Voici ce que j’en ai dit à deux reprises sur le forum, sans qu’ils n’aient jamais daigné répondre à ce problème fondamental : l’homéopathie n’est pas sans guérir !
Et seule la reconnaissance du pouvoir de l’inconscient et du transfert peut rendre compte de ce phénomène
lundi 31 janvier
L’homéopathie que Rojo semble aimer comparer à la psychanalyse :
Comment expliquez-vous que « ce n’est pas sans marcher » ? (Comme dirait l’autre)
Ce qui différencie la psychanalyse et l’homéopathie, c’est que la théorie du transfert peut rendre compte du pourquoi on a des cures miraculeuses d’asthmatiques (ou autres) par l’homéopathie. Parce qu’il y en a ; les homéopathes ne sont pas tous des escrocs qui savent qu’ils vendent des placebos, et ne soignent pas. ils pensent vraiment qu’il existe quelque chose d’actif dans leur pilules
L’analyse du transfert, part du principe qu’on ne peut pas faire abstraction de ce qu’on est au moment de la rencontre avec un patient quel qu’il soit. On ne peut pas non plus faire abstraction que derrière la description des plaintes corporelles, il y a une demande autre, qui ne sera pas forcément verbale, demande de réassurance mais pas seulement. Et cette demande s’adresse à toute une chaîne de personnages imaginaires de son enfance (imaginaire dans le sens qu’ils se sont inscrits selon son propre vécu imaginaire face à eux), chaîne dont momentanément le médecin va être un représentant.
dimanche 16 janvier
Et il y a quelque chose qui leste à jamais la science médicale : la relation médecin malade.
Une découverte est dite scientifique à partir du moment où elle peut être reproduite indépendamment de la subjectivité du chercheur. Mais l’histoire de la science nous montre assez que cette subjectivité, cette recherche incessante pour tenter de prouver l’illumination que le chercheur a eue, est cruciale dans le processus qui mène à une découverte scientifique.
Le problème de la science médicale, c’est qu’elle ne peut en aucune façon se défaire complètement de cette subjectivité. Reste toujours les effets thérapeutiques (ou anti thérapeutique) de la relation médecin-malade elle-même.
C’est de ce niveau que part de Jean Oury. La psychiatrie est la science qui essaye de comprendre quelque chose à la relation médecin-malade.
L’effet placebo est reconnu pour un tiers dans les études en double aveugle quand on veut vérifier l’efficacité d’un médicament qui s’adresse à la médecine générale. (On ne prend pas cette fourchette pour les chimio des cancers par exemple). La relation médecin-malade est en jeu dans cet effet placebo.
Pourquoi l’homéopathie « n’est pas sans marcher » pour reprendre une phrase de notre cher Lacan. Aucune étude scientifique ne prouve que les produits homéopathiques marchent contre les médicaments placebos. Et pourtant combien sont ces enfants à angines à répétition qui guérissent par homéopathie. La rançon de cette gloire c’est que l’homéopathie détient le recors de surinfection par méningite !
Sur le Net les bons devraient pouvoir trouver une étude sur la spasmophilie. On prescrit du magnésium en double aveugle, qui peut être considéré comme un médicament placebo. Certains médecin ont un effet placebo à environ 5%, d’autres à 40% ce qui ne préjuge pas de leur qualité respective. C’est en fonction du degré de conviction du médecin. Et c’est aussi vrai de façon globale même si je n’ai pas d’étude dessus, des médecins ont un effet placebo particulièrement important, d’autres non.
Comment rendre compte de cet effet ?La médecine est vraiment née avec la science médicale au XIXème. Plus on a d’examens complémentaires scientifiques et des produits dont on a prouvé scientifiquement l’efficacité, moins l’effet placebo du médecin sera nécessaire. Mais la qualité de la relation médecin malade reste fondamentale sur toute prise en charge, ne serait-ce que par rapport au problème de la rigueur avec laquelle le traitement est suivi.
[center]***[/center]
j'ai vraiment l'impression que le débat se fait avec deux disques rayés qui répètent toujours la même chose, c'est-à-dire des informations que le milieu analytique connait depuis bien longtemps mais qui sont présentées comme des scoops (dans un autre genre, vous connaissez cette mystérieuse organisation mondiale qui se cache derrière Lutte Ouvrière, l'UCI ?) ou qui sont sorties de leur contexte (toujours dans la même comparaison Koch nous a appris que LO demandait à ses jeunes sympatisant de piquer 20 000 F à leur parents pour "montrer leur fidélité à la secte") et de purs délires de gens peu fréquentables qui sont décidés à nuir par tous les moyens à cette discipline par trop subversive.
Et donc pour finir, je vous remets mon dernier spot que nos détracteurs semblent ne pas avoir eu le temps de lire :
François Tosquelles a failli perdre sa vie plusieurs fois pour avoir choisi d'être révolutionnaire et psychiatre ce qui signifie pour lui, phénoménologue et psychanalyste. Et il fut un des premier lecteur de Lacan, sans jamais ensuite le dénigrer.
canardos :
a écrit :à la limite je prefere quelqu'un de droite honnete scientifiquement à un intellectuel "de gauche" post moderniste ou relativiste, un de ces gourous de salon qui ont malheureusement avec lacan ridiculisé les sciences sociales
Et bien moi, sur ce forum, et depuis le premier jour, je me situe dans la stricte ligne de Tosquelles et de sa mouvance en psychiatrie.
Et si tu connais un chercheur en neurologie psychiatrique qui a les budgets pour passer sous des machines les schizophrènes en traitement institutionnels à la clinique de Laborde, je peux t'assurer qu'il fera la joie de l'équipe médicale. Et je suis sûr que les résutats seront mien meilleurs que ceux des coportementaliste dans le traitement de la schhizphrénie
Alors arrête ce genre de critiques, elles ne mènent à rien d'autre qu'à dégouter les lecteurs qui aimeraient s'informer.
Et au moins, sur Lucien Sebag, mes sources sont directes, d'amis à lui qui ont suivi vette histoire très douloureusement.
Alors si les autres arguements ont la même rigueur dans leurs sources, ça me fais rire...
[center]***[/center]
Enfin, rassurez-vouz camarades les oiseaux, encore un effort et vous aurez gagné le débat par abandon des contradicteurs.
J'ai peu de temps, je veux bien le passer sur ce forum, mais pas si cela ne sert plus à rien d'autre que d'alimenter la toxicomanie internet de certains.
En conlusion :
jean-claude Ecrit le mercredi 30 mars 2005 à 22:37
a écrit :C'est étrange cette empoignade vigoureuse et passionnée à l'intérieur de L.O. et à propos de la psychanalyse. C'est la première fois que je vois des militants de L.O. s'engueuler ici, et avec une telle violence!
Si en plus ça n'éclaire personne !