au crédit de greenpeace, son action contre les toxiques, pour la directive Reach, contre la surpeche, etc...
....ce ne sont pas des monomaniaques de l'antinucléaire et de l'antiogm, ils ont une vie à coté....
a écrit :
[center]L’"OGM m’a Tuer" [/center]
samedi 21 avril 2007
Jean-Claude PEREZ est un chercheur renommé et pionnier reconnu initialement pour ses travaux en "Intelligence Artificielle" :
"Voici un peu plus de dix ans, j’étais un pionnier reconnu d’une discipline "pompeusement" baptisée "INTELLIGENCE ARTIFICIELLE"...Pour ma part je recherchais plutôt à inventer des "sous-intelligences artificielles" émergeant de l’auto-organisation de milliers de cellules abstraites très simples au coeur des nombres et des ordinateurs. Une intelligence plus inspirée de celle des fourmilières ou des ruches que du réductionnisme et de la technocratie...(...), puis, UN TOURNANT DANS MA RECHERCHE... Je décide soudain, voici donc environ dix ans, de m’intéresser à une toute autre discipline : la GENETIQUE. Plus précisément, rechercher un éventuel "langage caché" au coeur de l’ADN et des génomes.Ce virage m’intéresse pour trois raisons : complexité, beauté, utilité."
http://sapiensweb.free.fr/articles/2-perez.htm#cooliris
Voici un passage où il est question de résonances dans l’ADN, du "supra-code de l’ADN" :
"Il me semble important de considérer une transgénèse comme un "tout" : II y a le désordre crée par l’immersion du transgène dans "son" nouveau milieu : la plante ; mais il y a aussi tous ces liens que va perdre le transgène lorsqu’on "l’arrachera" à son milieu originel (Voir annexe 4), qu’il habitait, ne l’oublions pas, depuis des millions d’années d’évolution naturelle.
Dans le cas précis d’une transgénèse de Betaglobine détaillée à l’annexe 4 , la dégradation globale mesurée (méta-entropie de manipulation transgénique) a été multipliée par un facteur 169 ! En d’autres termes, un ordre inconnu des généticiens (le supra-code) se trouve dégradé dans un rapport de 169 à l’issue de la transgénèse ! Il faut donc considérer une transgénèse comme une manipulation qui privera le transgène de propriétés globales et relatives encore inconnues. Si j’ai choisi, volontairement, les termes imagés et provocateurs "d’intégration" et de "déracinement", c’est, précisément, pour inciter le lecteur à réfléchir un instant sur l’analogie avec la résonance de tels termes lorsqu’ils s’appliquent à l’homme. Poussons plus loin l’analogie : imposez à un humain (ou à un animal ou une plante) de changer de milieu, de changer de terre. Il peut y avoir rejet, il peut y avoir adaptation aussi. Mais, dans ce second cas, le prix à payer de l’adaptation pourra être constitué d’effets tantôt dangereux, tantôt bénéfiques, mais toujours imprévisibles ! On peut extrapoler cette situation à la plante transgénique à la différence près qu’il y a là un effet multiplicateur puisque toute transgénèse généralisée dans des champs ne se limite plus à un individu, mais à une population, voire à une variété entière de plantes...
Les dégâts causés par la transgénèse sur le supra-code ne se limitent pas au seul plan local, comme nous le montrerons maintenant, ils vont se propager à grande distance, telles de véritables « ondes génétiques ».
SUR LES DÉSORDRES SECONDAIRES D’UNE TRANSGÉNÈSE... (voir détails en annexe 5 et 6)
II y a donc une destruction des résonances et structures du supra-code de l’ADN au point d’incursion du transgène.
Mais qu’en est-il exactement à plus longue distance ? Par exemple, à 1000, 2000, 3000 bases de part et d’autres de la région de transgénèse ? C’est là où nous découvrons la notion d’« ondes secondaires » (Voir annexes 5 et 6). Qu’il s’agisse d’insertion de gène ou de substitution, on découvre qu’il y a émergence de désordres induits de part et d’autres de la région de transgénèse.
On peut donc mesurer deux types d’entropies : l’entropie transgénique primaire ou locale, c’est-à-dire l’entropie transgénique directe mesurée aux frontières du transgène ; l’entropie transgénique secondaire ou induite, c’est-à-dire, l’entropie transgénique résultant de la mesure de flux entrants et sortants en des régions distantes du lieu d’incursion du transgène (par exemple : 2000 ou 1000 bases en amont, ou encore, 1000 ou 2000 bases en aval...).
