La couche d'ozone

[Crockette]

La couche d'ozone (même si elle n'est pas homogène) n'a pas augmenté en antartique malgré un arrêt des CFC depuis treize ans ! Les scientifiques disent que
la couche d'ozone n'a pas diminué non plus. Comment les croire, quand on voit tous les enfants en terre de feu ne plus sortir la journée par risque de se faire brûler par le soleil. Aucun média n'en parle. La population au sud de l'Argentine a le taux de cancer de la peau le plus élevé au monde.
Et si un autre gaz rentrait ds la composition chimique de la destruction de la couche d'ozone ? Pers ne se pose la question.

[Crockette]

A mon avis Canardos, les dégâts que je décris sont à mettre en relation aussi avec les tempêtes solaires. Seul la NASA dispose d'un bulletin météo pour prévenir ses avions et ses appareils de communication des dégâts que ces tempêtes peuvent causer. Un pote pilote d'avion m'en a déjà parlé, et il pense vieillir plus vite que ses camarades du même âge à cause de cela. Alors Canardos parano ou pas mon pote ?

[justedepassage]

Le trou d'ozone est une des manifestations, constatée, de l'influence de l'homme sur l'écosystème.

Evoquer le trou d'ozone implique faire le constat de son déficit. Ceci ne veut pas dire que l'oxygène, sous ses différentes formes moléculaires et atomique régresse globalement quantitativement mais que les équilibres déterminant les qualités de la couche d'ozone sont déplacés:

Réactions de production d'ozone:
O2 + U.V. --> O + O
O2 + O --> O3

Réactions réduisant la quantité d'ozone:
O3 + U.V. --> O2 + O
O3 + O --> 2 O2

etc...

Ces réactions sont en équilibre dans le milieu en échange permanent avec les milieux voisins. Les facteurs déterminant les déplacements d'équilibres sont extrêmement nombreux, complexes, et très mal connus.


Pour se représenter un modèle beaucoup plus simple, en équilibre, qui ne prétende pas représenter la problématique de l'ozone mais suggérer la nécessité de comprendre avant d'envisager quelque méthode de correction, je pense à un lac d'altitude, alimenté en amont par l'eau torrentueuse de pluie, de fonte des glaciers... et qui maintient un niveau d'eau par les flux d'écoulement en aval.
Supposons que nous apportions une pollution (acide par exemple) en amont. Supposons que les roches soient dégradées par une eau acide. Dans ce cas nous pouvons imaginer que de nouveaux flux d'écoulements en aval sont provoqués par l'alération de la qualité de l'eau en amont. Les équilibres sont ainsi déplacés et le niveau moyen du lac est déplacé.
Si nous voulions rehausser le niveau du lac en ayant identifié que la pollution était la cause de son abaissement, il ne suffirait pas de rajouter de l'eau, il faudrait:
1) stopper la pollution amont dès que celle-ci est identifiée comme cause du déséquilibre
2) comprendre ce qui se passe
3) identifier les altérations dûes à la pollution qui ont déplacé les équilibres
4) évaluer les possibilités et intérêts de faire recouvrer un état se rapprochant du précédent (colmater des fuites...) ainsi que déterminer les conséquences de ces corrections.
5) agir éventuellement


Par conséquent, à supposer que nous puissions alimenter la couche déficiente en ozone, celà ne voudrait pas dire que nous pourrions rétablir la quantité d'ozone préalable.

Les scientifiques ignorent actuellement si la dégradation apportée à la couche d'ozone pourra être corrigée et, dans cette éventualité, par quels moyens.

Un site et des liens intéressants pour comprendre la réalité et la complexité des problèmes posés :
QUEL EST LE RÔLE DE L'OZONE DANS LA SÉPARATION TROPOSPHÈRE/STRATOSPHÈRE ?
OZONE STRATOSPHÉRIQUE ET ÉMISSIONS DE CHLOROFLUOROCARBURES
Rayonnements - Effet de serre
Partie III: Bilan radiatif de la Terre