OGM

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par justedepassage » 17 Nov 2004, 00:00

(canardos @ mardi 16 novembre 2004 à 23:51 a écrit : j'ai lu les arguments de Seralini, il ne parle absolument pas de la contamination horizontale évoquée par Kaatz...

on peut discuter des risques qu'il évoque, voila un lien ou il présente ses observations  ICI

mais la vous mélangez tout.....


encore une fois quels sont les travaux publiés qui évoquent d'éventuels transferts de genes fonctionnels plantes animaux par l'intermédiaire de bacteries


Non je ne mélange pas tout. Je me situe au niveau où mes connaissances me permettent de me situer et je n'ai pas l'audace de contredire les sommités en matière de pertinence sur les OGM.

Lorsque ces autorités clament que le niveau de connaissances et la qualité des tests ne permettent pas d'autoriser la réalisation de tests en champs ouverts, qu'ils dénoncent la qualité caricaturale selon laquelle les tests sont effectués de manière sabotée, je ne me permettrai pas d'en discuter l'autorité.

Dans un tel cas, je conclus, simplement, et remercie grandement José Bové et l'action qu'il mène et que je soutiens car il rend un très grand service à l'humanité.
justedepassage
 
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Message par justedepassage » 17 Nov 2004, 00:18

(canardos @ mercredi 17 novembre 2004 à 00:10 a écrit : encore une fois vous melanger des objections de seralini et l' hypothese de kaatz alors qu'elles n'ont rien à voir.

si on ne veut pas de dialogue de sourds, mettons de coté les hypotheses de kaatz à moins que vous connaissiez d'autres travaux sur le sujet et parlons des objections de seralini.

mais ne vous servez pas de Seralini pour defendre l'hypothese de kaatz qui peut etre considerée désormais comme infirmée!


Je ne mélange pas, vous mélangez. Je parle de questions distinctes dont la racine commune est la sécurité en regard des tests des OGM.

Je me propose de continuer à porter les informations qui m'apparaîtront susceptibles d'intéresser les lecteurs mais pense stérile d'ambitionner discuter au niveau de décision et d'autorité où vous vous permettez de situer la discussion.
Si celà est compréhensible dans le sens d'un excès de prudence, celà me paraît, en revanche, abusif et irresponsable dans le cas contraire.

justedepassage
 
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Message par Nadia » 17 Nov 2004, 11:15

Pour revenir sur ce que Canardos dit à propos des virus qui introduisent leur ADN dans les cellules ("hôtes") et qu'une partie de cet ADN viral pourrait s'incorporer dans l'ADN propre de la cellule, stocké dans l'ADN dit "poubelle", ben c'est même pas vrai.

Voyez ce joli schéma :
user posted image
Le virus est représenté par cette espèce de boulette noire à gauche. Il emmerde la cellule en lui faisant faire plein de copies du virus. Au bout d'un moment, les virusseaux sont complets et sortent attaquer d'autres cellules. La première cellule meure lamentablement et sans gloire. Ses restes seront emportés par le sang et éliminés par les reins dans l'urine (enfin, je ne sais pas trop, mais j'imagine que l'organisme n'en fait pas des confitures).

Notez bien que le noyau de la cellule (appelé "nucleus"), qui contient tout l'ADN cellulaire, reste précautionneusement à l'écart des magouilles virussiennes.

Il n'y a donc aucune possibilité d'introduction d'ADN viral dans le génome d'un organisme, même s'il réussi à guérir.
Nadia
 
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Message par Nadia » 17 Nov 2004, 14:43

(canardos @ mercredi 17 novembre 2004 à 11:31 a écrit : -injecter dans le noyau cellulaire la version saine du ou des gènes défaillants. Cela est facile sur une bactérie ou un être unicellulaire, on sait le faire. C'est plus complexe sur un être composé de milliards de cellules car il faut corriger une grande partie des cellules de l'organe atteint.

Il faut trouver un moyen de pénétrer le noyau de toutes ces cellules pour y apporter le ou les gènes sains. on utilise donc la voie virale. On injecte dans un virus bénin ou inactivé le gène sain. Le virus va ensuite contaminer les cellules de l'organisme à guérir. Il agit, comme tout virus, en injectant dans les cellules ainsi infestées ce qu'il contient dans son enveloppe (on ne parle pas de membrane cellulaire pour un virus), c'est à dire son propre matériel génétique de réplication (de reproduction) et le gène qu'on lui a injecté.
Une fois dans le noyau, la cellule va pouvoir utiliser le nouveau gène et copier un modèle fonctionnel de la molécule défaillante, à l'origine de la maladie génétique.

Ben là rien ne dit que l'ADN viral passe dans le noyau et surtout s'incorpore dans un chromosome !

Il est dit que cet ADN rentre dans le cytoplasme, OK

Après ça dépend comment on a béninifié le virus.

Dans le cas le plus classique, l'ADN viral est dupliqué, et les protéines codées par les gènes viraux sont synthétisées, certaines constituant de nouveaux petits virus qui seront libérés pour infester d'autres cellules. Le gène intéressant donne des protéines qui ne vont pas constituer les nouveaux virus, mais vont rester en plan dans le cytoplasme. On a contourné le problème du gène déficient, le tour est joué.

S'il ont trop béninifié le virus, il peut être incapable de se faire dupliquer (ça devient difficile à imaginer...comment le produire !), ou ne pas se dupliquer trop vite pour ne pas tuer la cellule hôte trop vite, ou chaispasquoi.
Nadia
 
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