DÉSORDRES SECONDAIRES D’UN TRANSGÈNE DU VIRUS VIH... (voir détails en annexe 7)
Illustration pratique : de nombreux biologistes moléculaires tentent de faire exprimer par transgénèse (in-vitro) des gènes isolés du virus VIH du SIDA. C’est le cas, par exemple, pour le gène GAG. Nous avons pu montrer, en mesurant les désordres secondaires, comment la transgénèse "brise" les liens cachés qui unissent ce gène à son environnement originel, en l’occurrence le génome VIH dans son intégralité, et le gène POL, en particulier.(Voir annexe 7)
Autrement dit, « couper » et « isoler » un gène de son milieu revient à perdre une grande partie des propriétés globales de ce gène.
Une prudence est souvent ressentie comme nécessaire par d’éminents rétro-virologues du SIDA, tel le Pr. Luc Montagnier qui m’a rappelé maintes fois avec quelles précautions on doit éviter d’extrapoler trop hâtivement un succès de l’univers "in-vitro" vers l’univers "in-vivo".
Analysons les résultats présentés à l’annexe 7 : on y observe un désordre secondaire engendré à distance (gène POL) Dar la transgénèse du gène GAG. Le supra-code de l’ADN est dégradé dans un rapport de 127 !
On s’aperçoit donc ici, et c’est aussi l’avis des spécialistes du SIDA, que le génome entier VIH est unifié par des interactions complexes reliant toutes ses régions à grande distance. Chercher à faire exprimer le gène GAG, par transgénèse, seul et hors de son milieu naturel n’a donc qu’une valeur limitée. Ce type de manipulation est pourtant fréquent dans les essais et recherches visant à vaincre le virus du SIDA. Même si la transgénèse réussit, et si le gène GAG s’exprime, la rupture de lien entre le transgène (le gène GAG) et son environnement naturel (le gène POL) ne pourra jamais être compensée et imitée par transgénèse. On peut bien sûr créer un gros transgène comprenant GAG et POL (nous l’avons simulé), mais, ici encore, ce sont d’autres liens à longue distance qui manqueront.
Du point de vue résonances, un génome forme "un tout un et indivisible". Et si quiconque est en droit de modifier ce tout, c’est la nature mais probablement pas la technologie.
Par exemple, sur les 13000 bases de génome humain dans lesquelles est "noyé" le gène de la betaglobine, (figure 5) j’ai pu montrer que le gène était relié à très longue distance par des résonances de l’ordre de 10000 bases. Si nous avions analysé un tronçon de 100000 bases, nous aurions probablement vérifié la disparition de très longues résonances longues de plusieurs dizaines de milliers de bases. etc...
Il faut considérer la transgénèse comme une opération globale, relative et relationnelle. Considérer la modification génétique d’un organisme comme une opération ponctuelle, limitée, locale, c’est probablement ne voir qu’une partie du problème... Comme le dit, de manière imagée, mais à juste titre, J.M. Pelt, les gènes et l’ADN ne se réduisent pas à un simple jeu de "mécano" ou à un "puzzle"...
C’est hélas à ce niveau que se situent aujourd’hui les expériences du génie génétique."
Inutile de dire ici que les travaux de Perez sont très largement déniés et censurés par le milieu de la science dite officielle et institutionnelle.....
Cristobal.
a écrit :
[center]Je vous propose d’en finir avec les OGM... ou la mort "calculable" des OGM... [/center]
Du même auteur
jean-claude Perez
La Manipulation cachée de « BIG-MEDIA BROTHERS »...
OGM "électrochoc" : LA PREUVE du Riz Yin à l’Herbe Yang
La "SUPRA-ECOLOGIE" : Le Nuage Indien...
"OGM m’a Tuer !"... imploraient, déséquilibrés, des millions de codons...(que le lecteur leur pardonne cette faute de français, sans aucun doute dûe au désarroi ; et puis, il ne s’agit que de pauvres petits codons, infimes triplettes de particules élémentaires T C A G d’ADN). Rêvons le temps furtif d’un court instant : Si une découverte fondamentale inattendue permettait de stopper demain les OGM ??? Non ! vous ne réviez pas !
