a écrit :
Une contraction qui est arrivé à un certain limite, qui a donné lieu à une explosion, cela me semble plus logique (contraction et explosion parfaitment explicable par les lois de la physique et qui est apparu en un endroit de l'univers). Comme quand on pousse un couvercle d'une marmite qui bouille, cela peut se faire jusqu'au point où le gas comprimé vous renvoie la soupe dans la figure.
Tout le problème, c'est qu'on ne choisit pas ce qui nous "semble" le plus logique, mais ce qui est en accord avec les faits expérimentaux. Et en l'occurence, des théories générales unificatrices devraient être testées "en laboratoire" avant de fournir une interprétation raisonnable de cet instant où l'univers était très dense.
a écrit :
Et ce que je viens de souligner me convient parfaitement, correspond non seulement aux observations mais encore à la philosophie marxiste et c'est ce qui défendent (si je ne me trompe) ceux qui proposent des alternatives à ce big bang.
Mais pas pour des raisons idéologiques (anti-idéalistes, ou matérialistes). C'est juste parce que ça leur paraît plus cohérent vis-à-vis de certains paramètres.
a écrit :
Je peux comprendre et j'accepte qu'il y a une expansion (je ne vois pas comment je pourrais "m'opposer" à l'évidence), ce que je ne peux pas accepter est un temps zéro, ou une contraction telle de la matière au point que quelques scientifiques nous la présentent, faisant moins de diametre que le nouyeau d'un atome (et bien moins)
Bon, on ne va pas revenir trente six fois sur le temps zéro (qui n'est pas dans la théorie, donc il n'y a rien à accepter). Mais pour l'histoire de la matière qui fait bien moins que le noyau d'un atome, il va falloir attendre un peu pour confirmation ou infirmation.
a écrit :
Une contraction qui est arrivé à un certain limite, qui a donné lieu à une explosion, cela me semble plus logique (contraction et explosion parfaitment explicable par les lois de la physique et qui est apparu en un endroit de l'univers). Comme quand on pousse un couvercle d'une marmite qui bouille, cela peut se faire jusqu'au point où le gas comprimé vous renvoie la soupe dans la figure.
Mais il est déjà clair que tout était très dense, dans cette phase (plus dense que ce qui paraît concevable. Sinon, ton interprétation, elle a peut-être un rapport avec la réalité, mais pareil, il va falloir attendre pour savoir...
a écrit :
Evidement c'est à prouver, évidement personne esssaie de le prouver, vu qu'ils sont tous le nez sur le "temps zéro" et ce qui ce passe en ce moment,
Mais tu rêves. Si justement je t'ai parlé de ces interprétations avec une contraction, c'est justement parce qu'elle a des défenseurs (notament parmi les gens qui font des supercordes, si je ne me trompe pas). Encore une fois, ne confondons pas les choses à la mode dans les médias, et l'ensemble de la communauté scientifique.
a écrit :
ou essayant de justifier par des artifices la validité d'une théorie
Ce ne sont pas des artifices. C'est toi qui veut les y voir, mais je persiste à te dire qu'on ne peut pas juger que ce sont des artifices avec les connaissances que tu as (et qui sont tout à ton honneur, évidemment, je ne te reproche pas de t'intéresser à ces choses). Qu'as-tu pensé de ce que j'ai dit sur les théories "plutôt mathématiques", par exemple? Te rends-tu un peu compte du problème technique que ça représente de comprendre ces choses clairement?
a écrit :
Encore quelques explications si vous avez le temps et la patience... Si l'univers (à ses débuts, ou près du "zéro" qui n'est pas un début (???)) avait une température très très élevée (je ne sais pas combien des millions de dégrés) comment cela se fait qu'il n'était pas en agitation permanente et d'un volume assez impressionant comme c'est le cas chaque fois qu'il y a une température élevé?
Ça peut se comprendre simplement avec une cocotte-minute. Ce n'est pas parce que la température augmente dedans qu'elle change de volume (avant que la soupape laisse sortir le gaz, il faudrait boucher la soupape, en fait). Par contre, comme le volume reste constant, la pression augmente (il y a trois paramètres si tu veux: la température, la pression, le volume).
En plus, au niveau du big bang, ce n'est pas tellement un problème de volume, mais de densité. Ce n'est pas facile à expliquer (parce qu'il faudrait introduire des choses compliquées, comme la courbure spatio-temporelle), mais plutôt une densification en tout point de l'univers.
Pour donner une idée un peu plus précise, faisons comme si l'espace avait une seule dimension, que c'était une droite infinie, que les galaxies étaient des points tous les centimètres (je raisonne donc avec un espace infini, et une infinité de galaxies dedans). Quand on va vers le big bang, les galaxies se rapprochent toutes. Elles se resserent, l'une vers l'autre, de manière à être espacées d'un demi-centimètre (mais toujours réparties partout sur la droite), puis moins, etc... Quand le temps tend vers zéro, il y a des galaxies à peu près partout, mais la taille de l'espace n'a pas changé (il est toujours infini). C'est compliqué, l'infini.
Si on raisonne avec un espace de volume fini, effectivement, ce volume doit changer pour que la densité de matière augemente (mes galaxies se rapprochent). Mais on ne sait toujours pas dans quel cas on est, à l'heure actuelle...
Encore un "paradoxe" compliqué: l'espace peut se densifier, se contracter, partout tout en restant de volume infini.
a écrit :
C'est pour cela que "les lois de la physique" ne s'appliquent pas à ce moment?
C'est parce que la température et la pression sont très élevées que la relativité générale ne s'applique pas, parce que des phénomènes d'intéraction atomique qui sont négligeables à grande échelle deviennent prépondérants.
a écrit :
Comment on peut le donner comme très, très chaud et très dense et concentré? Je l'aurais imaginé au contraire , très, très froid ...
Le soleil, tu l'imagines très froid? Non, bon, l'espace, s'il est rempli de matière concentrée, c'est pareil. Il est plutôt très chaud.