effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 08 Jan 2007, 22:25

euh, le petit résumé de quelques lignes de l'agence science presse disait
a écrit : Chaque mini-ombrelle serait en fait un léger vaisseau spatial pesant à peine un gramme et transportant un écran solaire d’un mètre. Une fois rassemblés tous ces écrans transparents d’une longueur de 100 000 kilomètres


c'est tout en fait, ...c'est cette réference à une longueur de 100 000 kms qui m'a fait penser que c'était un anneau continu à 10 000 kms de la terre constitué de miroir de 1m2....

mais effectivement cela doit est plus efficace de les disposer en ombrelle au point de lagrange, la zone ombrée sur la terre doit etre beaucoup plus importante....

je vais chercher l'article de science et vie et le scanner....si je le trouve....
canardos
 
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Message par Crockette » 10 Jan 2007, 14:28

entre deux articles de canardos je sais pas si vous avez remarqué, je fait de ce thème une véritable station météo à ciel ouvert dans le monde virtuel d'internet et de la cybernétique (ça veut rien dire ce que je dis mais c'est pas grave... :dry: )
Ces derniers jours, nous avons appris qu'il y a de grandes tempetes de neige dans le colorado...mais que sur la cote est, il n'y pas eu le moindre flocon de neige et cela est historique puisque c'est du jamais vu depuis... 1358 !

...heuh... je dis une connerie puisque que les européens n'avaient pas encore découvert l'amérique quoique éric le rouge, colon groelandais, d'origine islandaise peut se considérer comme européen, non ? :33:

heuh...la vrai date c'était 1858 au moins ! alors pourquoi cette année là il n'a pas neigé sur la cote est ?

pour la france c'est du 17° ces derniers jours constatés dans le sud.


le principale question écologique des prochaines années sera de savoir : est ce que LAS VEGAS pourra continuer à gaspiller des millions de m3 d'eau en fontaine dont les jets atteignent plusieurs dizaines de mètres de hauteur (et qui accèlèrent d'autant plus l'évaporation) pour le simple émerveillement des touristes ?





Crockette
 

Message par Crockette » 10 Jan 2007, 23:39

bon en regardant le journal du soir sur une grande chaine (bourgeoise social libéral)nous apprenons que ds le sud il a fait 20° dans certaines régions, j'étais donc bien en deça...

puis le reportage enchaine sur un pépiniériste qui dit une chose intelligente : je m'inquiète pour la séve de sarbres, avec le froid, la circulation de la sève ralentissait, l'arbre se reposait, pour reprendre de plus bel au printemps",
qu'est qu'ils vont devenir les arbres ?
alors là je m'attendais que le reportage pose cette question à un scientifique, mais le reportage change de sujet (c'est pour dire qu'on apprend pas grand chose à la télé) et enchaine sur des petits bobos de la région parisienne qui s'inquiètent de ce temps car....


Car ....


car ils savent pas comment s'habiller avec ce temps !!!!! :dead:

Sans compter toutes ces petits bougeoises à 5000 euros mensuels qui se sont précipitées (en passant devant des caissières smicardes qui faisaient grève) pour faire les soldes et qui ont acheté d'ultra chiques doudounes pour partir en week end avec leur berline allemande rutilante, faire du ski, hein qu'est ce qu'elles vont faire à cause de ce temps, vous y avez pas pensé à cela ?

Capitalisme quand tu nous tiens, la bêtise humaine trouve toute sa splendeur avec toi...
Crockette
 

Message par canardos » 10 Jan 2007, 23:44

enfin, console toi, crockette, avec leur doudoune elles vont crever de chaud et de la neige pous skier elles n'en auront guère....
canardos
 
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Message par canardos » 11 Jan 2007, 08:25

a écrit :

mercredi 10 janvier 2007,

[center]Hiver doux, climat fou: la faute à El Nino et à l'effet de serre[/center]
 
Par Anne CHAON
 
PARIS (AFP) - Des ours suédois insomniaques, une glace trop fine pour la pêche au Québec, des grues qui s'attardent en Allemagne et des épreuves de ski annulées faute de neige: un vent de folie souffle sur l'hiver, d'une douceur printanière.