.../... Une longue étude à publier portant sur une quinzaine des génomes ENTIERS les plus significatifs de tailles diverses allant de l’homme ou du chimpanzee à la plante arabidopsis thaliana en passant par la malaria (plasmodium falciparum) ou son vecteur, le moustique anopheles gambiae ou encore notre familier ver de terre ou la mouche drosophile... ou enfin, l’Agrobacterium, seul organisme naturellement OGM (mais il connaît, lui, les lois de la Nature !...), démontre : Les trois lois « Machines Génomiques » de jean-claude Perez :
La première Loi : loi « de Calculabilité des génomes » : La composition en codons de tout génome est « calculable ».
La seconde Loi : loi « des 3 Nombres génomiques et de l’automate cellulaire génomique » : Pour simplifier, cela signifie que les populations respectives des 64 codons de tout génome sont calculables à partir de 3 nombres dont 2 sont spécifiques à ce génome.
La troisième Loi : loi « d’Intégrité des génomes » : Toute altération extérieure d’un génome ignorant la seconde loi - OGM ou thérapies géniques en particulier - détruit les EQUILIBRES.../... .../...
Si je parviens à publier cette découverte fondamentale et si vous oeuvrez à la faire connaître, nous PROUVERONS alors, ensemble, en douceur et par une voie inattendue, l’évidence de l’absurdité fondamentale des OGM. Celà pourrait alors stopper la folie techno-scientiste des OGM en en démontrant le risque universel parce que « contre Nature »...
Sionenfinissaitaveclesogm
Jean-claude Perez le 22 Mai 2006 (email : jeanclaudeperez2_moo_free.fr)
« La plus grande liberté du chercheur, c’est d’ignorer son ignorance ! Le premier devoir du technologue, c’est de ne pas avoir l’arrogance de faire semblant d’ignorer son ignorance... »
"Le chercheur vrai n’est point directeur de recherches mais il est dirigé par ses recherches"...
jc perez (auteur de "L’ADN décrypté" et de "PLANèTE transgénique")
Une longue étude à publier portant sur une quinzaine des génomes ENTIERS les plus significatifs de tailles diverses allant de l’homme ou du chimpanzee à la plante arabidopsis thaliana en passant par la malaria (plasmodium falciparum) ou son vecteur, le moustique anopheles gambiae ou encore notre familier ver de terre ou la mouche drosophile... ou enfin, l’Agrobacterium, seul organisme naturellement OGM (mais il connaît, lui, les lois de la Nature !...), démontre : Les trois lois « Machines Génomiques » de jean-claude Perez :
La première Loi : loi « de Calculabilité des génomes » :La composition en codons de tout génome est « calculable ».
-La seconde Loi : loi « des 3 Nombres génomiques et de l’automate cellulaire génomique » :Tout génome est contrôlé par TROIS NOMBRES, dont l’un est universel parce que commun à tous les génomes, et dont les deux autres sont caractéristiques et spécifiques à chaque génome. L’application d’un automate cellulaire universel (sorte d’algorithme générique semblable à la célèbre « machine de Turing », le père de l’ordinateur) que nous avons découvert appliqué à ces 3 nombres génomiques détermine des rapports précis entre les populations de codons du génome recensées suivant les 64 positions de codons du code génétique universel. Ce modèle prédictif universel est corrélé avec les populations réelles de codons des génomes étudiés avec des corrélations supérieures à 99.99% pour tous les génomes analysés (je rappellerai que l’erreur technologique des séquenceurs d’ADN est du même ordre : 1 base TCAG fausse ou indéterminée pour 10000).
A titre d’exemple, pour le génome humain tout entier (24 chromosomes et 3 milliards de bases TACG), les 3 Nombres Génomiques sont "1, 2, et Phi=1.618033...", le Nombre d’or, celui-là même qui contrôle la forme de la coquille du Nautile... Ces 3 nombres engendrent et AJUSTENT à eux seuls la matrice des populations des 64 codons, avec une exactitude égale à 0.9999695973 !
Pour la plante ARABIDOPSIS THALIANA (5 chromosomes et 120 millions de bases TACG), ces nombres génomiques deviennent "1, 5-2Phi et 2Phi"...et l’exactitude du modèle est de 0.9999910311...
Pour simplifier, cela signifie que les populations respectives des 64 codons de tout génome sont calculables à partir de 3 nombres dont 2 sont spécifiques à ce génome.
