a écrit :Donc j'ai une question (ptêtre naive) : est ce que le développement du béton partout sur la planète (routes, immeubles) n'emprisonnerait pas les molécules d'eau ? Ou du moins une partie (car il y a tjs le phénomène d'évaporation qui peut en libérer une partie).
Une partie oui, mais tout est question de proportions et d'ordre de grandeur ! Compare 6% du volume de béton sur la planète avec le volume total des océans, et tu verras que c'est parfaitement négligeable. C'est pour cette raison que tu ne trouveras pas d'études scientifiques à ce sujet.
Tiens, un petit calcul bête. Si toute la surface des continents était couverte par 50 cm de béton (ce qui est très, très, très loin d'être le cas), seul 6% de ce volume serait de l'eau soit 3 cm d'eau. Comme la surface des océans est plus de 3 fois celle des continents et que la profondeur moyenne des océans doit être d'environ 200 m, ça doit faire un volume plus de 20.000 fois plus important... Tout ça en surestimant beaucoup la quantité d'eau comprise dans les matériaux de construction et en ignorant totalement l'eau des continents et de l'atmosphère. Bon, mon calcul a des défauts : la profondeur moyenne des océans à vrai dire j'ai écrit ça un peu au pif, et 6% du béton je ne sais pas si c'est 6% en volume, en masse ou en quantité de matière... mais ça donne un ordre de grandeur.
Non, pour comprendre la pénurie d'eau à certains endroits de la planète, mieux vaut considérer les phénomènes climatiques (réchauffement climatique en tête) qui brassent des quantités d'eau beaucoup plus importantes !