Les températures exceptionnelles relevées ces derniers jours sur une large partie de l'hémisphère nord, après un automne anormalement doux lui aussi, sont à la fois la manifestation du phénomène climatique El Nino et le signe du réchauffement planétaire en cours, selon les experts.

Après une année 2006 classée au 4e rang des plus chaudes de l'hémisphère nord par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les services météorologiques britanniques estiment déjà qu'il y a "60% de probabilité" pour que l'année 2007 batte des records de chaleur, avec une moyenne mondiale de 14,54°C, détrônant de peu l'année 1998.

El Nino, installé sur le Pacifique est depuis la fin de l'été, contribuera encore à affoler le mercure jusqu'à la fin du premier trimestre, selon Jean-Pierre Céron, directeur adjoint de la climatologie à Météo France.

El Nino se produit tous les trois ou sept ans - la dernière fois en 1998 - quand les eaux du centre et de l'est du Pacifique se réchauffent de façon importante, modifiant le cycle des échanges de chaleur et d'humidité entre l'océan et l'atmosphère.

"Quand un bassin aussi important que le Pacifique oriental se réchauffe, ça représente une part non négligeable de la surface terrestre, donc c'est normal que le climat de la planète en soit affecté, souligne M. Céron, justifiant ainsi la douceur actuelle et celle de l'automne.

"Si vous étudiez l'impact d'El Nino sur les 100, 150 dernières années, vous constatez que les températures de l'Europe ont été affectées", note aussi Jürg Luterbacher, climatologue de l'Université de Berne en Suisse, qui a passé au crible le climat du demi-millénaire écoulé.

C'est donc en partie cet enfant terrible de la climatologie qui a privé Montréal de neige à Noël pour la première fois de mémoire d'homme, ou retardé de deux mois l'hibernation des ours bruns en Suède, tandis que les arbres qui bourgeonnent d'ordinaire en mars et avril fleurissent depuis décembre.

El Nino, encore, qui chahute les compétitions de ski en Autriche ou en Italie, ou perturbe les rythmes biologiques des animaux, au risque de menacer au printemps leur cycle de reproduction, s'alarme le directeur du zoo allemand de Schwerin (nord), Mirko Daus.

Mais pas seulement lui. "IL faut aussi compter avec le changement climatique, estiment les experts.

"Sur les 30 dernières années, les températures de l'hiver ont globalement augmenté d'une façon anormale par rapport au passé, sans qu'on puisse l'expliquer par les seuls phénomènes solaires ou volcaniques", nuance M. Luterbacher.

L'actuel épisode de tiédeur hivernale est "cohérent avec les effets attendus des rejets de gaz à effet de serre et accrédite la thèse du réchauffement climatique", estime également Michel Schneider, ingénieur de Météo France. Même s'il ne peut lui être attribué directement compte tenu de la variabilité naturelle du climat".

Ce n'est d'ailleurs pas fini: les trois prochains mois laissent présager un trimestre globalement plus chaud que d'ordinaire sur toute l'Europe occidentale et du nord.

"Dans les années à venir, ces périodes de douceur vont devenir de plus en plus fréquentes et ne seront plus aussi exceptionnelles qu'elles peuvent l'être aujourd'hui", prévient Michel Schneider.

canardos
 
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Message par canardos » 15 Jan 2007, 17:26

a écrit :

[center]Les glaciers de l’Himalaya reculent[/center]

Sous l’effet du réchauffement climatique, les glaciers de la chaîne de l’Himalaya diminuent, selon une étude menée en Inde.

L'Everest, sommet mythique de la chaîne de l'Himalaya.
Les glaciers de l’Himalaya n’échappent pas au recul qui touche les autres glaciers de la planète, que ce soit dans les Andes ou dans les Alpes. Selon une étude menée par des chercheurs indiens, l’étendue des glaciers de l’Himalaya a diminué de 21% entre 1962 et aujourd’hui, passant de 2.077 km2 à 1.628 km2.