-La troisième Loi : loi « d’Intégrité des génomes » :Toute altération extérieure d’un génome ignorant la seconde loi - OGM ou thérapies géniques en particulier - détruit les EQUILIBRES ci-dessus, donc l’intégrité, l’unité, la cohésion, et, finalement, la stabilité NATURELLES du génome considéré.
Si je parviens à publier cette découverte fondamentale et si vous contribuez à la faire connaître, nous PROUVERONS alors, ensemble, en douceur et par une voie inattendue, l’évidence de l’absurdité fondamentale des OGM. Celà pourrait alors stopper la folie techno-scientiste des OGM en en démontrant le risque universel parce que « contre Nature »...
Rêve suite et fin..
.
Familier du chaos (mathématique), j’ai toujours pensé que les révolutions véritables résultaient de ruptures, par nature imprévisibles. Dans le débat des OGM, il en sera peut-être ainsi : point de méchants faucheurs ou de savants experts faisant semblant d’etre contre (juste ce qu’il faut, mais pas trop) afin de faire carrière d’experts reconnus... Non, comme je l’exprimais déjà en 1998 - lors de ma conférence à la communauté européenne (qui intrigua même Romano Prodi) - ou quelques temps plus tard à l’émission TV de France2 "Polémiques" de Michèle Cotta dédiée aux OGM : je crois, sincèrement, qu’une rupture est possible, celle d’une découverte fondamentale, inattendue, qui déboussollerait et renverrait dos-à-dos experts du "contre" et spécialistes du "pour"... Pour moi, les OGM ne méritaient même pas un débat, pourtant réclamé aujourd’hui encore par tous : lorsqu’un sujet est un "non-sens", je dis et j’affirme qu’il ne mérite pas même le moindre débat... La polémique sur les OGM n’aurait même pas dû voir le jour ! Depuis 1998, j’étais "sorti" du débat trop passionnel des OGM... Si j’y reviens aujourd’hui, c’est pour vous proposer ce scénario inattendu, souhaité en 98, et réalisable aujourd’hui : Pure Utopie ? Non ! Un autre avenir du problème des OGM est peut-être aujourd’hui entre nos mains...
Sortie de rêve : mai 2007, les courageux faucheurs continuent de faucher les champs OGM... Les experts anti-OGM, prenant moins de risques, occupent plus que jamais les plateaux Télé... expliquant que le risque zéro n’existe pas... Mais qu’ils restent vigilant face au risque infime d’allergies observés sur certains OGM ayant nourri des souris transgéniques (résultat confirmé et publié par 2 laboratoires indépendants)... Et pendant ce temps-là, loin la-bas, des milliards de codons de l’ADN de milliards de petits Chinois (mais aussi de petits Brésiliens) élevés aux OGM commencent peut-être déjà à mourir... Et Moi, et môa, émoi... ! Il n’y aura pas eu de rêve
a écrit :
J’ai cru comprendre que Joël Sternheimer considérait qu’il y avait danger à laisser des CD comme "la musique des gènes" en audition libre, à cause d’un risque d’effets secondaires nocifs. Avez-vous l’un et l’autre accordé vos violons sur la question ?
