effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 27 Mars 2007, 14:07

bon ben c'est ce que je disais canardos : l'hydrate de méthane est à l'état solide et un brusque réchauffement des fonds marins peut très bien produire un dégazage de méthane ? non, car y avait des psécialistes qui disaient que c'était pas possible à l'échelle du temps humain ? (par opposition au temps géologique)


d'autant plus que certains spécialistes pensent qu'il a eu dans les bermudes de nombreux dégazage de ce type.
Crockette
 

Message par canardos » 27 Mars 2007, 16:44

crockette, j'ai simplement dit que les hydrates de méthane ne pouvaient pas dégazer brusquement, comme une poche qui se libère...

et si c'était le cas les japonais ne se donneraient pas un délai de 10 ans pour commencer à réaliser cette extraction.

mais ça n'empeche pas que quand les océans auront atteint une certaine température, il y aura un dégazage lent sur plusieurs dizaines ou centaines d'années, un délai tres court à l'échelle géologique et meme à l'échelle des civilisations humaines et que ce dégazage pourrait bien mettre 5° centigrades en plus dans le compteur....

c'est ce qui s'est tres probablement passé à la fin du permien il y a deux cent cinquante millions d'années et dans une moindre mesure à la fin du plaéocene il y a 50 millions d'années...

avec des extinctions de masse à la clef!

canardos
 
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Message par canardos » 27 Mars 2007, 16:45

a écrit :

mardi 27 mars 2007,

[center]Le réchauffement pourrait donner naissance à de nouveaux climats[/center]

WASHINGTON (AP) - Le réchauffement de la planète pourrait entraîner la disparition des conditions climatiques actuelles dans certaines régions du monde, ainsi que l'apparition de nouveaux types de climats, selon une nouvelle étude américaine.

Ces changements pourraient menacer les plantes et les animaux vivant dans les zones affectées, mais aussi profiter à des espèces dans certaines régions, souligne John Williams, professeur adjoint de géographie à l'université du Wisconsin.

L'équipe de M. Williams a utilisé des modèles informatiques pour évaluer l'impact du réchauffement sur le climat de diverses régions. Ses travaux sont publiés cette semaine dans l'édition en ligne des "Proceedings of the National Academy of Sciences".

Les chercheurs se sont servis de prévisions préparées pour le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a jugé en février que le réchauffement était "sans équivoque". Les régions tropicales pourraient en particulier subir des changements inattendus, notamment les forêts tropicales de l'Amazonie et de l'Indonésie, selon l'étude.

Une conclusion surprenante, car les tropiques ont un climat assez stable, explique M. Williams. Cela signifie également qu'un changement de température de 1,6 à 2,2 degrés Celsius pourrait avoir des conséquences plus profondes dans ces régions qu'une variation de 2,7 à 4,4 degrés ailleurs.

Les espèces des zones tropicales pourraient aussi avoir une capacité d'adaptation moindre que celles d'autres régions, mais il ne s'agit encore que d'une théorie et des études doivent encore être menées sur le sujet, précise M. Williams.

Le sud-est des Etats-Unis et la péninsule arabique pourraient également être touchés. En outre, des régions montagneuses comme les Andes péruviennes et colombiennes, ou encore la Sibérie et le sud de l'Australie risquent de voir leur climat actuel disparaître: les conditions climatiques régnant aujourd'hui dans ces zones pourraient du coup ne plus exister sur Terre.

Une telle évolution pourrait menacer les plantes et les animaux de ces régions. Mais l'apparition de nouveaux climats dans certaines zones pourrait aussi offrir des opportunités pour les espèces qui y vivent, spécule M. Williams. "Toutefois nous ne pouvons pas faire de prédiction, car cela dépasse notre expérience actuelle", ajoute-t-il.

Alan Robock, professeur de sciences environnementales à l'université Rutgers, salue l'étude, selon lui la première à s'intéresser "non seulement aux extinctions d'espèces mais aussi aux régions qui connaîtront de nouveaux climats". "Les conséquences potentielles sont mal connues (...) et le potentiel de nouvelles menaces sur l'homme via des vecteurs de maladie pourrait être un vrai danger", prévient-il.

