Iko, j'étais assez d'accord avec la question de Harpo.
Ta réponse
a écrit :
Lacan a employé le mot Phallus car ce signifiant du manque renvoie à la différence des sexes et permet de mieux comprendre ce que Freud voulait dire par l'envie du pénis.
Personne n'a le phallus, mais l'homme qui a le pénis est supposé l'avoir, avoir rien du tout vous avez compris, alors que la femme le cherchera chez l'homme, et en échange pourra enfanter et être au plus proche de la relation inflative fusionnelle que sera la maternité.
je la comprends comme ça (fais un effort, s'il te plait pour parler français):
On a choisi le mot "phallus" pour désigner un manque, et ce manque est censé être en rapport avec la différence des sexes.
Dans ce cas, pourquoi a-t-on choisi un organe spécifiquement masculin. Ensuite, ce choix (pour le moment délibéré) permet facilement de passer à:
"Personne n'a le phallus, mais l'homme qui a le pénis est supposé l'avoir"
Si on met "Vagin", à la place de Phallus, puisqu'à priori, c'est arbitraire, on se retrouve avec:
"Personne n'a le Vagin, mais l'homme qui a le pénis est supposé l'avoir".
Et là, vraiment, on se dit: mais non, pas du tout, c'est le contraire. Enfin, bon, tu comprends l'objection.
Ensuite, avec ce choix spécifiquement masculin, on se retrouve avec un sorte d'asymétrie entre les femmes et les hommes:
a écrit :
alors que la femme le cherchera chez l'homme, et en échange pourra enfanter et être au plus proche de la relation inflative fusionnelle que sera la maternité.
Et là, on commence à avoir un peu peur... on se dit: ça ressemble étrangement à une conception réactionnaire de la femme (peut-être celle de Freud qui était un bourgeois du 19ème, par exemple) plaquée sur une interprétation du psychisme, grâce à des procédés flous.
Peux-tu donc t'expliquer de manière un peu plus détaillée sur ce point?