a écrit :
bravo .de la méme facon que la seul facon éficasse de combatre les exer du capitalisme ses le fric mieux répartit ta théorie et au top car seul la science étique pouras déroger et contrer la science du profit aveugle et dangereuse, bon vent et bon courage puisse tu etre sufissament convinquant anver les inconscient qui nous gouvernne. dieu t’acompagne et veille sur toi
a écrit :
[center]Les gènes : guerre et paix[/center]
par Thierry RAFFIN, Président d’Inf’OGM
Je me permets de paraphraser le titre d’un livre de Bruno Latour, sociologue, “Les Microbes : Guerre et Paix", montrant bien comment se fabrique l’idéologie de la science, comment Pasteur pour devenir une célébrité et imposer une nouvelle vision du monde, avait fait alliance avec les Microbes. Aujourd’hui, après des mois d’une course au décryptage du génome humain les affrontant, les équipes de Celera Genomics et du Human Genome Project clament d’une seule voix qu’il n’existe qu’environ 30 000 gènes au sein du génome humain. Cette "nouvelle alliance" de la communauté scientifique avec nos 30 000 gènes, suite à l’annonce du "succès" de cette nouvelle aventure du XXIème siècle de la découverte du génome humain appelle quelques remarques. Tout ce battage médiatique sur "l’achèvement" du décryptage du génome humain me parait très intéressant car mêlant dans une ambiance de fantasme démiurge de notre capacité à lire le livre de la vie comme aime bien le dire certains journalistes (avec les relents d’une approche socio-biologisante de l’homme), un nécessaire rappel à la modestie et à la reconnaissance des limites de notre connaissance dans le domaine du fonctionnement du patrimoine génétique. Cette reconnaissance (enfin) par les scientifiques qu’on "ne sait pas vraiment comment çà marche" peut se lire comme un début d’une "nouvelle sagesse de la science" ; mais comment ne pas voir en même temps qu’elle cherche à ouvrir de nouvelles "terra incognita" de la découverte scientifique, à capter l’attention... et les crédits pour armer les vaisseaux de la recherche. La paix n’est qu’apparente, car l’avènement de l’idéologie libérale (concomitante du triomphe de l’idéologie de la science) dans nos sociétés occidentales ne doit pas faire oublier que "le commerce c’est la guer re sous d’autres formes", que l’OMC n’est pas l’ONU du commerce. Au final, pour ceux qui s’intéressent d’un peu près au débat sur le brevetage des gènes, il ne peut être question de participer à l’euphorie de la Science En Marche : la question sur la légitimité de l’appropriation privée du patrimoine génétique reste entière.
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Il y a 1 contribution(s) au forum.
> Les gènes : guerre et paix
22 novembre 2004, par Dr jean-claude Perez
> Les gènes : guerre et paix
22 novembre 2004, par Dr jean-claude Perez [retour au début des forums]
http://sapiensweb.free.fr/articles/...
de jean-claude Perez (auteur de "l’ADN décrypté" et "PLANèTE TRANSGENIQUE" (1997) (... et à l’origine de la decision du gouv JUPPE d’interdire le mais OGM en fevrier 1997)
Messieurs, si on me le finance, je suis en mesure de publier des aujourd’hui un article majeur (SCIENCE/NATURE/PNAS ou PLOS biology) démontrant l’existence d’un ordre mathematique global du genome humain (celui auquel fait reference votre article). Cette publication serait déterminante pour la problematique OGM...
a écrit :
[center]Armes médiatiques de destruction massive[/center]
[center]Quand France 2 désinforme sur les OGM[/center]
par Marcel Kuntz - SPS n° 277, mai 2007 (à paraître)
La première partie de l’émission Envoyé Spécial diffusée le 19 avril 2007 était consacrée aux OGM, afin d’y « voir un peu plus clair » selon l’une des présentatrices. En réalité, délibérément ou inconsciemment, un torrent de contrevérités et de manipulations fut déversé sur les téléspectateurs.
Le reportage débute par des actions d’agit-prop de Greenpeace. Il est question de lait provenant de vaches nourries aux OGM, sans que le produit ne soit étiqueté. Effectivement, la législation ne le prévoit pas, car l’aliment dérivé de ces animaux ne contient ni ADN des plantes transgéniques, ni protéines codées par cet ADN. Un activiste arrive néanmoins à effrayer une passante en évoquant un « lait génétiquement modifié ». Absurdité : un lait ne représente pas une entité génétique. Bien sûr la dame n’y comprend rien. Le but est atteint : lui insuffler la peur des « animaux nourris aux OGM » !
Marc Van Montagu, l’un des pères de la transgenèse, est ensuite présenté, non pour expliquer les nombreuses données scientifiques qui infirment les allégations de toxicité des OGM [1], mais dans une situation grotesque (en train de pédaler suspendu en l’air). Le mythe du savant fou revisité par France 2 ! Car il faut bien sûr être fou pour concevoir une invention aussi diabolique (elle a envoûté 10 millions d’agriculteurs en 2006 ! [2]. L’à-peu-près de la journaliste va jusqu’à situer M. Van Montagu à l’Université de Gang (au lieu de Gand, la ville belge bien connue). Sans doute le gang qui veut devenir « le maître du monde » grâce aux OGM, comme on l’entendra plus tard dans le reportage. Nulle mention de la situation en Argentine où le « géant » Monsanto se trouve pourtant dépouillé de ses semences, sans toucher de royalties : comme domination du monde, on a vu plus efficace !
