années, cela s'aggrava. Il y eut un terrible hiver suivi d'un réchauffement climatique lent. Progressivement la température moyenne s'accroît. Les espèces terrestres les moins résistantes, disparaissent avec une diminution du nombre des naissances avec disparition de plus en plus importante des plus faibles. Les conséquences se répercutèrent dans les océans. La température de l'eau augmenta entraînant la mort des espèces marines. C'est alors qu'un nouveau phénomène entra en action. Les eaux de plus en plus chaudes libérèrent le second tueur venu du fond des océans: le méthane. La libération d'énormes quantité de méthane, gaz à effet de serre, augmenta la température du globe de 4 à 5°C. Le réchauffement global entraîna un accroissement de la température moyenne de la Terre de 10°C. D'ou l'extinction massive, non seulement des animaux mais de l'ensemble de la végétation. on constate qu'à cette époque le cours de beaucoup de rivière devient plus droit faute de végétation pour fixer les berges et empecher l'érosion.


pour plus d'explications lisez ici

j'ai fait pas mal de copier-coller mais j'ai eu la flemme de mettre des quotes...désolé...

canardos
 
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Message par canardos » 24 Nov 2006, 11:41

pour bien faire comprendre à quel point les hydrates de méthane interessent les capitalistes pour l'apres pétrole et l'apres charbon et comment le réchauffement climatique provoqué par l'homme pourrait provoquer un dégazage rapide du méthane contenu dans les océans si la température de ceux ci montait seulement de 1 à 2°C, provoquant ainsi une augmentation supplémentaire de 4 à 5°, et menaçant de mort la majeure partie de l'humanité voire l'espèce humaine voila un extrait d'un cours de géologie

a écrit :

cours de géologie de Pierre-André Bourque sur le site de l'Université de Laval, au Quebec

[center]Les hydrates de méthane: une réserve énergétique énorme, mais une bombe écologique en puissance[/center]

Les trois dernières décennies du XXème siècle ont vu des découvertes étonnantes sur les fonds océaniques : sources chaudes précipitant des sulfures massifs et soutenant une biomasse impressionante, communautés chimiotrophes tirant leur énergie d'évents sulfureux, méthaniques ou amoniaqués, hydrates de gaz, etc. Les hydrates de méthane, entre autres, constituent une réserve énorme d'énergie. On peut prévoir sans trop se tromper que l'Homme tentera d'exploiter cette réserve. Mais saura-t-il le faire sans dommages pour l'environnement planétaire?
On estime aujourd'hui que les hydrates de méthane des fonds océaniques contiennent deux fois plus en équivalent carbone que la totalité des gisements de gaz naturel, de pétrole et de charbon connus mondialememt. Le long de la seule côte sud-est des USA, une zone de 26 000 kilomètres carrés contient 35 Gt (gigatonnes = milliards de tonnes) de carbone, soit 105 fois la consommation de gaz naturel des USA en 1996! La carte qui suit, extraite de Sues, Bohrmann, Greinert et Lausch (Pour la Science, octobre 1999), montre la répartition des gisements connus d'hydrates de méthane dans le monde.

user posted image

Les points jaunes indiquent les gisements sur les plateaux ou les talus continentaux, les losanges rouges, les gisements dans le pergélisol (sol gelé en permanence).

Qu'est-ce qu'un hydrate de méthane?

Sous des conditions de température et de pression particulières, la glace (H2O) peut piéger des molécules de gaz, formant une sorte de cage emprisonnant les molécules de gaz. On appelle les composés résultants des hydrates de gaz ou encore des clathrates. Les gaz piégés sont variés, dont le dioxyde de carbone (CO2), le sulfure d'hydrogène (H2S) et le méthane (CH4). Ces cages cristallines peuvent stocker de très grandes quantité de gaz. Le cas qui nous intéresse ici est celui de l'hydrate de méthane, une glace qui contient une quantité énorme de gaz: la fonte de 1 centimètre cube de cette glace libère jusqu'à 164 centimètre cubes de méthane!