M. Robock estime que les conclusions de l'étude, à laquelle il n'a pas participé, sont un argument de plus en faveur de la lutte contre les émissions de gaz à effet serre, responsables du réchauffement.

canardos
 
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Message par Crockette » 28 Mars 2007, 22:44

je pense sérieusement que les hydrates de méthane pourrait constituer l'élément qui achèvera l'humanité et 99% des espèces à partir du moment où un réchauffement climatique global de 4 voir 6° s'opère sur la planète.

quoique l'humanité n'est pas à l'abri d'un super volcan ou d'une astéroide.

cela dit personne n'a fait vraiment d'études la dessus pour la simple raison suivante : envoyer des scientifiques avec des robots conçus pour les fonds abyssaux ça coûte du pognon et ça rapporte rien à court terme...capitalisme quand tu nous tiens.
Crockette
 

Message par canardos » 04 Avr 2007, 19:51

a écrit :

[center]Les glaces de mer de l’Arctique souffrent du réchauffement[/center]

Des saisons exceptionnellement chaudes empêchent les glaces de mer pérennes du continent Arctique de se ‘’repeupler’’, selon une étude menée par la Nasa.


user posted image


Les données de QuikScat montrent une réduction de 14% de l’étendue de la glace pérenne (en rouge) à l’hiver 2006 par rapport à l’hiver 2005.
(NASA/JPL)


Certaines années, le continent Arctique peine à ravitailler l’épaisse couche de glace de mer qui est en partie détruite l’été et qui, normalement, se reconstitue l’hiver. La glace de mer pérenne est importante pour stabiliser la couverture de glace du continent Arctique en été. Lorsque la couche pérenne, épaisse de plusieurs mètres, diminue à cause de la hausse des températures l’été ou à cause du transport de glace par les vents, elle est remplacée par une couche saisonnière plus fine, expliquent Ron Kwok (JPL, USA). Une partie de la glace saisonnière fond l’été, une partie résiste et forme ensuite de la glace pérenne.

En 2005, pas plus de 4% des 2,5 millions de km2 de glace fine et saisonnière formée l’hiver précédent avaient survécu à l’été et avaient réapprovisionné le stock de glace pérenne, ont calculé Kwok et ses collègues. C’est la plus mauvaise année sur les six cycles étudiés par les chercheurs depuis 2000 grâce aux données radar de satellites comme QuikScat, qui permettent de différencier la glace pérenne de la glace saisonnière. Des hivers et des étés exceptionnellement chauds avant l’automne 2005 expliqueraient le ‘’record’’ de 2005, selon les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans les Geophysical Research Letters.

Globalement, l’étendue de la glace de mer pérenne diminue, précise Ron Kwok. A terme, avec une aggravation du réchauffement climatique, on peut craindre que la quantité de glace saisonnière qui survit à l’été ne suffise plus pour maintenir la couverture de glace pérenne, analyse le chercheur du JPL.

C.D.
Sciences et Avenir.com
(04/04/07)

canardos
 
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Message par canardos » 05 Avr 2007, 06:43

a écrit :

Le mercredi 04 avril 2007

[center]La crise climatique serait pire que prévue[/center]

Bob Weber  Presse Canadienne
Edmonton

Les sombres prévisions attendues cette semaine à Bruxelles de la part du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GEIEC) pourraient bien être encore trop conservatrices, indiquent de nouvelles données sur les glaces de mer dans l'Arctique.

Une étude américaine sur le couvert de glace nordique a révélé non seulement que la superficie de la glace en 2006 était la deuxième plus faible jamais observée, mais également que la glace recule plus rapidement que les modèles climatiques l'avaient prédit.

Walt Meier, climatologue pour le National Snow and Ice Data Centre, au Colorado, estime que les prévisions des modèles climatiques pourraient sous-estimer ce qui nous attend dans le futur.

Le Centre de M. Meier mesure la superficie annuelle maximale de la glace dans l'Arctique à la fin de l'hiver nordique, soit au 31 mars. Cette année, 14,7 millions de kilomètres carrés de l'océan Arctique tout autour du pôle Nord étaient recouverts par au moins 15 pour cent de glace. C'est à peine plus que les 14,5 millions de kilomètres carrés de l'an passé, la plus faible superficie annuelle jamais enregistrée.

La moyenne, entre 1979 et 2000, était de 15,7 millions de kilomètres carrés.

Mais l'équipe de M. Meier a aussi comparé ses relevés, basés sur des images captées par satellite, avec les prévisions des modèles climatiques développés par le millier de scientifiques du GEIEC. Ce groupe d'experts doit dévoiler vendredi un rapport détaillant certaines des conséquences anticipées des changements climatiques. Des fuites laissent croire que ces effets pourraient inclure une hausse du niveau des océans susceptible de forcer le déplacement de centaines de millions de personnes vivant dans des contrées de faible altitude, le plus souvent parmi les plus pauvres de la planète.

Si on compare les données des modèles du Groupe d'experts avec les relevés actuels remontant à la fin des années 1970, on constate un écart troublant, a commenté M. Meier. «On voit, l'été plus particulièrement, que la glace rétrécit en fait beaucoup plus vite que les modèles le prédisaient. Ces modèles ne tiennent peut-être pas compte de certains des processus à l'origine du recul de la glace, de certains mécanismes de rétroaction qui accélèrent le déclin de la couverture de glace», a expliqué M. Meier.