On apprend aussi que les agriculteurs peuvent « déverser des quantités astronomiques d’herbicide sur le champ sans affecter leur plantation » d’OGM. Bien sûr, le but de tout agriculteur est de déverser le plus possible d’herbicide !
Suit ensuite un monument de falsification. Des vaches sont mortes dans l’exploitation d’un agriculteur en Allemagne après consommation de maïs OGM. Remarquons la contradiction avec le début du reportage sur les aliments dérivés de vaches ayant consommé des OGM : pourquoi ne sont-elles pas mortes, celles-là ? Pourquoi ne meurent-elles pas massivement aux États-Unis, le plus grand producteur et consommateur d’OGM ? Quelles sont les preuves de ces allégations ? Ce sont des symptômes « que personne n’avait jamais vus auparavant ! » La journaliste demande à l’agriculteur : « quels indices vous ont mis sur la piste des OGM ? » L’agriculteur répond à coté. Entre ensuite en scène l’inévitable militant anti-OGM qui se trouve être aussi scientifique (enfin paraît-il !). Ce Professeur de l’Université de Giessen tient un bien curieux discours scientifique : à partir de ses examens (lesquels ? Où est la publication scientifique ?), il conclut « à une certaine relation avec le maïs transgénique et tant que l’on ne m’aura pas prouvé le contraire, j’estimerai que cette relation est probable... ».
Le journalisme d’épouvante atteint son climax : « des modifications qui se prolongeraient sur les générations futures ! » Des veaux et vaches atteints de malformation sont complaisamment montrés. Du jamais vu avant, on vous le dit ! Nulle mention, bien sûr, des études multi-générationnelles sur des souris nourries d’OGM pendant 4 générations successives, sous contrôle scientifique, sans que l’on ne constate aucune altération [3]. Nulle mention non plus de l’étude du Robert Koch Institute de Berlin sur ces mêmes vaches malades [4]. Détails sans importance pour ces journalistes, on y lit que ces vaches avaient consommé des mycotoxines (sans lien avec les OGM), deux d’entre elles étaient infectées par l’agent du botulisme (la bactérie Clostridium botulinum)...
Scientifique militant, acte 2 : apparaît G.E. Séralini, membre de l’organisation anti-OGM CRIIGEN, qui dénigre sans vergogne les scientifiques en insinuant qu’ils se « laisseraient compromettre »... par les multinationales (sous-entendu Monsanto), en se gardant bien de mentionner les subventions qu’il a lui-même reçues du numéro 2 mondial de la grande distribution pour financer ses activités anti-OGM (note de canardos:il s'agit de Carrefour qui est en train de lancer des rayons bio dans tous ses magazins et qui a besoin de terrorirser les clients potentiels pour qu'ils viennet acheter ces produits couteux chez lui) [5]
Bien d’autres mystifications pourraient être relevées dans ce reportage, mais passons à la dernière partie qui, au lieu d’une analyse en profondeur de l’intégration de l’agriculture nord-américaine dans l’économie de marché, se réduit à un réquisitoire simpliste contre Monsanto en particulier. La parole est donnée à des agriculteurs ayant eu des démêlés avec cette société, et notamment le canadien Percy Schmeiser, présenté comme la victime innocente d’une contamination accidentelle par du colza OGM, alors que la justice canadienne a conclu par trois fois à « des actes délibérés et réfléchis de la part de l’agriculteur » pour « cultiver 1030 acres de canola (colza) Roundup Ready qui lui auraient par ailleurs coûté 15 000 $ » [6].
Les affabulations continuent devant un sac de semences : « une seule graine de colza transgénique... et le sac appartient à Monsanto » (Des tests effectués sur la récolte de P. Schmeiser ont révélé une proportion de 95 à 98 % de colza Roundup Ready [7]. Ces journalistes se font décidément une bien curieuse idée de l’état de droit dans la démocratie canadienne ! « Le cas de P. Schmeiser a réveillé les consciences dans le monde agricole : la France a instauré un moratoire ». Encore raté : les pouvoirs publics français ont décidé en 1998 d’instaurer ce moratoire sur les autorisations de mise sur le marché de colza génétiquement modifiés afin d’étudier l’impact des possibilités (déjà identifiées) de croisements de cette espèce [8].
