Page 1 sur 2

Message Publié : 03 Mai 2005, 17:15
par Crockette
Des scientifiques et des vétérinaires ont constaté que lorsqu'un maître devenait dépressif le chat pouvait le devenir aussi, si les maitres ont tendance à grossir, les chats aussi...
En fait le chat pourrait capter l'humeur de son maître ?


Message Publié : 04 Mai 2005, 07:53
par Ottokar
les moustaches du chat de Lénine poussaient-elles en barbiche ? levait-il le poing (la patte, griffes serrées) en miaulant l'Inter ou n'est-ce qu'un anachronisme ?

Message Publié : 04 Mai 2005, 16:33
par Crockette
j'en sais rien t'as qu'as faire des recherches historiques et t'auras la réponse... :-P

Message Publié : 04 Mai 2005, 17:19
par shadoko
a écrit :
La question est : s'agit-il d'une adaptation des chats aux réactions des humains qui les nourrissent, adaptation apparue à un moment donné de l'histoire de leur domestication ?

Tu veux dire une adaptation de l'espèce (génétique)? Par le biais de la sélection naturelle, alors? Quelqu'un connaît-il des cas de caractères d'animaux domestiques qui ont évolué génétiquement au contact de ceux qui les domestiquent? Je ne parle pas des vaches qu'on a croisées et selectionnées, faisant donc évoluer leur patrimoine génétique, mais d'animaux qui auraient évolué sans intervention consciente des maîtres. Est-ce possible d'un point de vue temporel (assez de générations)?

a écrit :
Ou bien faut-il en conclure que les humains et certains animaux associent naturellement les mêmes sentiments et les mêmes émotions à certaines tonalités de cris ou de voix ?

Une troisième possibilité serait que chaque chat s'adapte, en constatant que certains miaulements sont plus efficaces que d'autres (mais sans transmission génétique aux générations suivantes). Après tout, on apprend bien à parler le français sans que ce soit inscrit dans nos gènes...

Message Publié : 06 Mai 2005, 15:20
par shadoko
(Byrrh a écrit :
(shadoko @ mercredi 4 mai 2005 à 18:19 a écrit :
Une troisième possibilité serait que chaque chat s'adapte, en constatant que certains miaulements sont plus efficaces que d'autres (mais sans transmission génétique aux générations suivantes). Après tout, on apprend bien à parler le français sans que ce soit inscrit dans nos gènes...

Ta troisième possibilité est en fait ma première hypothèse. Je n'ai pas parlé de sélection naturelle, pour ma part...

En effet, tu n'as pas parlé de sélection naturelle. Mais tu as dit "adaptation apparue à un moment donné de l'histoire de leur domestication". Or, je vois mal comment cela peut se faire sans sélection naturelle. Ma troisième hypothèse n'a rien à voir avec "un moment donné dans l'histoire", je veux dire que chaque chat apprend tout seul à miauler comme il faut, et ne transmet pas cette faculté aux générations suivantes de chats, par exemple, qui sont contraints de réapprendre à nouveau. Tu vois ce que je veux dire?