Les prévisions du Groupe devraient donc être considérées comme des «estimations conservatrices», a-t-il dit.

Les observations de l'équipe de M. Meier montrent que le recul de la glace est universel dans les régions circumpolaires. Bien que de petites augmentations de courte durée aient été observées, comme dans le golfe du Saint-Laurent, par exemple, l'Arctique canadien, de la baie de Baffin à la mer de Beaufort, a enregistré une diminution «significative» de la couche de glace.

canardos
 
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Message par Crockette » 05 Avr 2007, 22:10

c'est ce que je pensais les rapports du giec sont fortement pondérés par les états car tout cela inquiètent les gens et c'est pas bon pour le business.
Crockette
 

Message par canardos » 06 Avr 2007, 13:33

a écrit :

Le jeudi 05 avril 2007


[center]Le sud-ouest américain deviendrait plus aride en raison du réchauffement[/center]

Agence France-Presse
Washington

Le sud-ouest américain et certaines parties du nord du Mexique pourraient être beaucoup plus secs au cours de ce siècle et devenir aussi arides que lors du dust bowl` (tempêtes de poussière) des années 30, une catastrophe écologique qui avait dévasté la région des grandes plaines, selon une étude publiée jeudi.

Selon cette étude, publiée dans la revue Science du 6 avril, la nouvelle période aride qui s'annonce résultera de l'élargissement en cours vers le nord des zones subtropicales sèches.

La sécheresse observée ces dernières années dans le sud-ouest des États-Unis résultait plutôt des variations de températures à la surface de l'océan Pacifique liées au courant El Nino.

Cette région des États-Unis ainsi que des zones du nord du Mexique vont connaître un changement de climat jamais observé dans les annales de cette région.

En fait, selon le climatologue Richard Seager de l'Université Columbia, un des co-auteurs de ces travaux, la récente sécheresse prolongée a déjà probablement marqué le début d'un changement de climat dans le sud-ouest.

Cette évolution va être un défi de taille pour les habitants de la région qui dépendent de sources d'eau abondante et pas chère pour les industries et l'agriculture locales.

Pour mettre au point leur étude, les chercheurs se sont servis des modèles climatiques utilisés par le groupe intergouvernemental de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec).

Selon le rapport du Giec dont le volet scientifique a été publié en février, les températures moyennes du globe vont augmenter de 2 à 4 degrés Celsius d'ici 2100 comparativement au début de l'ère industrielle au 19e siècle.

Les experts du Giec doivent rendre public vendredi à Bruxelles un résumé à l'attention des décideurs de leurs 1400 pages de travaux.

canardos
 
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Message par canardos » 10 Avr 2007, 07:11

a écrit :

Le lundi 09 avril 2007


[center]Le glacier Pastoruri menacé de disparition[/center]

Agence France-Presse

Lima

Le glacier Pastoruri, un des plus importants de la Cordillère blanche au Pérou, a perdu de grande quantité de glace et pourrait disparaître complètement d'ici dix ans à cause du réchauffement de la planète, a-t-on appris lundi auprès du service de glaciologie.

Situé à 5 240 mètres d'altitude dans les Andes à 380 km au nord de Lima dans le département d'Ancash, le Pastoruri est un lieue de randonnée très prisé par les touristes et les montagnards.

La couverture de glace et les névés sont en train de fondre et une pièce d'eau s'est formée à la place d'une crevasse de glace de 40 mètres, a indiqué à l'AFP, Marco Zapata, directeur de l'unité de glaciologie de l'Institut national des ressources naturelles (Inrena).

«La situation est grave parce qu'il existe un processus de déglaciation accéléré dans le monde entier» et que «malheureusement c'est irréversible», a-t-il ajouté.

C'est particulièrement préoccupant au Pérou, a averti le chercheur, car il s'agit de «glaciers tropicaux» qui réagissent avec beaucoup plus de sensibilité au changement climatique.

Pour le scientifique, le Pastoruri, diminuant actuellement de 24 mètres par an, pourrait disparaître d'ici dix à quinze ans.

La superficie du Pastoruri, de 1,8 km2 en 1995, n'était plus que de 1,21 km2 en 2006. «C'est à dire qu'il a perdu 40% de sa couverture de glace» affirme M Zapata.

L'Inrena a calculé que le Pérou, qui possédait une superficie glaciaire de 2 041 km2 en 1979, n'en avait plus que 1 594 km2 en 1995.

canardos
 
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