J'ai quelques questions.
Canardos affirme (qu'on m'arrête si je déforme)
1. La schizophrénie est d'origine organique, et par cela il faut entendre non pas que le fonctionnement du cerveau d'un schizophrène est matériel (cela, on s'en serait douté), mais plutôt que les aspects anormaux qu'on constate chez un schizophrène en examinant son cerveau ne font pas partie des caractéristiques du cerveau qui peuvent évoluer par l'interaction du patient avec son milieu extérieur (au contraire, les connexions neuronales le peuvent, elles, par exemple).
2. Du coup, les psychanalystes n'ont aucune chance de "guérir" le schizophrène (guérir= supprimer sa schizophrénie).
3. Cela n'empêche pas que, si on ne peut pas le guérir tout de suite, le schizophrène a besoin en attendant d'un suivi pour supporter sa maladie, pour pouvoir évoluer le mieux possible dans son environnement social.
En face, Iko, tu n'est pas d'accord. Mais je ne comprends pas bien ta position. Tu n'est pas d'accord avec le point 1? avec le point 2 (qui me semble être une conséquence assez directe du point 1, à moins que ce soit ça que tu contestes)? Ou alors, tu es d'accord avec 1 et 2, et tu penses que 3 est du ressort de la psychanalyse? Peux-tu m'éclairer? Et si tu contestes 1 (et donc 2), peux-tu dire précisément ce que tu trouves à redire aux articles postés par canardos? Ce sont les faits qui sont faux, pour toi (bidonnés)? Ou alors ce sont les interprétations qui sont fumeuses (dans ce cas, pourquoi)?
Enfin, vu que tu n'as jamais répondu directement à ces questions jusque-là, j'imagine une dernière possibilité, tu penses: "je ne connais rien à ces nouvelles techniques, mais je sais que les psychanalystes "soignent" des schizophrènes, alors j'en déduis que leurs méthodes ne sont pas bidons". Si tu penses comme ça, peux-tu apporter des exemples, ou quelque chose qui corrobore cette affirmation, parce que c'est évidement en contradiction avec ce que dit canardos, et j'aimerais alors bien comprendre où ça cloche et chez qui.