L’équipe de Anil Kulkarni (Indian Space Research Organization) a comparé les données du plus vieux recensement glaciaire connu, qui date de 1962, avec des données satellites récentes. Les chercheurs ont étudié 466 glaciers situés dans l’Etat Indien de l’Himachal Pradesh, frontalier du Cachemire et du Tibet.

En plus d’un recul global de 21% de la surface des glaciers, les chercheurs ont constaté que des glaciers s’étaient fragmentés, donnant naissance à un plus grand nombre de petits glaciers. Or plus leur surface est petite plus les glaciers sont sensibles aux changements climatiques, notent les chercheurs dans la revue Current Science datée du 10 janvier.

Ainsi, dans la zone étudiée, les pertes étaient de 12% pour les plus gros glaciers mais de 38% pour les surfaces de moins d’un kilomètre carré. La fragmentation pourrait donc avoir un impact important sur l’avenir des glaciers de l’Himalaya, dont des millions de personnes dépendent pour l’approvisionnement en eau.

C.D.
Sciences et Avenir.com
(15/01/07)

canardos
 
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Message par canardos » 17 Jan 2007, 18:05

a écrit :

mercredi 17 janvier 2007

[center]Le réchauffement climatique pourrait accentuer les sécheresses en Australie [/center]


PARIS (AFP) - Le réchauffement climatique en cours risque de renforcer l'impact d'un phénomène climatique récemment découvert sur l'océan Indien - une sorte d'El Nino - avec pour conséquence des sécheresses dévastatrices sur l'Australie et l'ouest de l'Indonésie, selon une étude.

A des intervalles de quelques années, les températures de surface de l'Est de l'Océan indien plongent de façon marquée, alors que ces mêmes températures augmentent à l'Ouest, au large de l'Afrique tropicale. Cet effet, découvert en 1999, a été baptisé "bipôle de l'océan Indien" (IOD en anglais).

Le phénomène se traduit par des sécheresses en Indonésie et en Australie et par des pluies intenses dans des zones semi-arides d'Afrique. Contrairement à El Nino, dont l'effet peut se faire sentir pendant plusieurs années, le bipôle de l'océan Indien ne semble pas persister au delà de quelques mois.

Le phénomène reste encore bien mystérieux, notamment lorsqu'il s'agit d'expliquer les mécanismes climatiques qui le font survenir.

Mais, dans un article publié jeudi dans la revue Nature, une équipe internationale de scientifiques lève un coin du voile, après avoir étudié des fossiles de coraux de l'océan Indien dont la croissance est affectée par la température de l'eau de mer et les précipitations. Ils ont ainsi pu dresser une chronologie de l'arrivée des IOD au cours des 6.500 dernières années.

Sous l'impulsion de Nerilie Abram (British Antarctic Survey de Cambridge), cette équipe a découvert que la cause principale du phénomène était la mousson. Des années de moussons fortes sont suivies par des IOD, selon eux.

Les moussons sont également connectées à El Nino. Pendant les années où ce phénomène est installé sur le Pacifique, les pluies qui apportent la vie dans une grande partie de l'Asie sont généralement faibles. La possibilité de l'arrivée d'un dipôle sur l'océan Indien en est diminué d'autant.

Mais le rechauffement climatique entraîné par l'homme est en train de rompre ce lien entre El Nino et la mousson. La tendance récente est à un renforcement des moussons, ce qui devrait à son tour augmenter la fréquence d'apparition des dipôles sur l'océan Indien, a souligné Mme Abram, interrogée par l'AFP.

"La mousson est affectée par El Nino, mais avec le réchauffement global, cette interaction est en train de se déliter et la mousson gagne en force, de manière indépendante d'El Nino". "En Indonésie, les sécheresses devraient se déplacer vers une période de l'année où les gens attendent le plus de pluies". L'impact pourrait être sévère pour les agriculteurs, a-t-elle relevé.

