a écrit :
C'est vraiment du grand n'importe quoi. Nous n'avons pas arrêté de chercher à vous expliquer comment l'outil analytique était indispensable pour prendre en charge un patient dans sa globalité, à l'hôpital ou en ville, sur le long terme, pour l'empêcher de se dissocier et de s'écrouler, même sous neuroleptiques. Vous n'entendez rien de ce qu'on raconte concrètement.
Non. Vous n'avez pas arrêté de chercher à expliquer "QUE" l'outil analytique était indispensable pour prendre en charge, etc... Ou alors, on a pas la même notion de "COMMENT". Et vous ne racontez rien de concret. A moins que
a écrit :
On écoute des gens parler, on recueille leurs propos, on repère ce qui se répète. On se rend compte que des rencontres et la façon subjective dont elles sont vécues ont structuré des personnalités, à l’âge adulte et aussi dans l’enfance et la toute petite enfance. On formule une hypothèse, et on tente de le vérifier, et si ça ne rend compte de rien, on reformule et on recommence, encore et encore. Et de cet aller-retour on fait sortir des formations théoriques à visée ici thérapeutique : où est le mal ?
soit le plus concret que tu puisses faire. Mais quelles formations théoriques? Comment marchent-elles?
a écrit :
Enfin, sur la différence entre et l'homéopathie et la psychanalyse (je ne sais pas ce que ça vaut pour vous comme argument mais moi, ça me va très bien ) : notre organisation favorite, j'y reviens, a pris fermement position à juste titre contre l'astrologie, la religion, l'homéopathie... et s'est sagement abstenue sur la "psychanalyse", ou sur ce que vous croyez qu'elle est. Donc la différence, pour moi, elle est là !
Je crois surtout que notre organisation favorite a pour habitude de ne pas s'exprimer sur les terrains où elle n'a pas les moyens de vérifier quoi que ce soit, et de laisser ça aux spécialistes, le temps que ça se décante. Evidemment, la psychanalyse n'est pas l'homéopathie, qui peut être réfutée par n'importe quelle personne ayant la moindre jugeote. Alors, comme tu le devines très bien, ça n'est pas vraiment un argument.
a écrit :
Pourtant, vu ce qu'on vient de lire sous la plume de "scientifiques" gardiens du matérialisme, on pourrait croire que, pour vous, le débat est terminé depuis longtemps, et qu'il n'est que temps de jeter tout ça à la poubelle ! Et qu'on a même que trop traîné, et qu'il faudrait que "le monde" (shadoko) connaisse la vérité sur ces imposteurs enfin démasqués !
Je ne sais pas qui tu mets dans "scientifiques gardiens du matérialisme", mais comme mon nom se trouve juste en dessous, je m'autorise à me sentir visé. Outre que ce n'est pas moi qui ramène le matérialisme comme un argument massue à toutes les sauces, si tu relis mon message qui contient les mots "le monde", tu verras que je n'y dis rien, mais absolument rien, contre la psychanalyse, dont, je le répète, je ne sais rien, ni concrètement, ni théoriquement. Ce que j'y dis, c'est que j'aimerais voir des arguments plus concrets de la part de ceux qui la défendent ici que ton éternelle rengaine: "vous n'y connaissez rien, et vous êtes les suppôts (malgré vous), du gouvernement". Je suis venu pour me renseigner, et je vois que je vais repartir avec la même opinion: néant.
a écrit :
Et bien pas encore, apparemment. Moi en tous cas, ce qui me rassure, c'est de penser que les camarades qui nous dirigent, eux, sont profondément honnêtes sur ce sujet (et sur tous les autres d'ailleurs), ce qui n'est pas le cas de tous ici.
Tout ça vole très haut, et commence à montrer un certain mépris, ce qui n'est pas très agréable.
a écrit :
les débats abstraits sur les soi-disant fondements théoriques de la psychanalyse, c'est terminé.
En fait, pour toi, ça n'a jamais commencé. On chercherait vainement un message dans lequel tu t'exprimes sur le sujet. Ce que tu veux éviter, ce ne sont pas le débats "abstraits" (que personne ne demande), mais les discussions "concrètes" sur le fonctionnement de la psychanalyse, ses principes et ses méthodes.
a écrit :
C'est vide et creux, et surtout bien trop loin des malades.
Bien. Je crois que j'ai compris. Les malades sont de plus en plus maltraités dans les hôpitaux. C'est ce que tu voulais dire? Tu veux qu'on en débatte, tu penses qu'il y a de graves oppositions sur le sujet? Ceux qui n'ont pas de télé et qui ne lisent pas le journal (y compris L.O.) auront au moins appris ça...