Décidément, il y a des jours comme ça à ne pas mettre une journaliste du « service public » dehors... Heureusement, le groupe France Télévision « s’est engagé depuis l’année 2000 dans une démarche éthique, tournée vers le téléspectateur » et « marque son attachement aux valeurs déontologiques qui gouvernent la télévision publique » [9]. Ouf, nous voilà rassurés...
Marcel Kuntz est directeur de recherche au CNRS et auteur d’un livre, Les OGM, l’environnement et la santé (Éditions Ellipses), qui fait le point sur les travaux d’évaluation des risques des plantes transgéniques commercialisées.
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[1] http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid ;15889650 ;
http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid ;15123382
[2] http://www.isaaa.org.
[3] http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid ;14630127;
http://highwire.stanford.edu/cgi/medline/pmid ;15053558.
[4] http://www.gmo-safety.eu/en/archive/2003/248.docu.html.
[5] Le Monde 14 mars 07.
[6] http://www.canlii.org/ca/jug/csc/2004/2004csc34.html.
[7] http://www.canlii.org/ca/jug/csc/2004/2004csc34.html.
[8] http://www.ogm.cetiom.fr/OGM/OGMSite/pages...oratoire_01.pdf.
[9] http://www.francetelevisions.fr/imprimer.php3?gabarit=2&id=6.
a écrit :
Suit ensuite un monument de falsification. Des vaches sont mortes dans l’exploitation d’un agriculteur en Allemagne après consommation de maïs OGM. Remarquons la contradiction avec le début du reportage sur les aliments dérivés de vaches ayant consommé des OGM : pourquoi ne sont-elles pas mortes, celles-là ? Pourquoi ne meurent-elles pas massivement aux États-Unis, le plus grand producteur et consommateur d’OGM ? Quelles sont les preuves de ces allégations ? Ce sont des symptômes « que personne n’avait jamais vus auparavant ! » La journaliste demande à l’agriculteur : « quels indices vous ont mis sur la piste des OGM ? » L’agriculteur répond à coté. Entre ensuite en scène l’inévitable militant anti-OGM qui se trouve être aussi scientifique (enfin paraît-il !). Ce Professeur de l’Université de Giessen tient un bien curieux discours scientifique : à partir de ses examens (lesquels ? Où est la publication scientifique ?), il conclut « à une certaine relation avec le maïs transgénique et tant que l’on ne m’aura pas prouvé le contraire, j’estimerai que cette relation est probable...
a écrit :
[center]ALLEMAGNE - Maïs transgénique tueur ?[/center]
lundi 2 février 2004
Un fermier allemand suspecte le maïs Bt176 de Syngenta d’être responsable de la mort de plusieurs de ses vaches depuis 2001. Ce dernier a en effet cultivé de plus en plus de maïs Bt176 depuis 1997. Ses vaches sont tombées malades après avoir reçu pour nourriture la récolte de maïs 2000. Cinq vaches sont mortes en quatre mois et les autres ont eu une production de lait moins conséquentes. Des prélèvements de tissus ont été envoyés à l’Université de Göttingen pour analyse mais ont disparu sans explication. En octobre 2002 puis en 2003, sept autres vaches sont mortes malgré la décision de l’agriculteur d’arrêter la culture de maïs transgénique en février 2002. En avril 2002, Syngenta a accepté d’assumer les dommages pour la mort de cinq vaches alors même que la cause de leur mort n’a pas été établie. Les connaissances actuelles sur la toxicité de la protéine Bt ne sont pas claires bien qu’il soit établi que cette protéine puisse persister dans l’estomac des vaches, voire se retrouver dans le sol par le biais des déjections bovines. Aujourd’hui, aucune analyse n’est prévue, ni sur la cause de ces morts, ni sur la toxicité réelle de cette protéine. Le maïs Bt176 a été autorisé à la commercialisation en Europe en 1997 mais des pays comme l’Italie, l’Autriche et le Luxembourg en ont interdit l’utilisation. L’Allemagne en a également restreint l’utilisation en mars 2000 au seul domaine de la recherche sans pour autant exclure la possibilité de nourrir des animaux avec ce maïs. Malgré cette réglementation, l’association Greenpeace a découvert, en 2002, que des champs avaient été ensemencés avec du maïs Bt176, hors cadre d’essais en champs, ce qui a conduit à la destruction de ces cultures. Ce même maïs est actuellement cultivé en Espagne (environ 30 000 ha).
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