"En ce moment même, le dipôle de l'océan Indien a des effets dramatiques sur le climat de cette région. En Indonésie, ils ont déjà des sécheresses et des feux de forêt qui constituent une menace pour la santé humaine et à l'environnement", a fait valoir la chercheuse australienne.

Le dernier dipôle s'est installé sur l'océan Indien l'an dernier et son prédécesseur remonte à la fin des années 90. "Normalement, le phénomène atteint son intensité maximale en octobre et novembre. Après la mousson, les vents changent de direction, le phénomène se dissipe et les choses reviennent de nouveau à la normale", a-t-elle résumé.

canardos
 
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Message par Crockette » 19 Jan 2007, 10:24

en europe la situation n'est pas mieux, la "mini" (par sa puissance mais pas par sa répartition géographique qui elle est pas mal) tempête a frappé le nord de la france du mercredi au vendredi avec des vents entre 80 et 120 km/h.Et elle passe à sa phase finale ce matin.

Comme d'hab, pas de courant jet dévié donc les dégats sont limites et moins importants que dans les pays du nord (ils ont une une tempete assez forte il y a quelques jours).

La tempete reste (en deça par son intensité et non par sa durée dans le temps), de celle de 1999, grace à l'absence de courant jet selon moi.

A noter encore aujourd'hui des T° exceptionnelles de douceur...en europe de l'ouest, les météorologistes ne s'amusent même plus à donner les dates précédentes de record de chaleur :-P car il faudrait remonter au moins au 15ème siècle... :-P

L'hiver 2006-2007 s'annonce bien comme le plus doux au moins depuis la première révolution industrielle...cela ne veut pas dire que les masses d'air froides aient disparu car la californie récemment, a été frappée par une vague de froid qui a été aussi un record pour la région en cette période.

Des infos aussi de l'Australie où rien ne s'arrange pour l'instant au niveau sécheresse.
Crockette
 

Message par canardos » 22 Jan 2007, 08:19

a écrit :

[center]Sud de Madagascar: toujours la faim et jamais la pluie[/center]

Sécheresse. Sans réelle pluie depuis deux ans, la région de l'Androy est ravagée par la famine et l'exode. La survie ne tient qu'à quelques aides d'urgence.

Par Pierre BLAISE
Libération: vendredi 19 janvier 2007
Ambovombe envoyé spécial
     
La région est plutôt verte, finalement. Des champs bien ordonnés de sisal s'étendent parfois à perte de vue ; des cactus généreux, les raketas, poussent au bord des chemins. Mais, en théorie, rien de cela ne se consomme, pas plus que les fruits des grands tamariniers aux silhouettes sculptées par le vent violent de la contrée.
Du vent à décorner les zébus, mais pas de pluie, pas dans cette région de l'Androy, dans l'extrême sud de Madagascar, où l'on attend des précipitations conséquentes depuis bientôt deux ans. De façon chronique, depuis la grande crise de 1992, la zone subit la sécheresse et les difficultés nutritionnelles qui vont avec. Le kere, comme on résume cela ici.

«Paralysie».

«Cette année, je n'ai rien récolté du tout. Alors en juin j'ai vendu mon dernier petit terrain. Avec l'argent, j'ai tenu trois semaines et depuis on ne mange que du cactus rouge, ou des cendres mélangées à du tamarin» ,  raconte Piandra depuis un lit du centre de réhabilitation intensif (Creni) d'Ambovombe, géré par l'Unicef. Pour sortir de ce régime alimentaire dangereux, elle y séjourne depuis trois semaines avec le dernier de ses onze enfants. Le bébé va mieux, mais rien ne dit quand elle pourra lui redonner à manger correctement. Et des milliers d'autres femmes font la queue devant les centres où sont distribuées des rations alimentaires, et où l'on peut contrôler le rapport taille-poids des enfants.
Cette année, la situation est particulièrement préoccupante. Les cris d'alerte du Service d'alerte précoce (SAP) ont été lancés dès juin, après une récolte inexistante. Mais il a fallu attendre la fin de la période électorale pour que le président de la République, Marc Ravalomanana, lance un appel d'urgence : une mission venait de juger que 32 communes rurales étaient menacées. Et une opération de distribution ciblée a donc pris le relais du programme «vivres contre travail» (VCT) précédemment mis en place.