Origine et stabilité des hydrates de méthane

Une importante quantité de matière organique qui se dépose sur les fonds océaniques est incorporée dans les sédiments. Sous l'action des bactéries anaérobies, ces matières organiques se transforment en méthane dans les premières centaines de mètres de la pile sédimentaire (voir section 3.3.2 - Les combustibles fossiles). Un volume très important de méthane est ainsi produit. Une partie de ce méthane se combine au molécules d'eau pour former l'hydrate de méthane, dans une fourchette bien définie de température et de pression. Le diagramme de phase qui suit exprime cette fourchette (vous trouverez des diagrammes plus complets aux liens internet conseillés à la fin de cette page).

user posted image


Dans la zone en rouge, eau et méthane se combinent pour former un hydrate à l'état de glace, alors que dans la zone en bleu, les deux composés sont séparés et se trouvent sous leur propre état, liquide et gaz. C'est dire que l'hydrate de méthane est stable sous les conditions de température et de pression exprimées par la zone en rouge, et instable sous les conditions de la zone en bleu. Par exemple, un hydrate de méthane qui se trouve dans les sédiments océaniques par 600 mètres de fond à 7°C est stable; il deviendra instable avec une augmentation de température de moins de 1°C. Devenir instable signifie que la glace fond et libère son gaz méthane à raison de 164 centimètres cubes de gaz par centimètre de glace.

Où trouve-t-on les hydrates de méthane?

On retrouve les hydrates de méthane en milieu océanique, principalement à la marge des plateaux et sur les talus continentaux (schéma ci-dessous), mais aussi à plus faible profondeur dans les régions très froides, comme dans l'Arctique.


La marge des plateaux continentaux et les talus constituent une zone privilégiée pour accumuler les hydrates de méthane parce que c'est là que se dépose la plus grande quantité de matières organiques océaniques. On retrouve aussi des hydrates de méthane dans les pergelisols, c'est-à-dire dans cette couche du sol gelée en permanence, même durant les périodes de dégel en surface. Le grand volume de matières organiques terrestres accumulées dans les sols est transformé en méthane biogénique qui, au contact de l'eau est piégé dans des hydrates. Les pressions y sont faibles, mais la température très froide, bien au-dessous de 0°C.

Une réserve énergétique énorme

À mesure que les réserves conventionnelles d'hydrocarbure s'épuisent, on devra se rabattre sur les réserves dites non-conventionnelles, comme les gisements des régions éloignées et d'exploitation onéreuse, les sables bitumineux et peut-être un jour, les hydrates de méthane. Comme mentionné plus haut, les hydrates de méthane des fonds océaniques constituent une réserve énergétique énorme, ... mais pour l'instant inaccessible. Cette glace méthanique se trouve, soit dans les interstices du sédiment entre les particules de sable ou d'argile cimentant ces derniers ou sous forme de vésicules dans les sédiments, soit en couches de plusieurs millimètres ou centimètres d'épaisseur parallèles aux strates ou en veines les recoupant. Les hydrates de méthane sont donc dispersés dans les sédiments et ne peuvent être exploités par des forages conventionnels; il faudrait plutôt penser à une exploitation massive du sédiment à l'aide de dragues comme on le fait par exemple pour nettoyer les chenaux de navigation des sables et des boues, ou encore d'un système sophistiqué de pompage du sédiment. Mais voilà un énorme risque de déstabiliser rapidement les hydrates et de libérer des quantités considérables de méthane dans l'atmosphère, sans compter les accidents probables associés à ce genre d'exploitation. Il n'en demeure pas moins que l'industrie pétrolière salive à la pensée d'avoir peut-être un jour accès à de telles réserves.

Une bombe écologique en puissance

Une déstabilisation massive des hydrates de méthane causée par exemple par une augmentation de 1 ou 2°C de la température des océans, ce qui est tout à fait compatible avec les modèles climatiques actuels, risque de produire une augmentation catastrophique des gaz atmosphériques à effet de serre. Une telle déstabilisation pourrait aussi causer d'immenses glissements de terrain sous-marins sur le talus continental, entraînant des tsunamis très importants qui affecteraient les populations riveraines. Ce pourrait être là deux des effets catastrophiques du réchauffement climatique actuel causé par une augmentation des gaz atmosphériques à effet de serre.


Référence :

Suess, E., Bohrman, G., Greinert, J. et Lausch, E. Le méthane dans les océans. Pour la Science, No 264 - octobre 1999. Un bon résumé sur le sujet.





liens:

http://marine.usgs.gov/fact-sheets/gas-hydrates/title.html.
Un site succinct avec quelques diagrammes intéressants (en anglais).


