a écrit :Il faut s'entendre sur ce qu'on entend par "nucléaire". En effet des centrales du type de celles qui existent pour le moment ne peuvent être qu'une solution temporaire, et d'ici 50 ans ce sera fini. Ce n'est pas vrai de la surgénération ni de la fusion.
Je ne vais pas prendre position "pour" ou "contre" dans ce débat. Ce serait idiot et tout le monde perdrait son temps. Néanmoins je tiens à relever une approximation assez grave relative à l'avenir radieux que procurerait le nucléaire civil dans les proches décennies à venir.
Il s'agit de la fameuse fusion. On ne peut pas parier sur la fusion nucléaire à l'heure actuelle en terme de technologie opérationnelle. On ne peut rien dire de la fusion nucléaire.
L'ensemble des programmes ITER n'est qu'une étude de faisabilité dans le domaine du nucléaire, prétendument civil, mais aussi militaire ne nous y trompons pas. ITER n'est pas destiné à produire le moindre KW d'électricité, l'ensemble des programmes qu'il recouvre à l'horizon 2040/2050 est de savoir si, oui ou non, on peut "mettre le soleil en boîte". A l'heure qu'il est la réponse est non. Pour de nombreuses raisons parmi lesquelles un des "hic" majeurs est qu'on ne sait pas fabriquer de matériaux protégeant les enceintes de confinement pour des températures de l'ordre de 150 millions de degrés, (et ce n'est qu'un élément parmi d'autres, mais parons au plus court).
Faire le "pari" de la fusion nucléaire civile à l'heure actuelle me semble donc pour le moins hasardeux, et ce positivisme est fortement teinté d'une bonne dose de scientisme.
Si, de par les progrès scientifiques et technologiques accomplis d'ici 2040/2050, on parvient à résoudre les problèmes délicats liées à la fusion nucléaire, alors effectivement il sera possible d'avoir à disposition une source d'énergie ne posant plus les problèmes connus de la fission :
soit sur un plan industriel vers 2060 au plus tôt... Donc gardons-nous de mettre la charrue avant les boeufs.