L'efficacité de la réponse est discutable, mais le drame est qu'elle se pose chaque année et que les indices d'amélioration sont rares. «Les bailleurs sont toujours prêts à octroyer des vivres, mais moins à accorder des ressources pour le développement», constate Martin Smith, le représentant de l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). «La pauvreté extrême est aussi une condition paralysante pour n'importe quelle mesure», ajoute-t-il, pointant la situation de dépendance d'une population désormais habituée à recevoir une assistance.
Les réactions d'urgence peuvent-elles alors être considérées comme un frein au développement ? La tragédie naît avant tout d'une situation météorologique intenable, dans une zone asséchée où on ne trouve nulle part d'eau potable, à la différence des régions voisines.

Migration. En attendant un hypothétique pipeline pour acheminer l'eau (promis depuis des années, il aurait plutôt tendance à bloquer les autres initiatives), «la problématique de l'irrigation est secondaire, puisqu'il n'y a pas de solution à l'absence de pluie et de ressource en eau», explique Antoine Deligne. Le coordinateur du projet Objectif Sud pour le Groupe de recherche et d'échanges technologiques (Gret) peine à trouver des espèces de semences adaptées au contexte. «Dans le domaine agricole, nous avons autant d'échecs que les paysans.»

La sécheresse persiste, et les mesures décidées à la va-vite se révèlent souvent inadaptées. Le Gret refuse ainsi de «tomber dans l'urgence» et cherche des solutions durables au travers de la microfinance, de la vente d'aliments thérapeutiques ou du travail avec les communautés. «Le milieu antandroy  ["Ceux des épines", ndlr] est spécifique, complètement isolé, avec la peur du Vazaha  [l'homme blanc, ndlr] . Il est difficile de convaincre les gens de l'intérêt de nouvelles techniques et des bénéfices à long terme. D'autant que ce sont les lignages traditionnels qui déterminent ceux qui doivent travailler avec nous, et que le choix n'est pas toujours pertinent», explique Antoine Deligne pour justifier les difficultés.

La région, quasiment dénuée d'infrastructures, semble être entrée dans un cercle vicieux, le phénomène de migration s'amplifie. Les hommes partent travailler ailleurs, plantant là femmes et enfants. Déjà trois fois mère, Fabienne, 18 ans, est venue au Creni d'Ambovombe avec son aîné de 5 ans. «Mon mari est parti il y a longtemps. Chercher des saphirs à Ilakaka [au Sud-ouest de l'île,ndlr], je crois», lâche-t-elle. Elle ne semble pas se faire d'illusion sur le retour du père, qui a envoyé une fois 5 000 ariarys (moins de deux euros), et plus rien depuis.
Elevage. A 110 km de là, l'installation d'un pharaonique projet minier à Fort-Dauphin va bouleverser la ville, plus grosse localité du Sud. Les effets vont-ils se répercuter jusque dans l'Androy ? Bréchard-Luc Doyola, le chef de région, veut croire à un impact positif, notamment grâce au potentiel commercial de l'élevage de zébus, de chèvres et de volailles. Bien que ses appels répétés n'aient reçu qu'un écho tardif, il garde confiance dans le développement durable prévu par le «plan d'action pour Madagascar (MAP)», la nouvelle feuille de route du président réélu. Mais, si ce dernier, en campagne électorale, a fait beaucoup de promesses lors de son passage, ce n'est pas lui qui fera tomber la pluie.

canardos
 
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Message par Crockette » 29 Jan 2007, 13:19

bon ya quelques mois on disait que ça faisait au moins 600 000 ans que l'atmosphère n'vait pas contenu autant de CO2... :dry:

en fait les derniers forages dans la calotte glacière font dire aux scientifiques que ça serait plutôt 800 000 ans... :sleep:




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