Source : http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque...tes.methane.htm

Sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrate_de_m%C3%A9thane

Sur les hydrates de méthanes et l'extinction du Permien :
http://jcboulay.free.fr/astro
canardos
 
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Message par Crockette » 24 Nov 2006, 12:27

je suis d'accord avec toi, les hydrates de méthane en tant que gaz,est bien le facteur qui accentuera la quasi disparition des espèces animales sur le globe

Restera à savoir quand ce dégazage massif se produira et quelle en sera la cause majeure : un effet de serre qui s'aggrave, ou une éruption d'un supervolcan voir maintenant avec ces idiots de capitalistes, le forage d'une poche abyssale gigantesque pour en retirer de l'énergie... :dry:
Crockette
 

Message par canardos » 06 Déc 2006, 22:40

les extinctions de masse ne présentent pas que des inconvénients...pour les survivants...

dans Futura Sciences

a écrit :

[center]La vie encore plus belle après une extinction massive[/center]

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences, le 06/12/2006



Sonnée par la disparition de 95 % des espèces animales et végétales à la fin de l’ère primaire, la vie est repartie de plus belle. Les écosystèmes marins auraient même gagné en complexité, avec une faune mobile plus abondante.

Par cinq fois au moins durant les cinq cents derniers millions d’années, la vie terrestre a été secouée par une catastrophe majeure, provoquant la disparition relativement rapide de la majorité des espèces végétales et animales. La pire de toutes fut sans doute celle qui survint il y a 250 millions d’années. Marquant la limite entre l’ère primaire (ou paléozoïque) et l’ère secondaire (ou mésozoïque), elle a fait disparaître 95 % des espèces vivantes.

Trois paléontologues du Field Museum de Chicago, Peter Wagner, Matthew Kosnik et Scott Lidgard, affirment que de part et d’autre de cette phase d’extinction, les écosystèmes marins n’avaient pas la même composition. Leur étude porte sur 1 176 sites dans lesquels la faune fossile a été soigneusement répertoriée sur une longue période couvrant cette limite permio-triassique (la dernière période de l’ère primaire est le Permien et la première de l’ère secondaire est le Trias).

Et le mobile fut à la mode

Les auteurs se sont d’avantage intéressés aux écosystèmes qu’aux espèces elles-mêmes. Ils en distinguent deux types, les simples et les complexes, définis par le nombre d’espèces qu’ils comportent, en d’autres termes leur biodiversité, mais aussi par l’intensité des interrelations entre les espèces. Le constat : avant l’extinction, les écosystèmes simples dominaient mais ont laissé place aux seconds quand la vie a repris du poil de la bête.

Plus précisément, c’est la mobilité qui a remporté le match après extinction. A la fin de l’ère secondaire, la faune marine était dominée par des espèces sessiles, c’est-à-dire fixées sur la roche ou le sédiment, comme les brachiopodes (toujours vivants mais peu diversifiés) et les crinoïdes (des échinodermes encore présents dans l’océan et souvent appelés lis de mer). A partir du Trias, la situation s’inverse, les animaux nageurs, fouisseurs et rampants deviennent majoritaires dans la faune. Même au sein des échinodermes, les crinoïdes se marginalisent au profit des oursins et des étoiles de mer.

« Cet accroissement de la faune mobile a probablement conduit à une augmentation de la complexité des écosystèmes, explique Peter Wagner. Avec une mobilité plus grande et donc un métabolisme plus élevé, les interactions entre individus sont plus nombreuses. »



canardos
 
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Message par Crockette » 07 Déc 2006, 11:56

cete théorie commence à grossir, elle se répand même pour les feux de forets, certains spécialistes pensent que ça fait partie d'un processus naturel pour redonner de la vigeur à l'écosystème soit...la preuve serait une espèce d'insecte (qui existe depuis des millions d'années) qui ne se reproduit qu' après des feux de forets sur des souches calcinées. Bon.

Cela dit les feux de forets qui ont sevi ces trois dernières années au portugal et en espagne n'ont plus rien avoir avec des processus naturels de par la taille de ces incendies...les feux de californie aussi, pareil pour l'australie.

Ces premiers feux gigantesques qui sortent de la norme, ont commencé en 1997 en Indonésie, et leur échelle, ainsi que la quantité de gaz à effet de serre dégagée, font qu'on ne peut plus les comparer à des processus naturels comme des feux de brousses qui se répandaient chaque année en Afrique de manière répétitive.
Crockette
 

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