a écrit :
Séduisant aussi bien esthétiquement qu’intellectuellement car permettant de produire une infinité de scénarios de vie et d’évolution , encore faut-il pour que ça est une valeur scientifique que cela repose des hypothèses et des règles conformes à la nature des phénomènes étudiés.
Ça a une valeur scientifique dans la mesure où ça permet de montrer qu'avec des règles très simples et très réduites, on peut obtenir des choses qui paraissent très compliquées. Ça a donc au moins une valeur scientifique théorique. Après tout, c'est avec ce genre de considérations qu'Alan Türing a posé les bases de l'informatique moderne. Je suppose que tu ne doutes pas de la valeur scientifique de cela, si?
a écrit :
Sciences et Avenir qui conscrait cet article aux automates de Stephen Wolfram proposait des exemples d’applications qui laissent un peu sceptiques. La tentation peut-être grande de se laisser séduire par la beauté du modèle , au détriment de son réalisme ?
Je ne comprends pas le "au détriment". De toutes manières, quelque soit le domaine scientifique, on simplifie toujours la réalité, en laissant tomber certaines données, pour que ça rentre dans un cadre théorique qui nous paraît compréhensible et beau (c'est un peu pareil).
Même si ce n'est pas un modèle d'un phénomène physique précis, les automates cellulaires sont intéressants pour beaucoup de raisons, qui on trait à la complexité des algorithmes, etc. Ils sont aussi intéressants tout simplement parce qu'ils sont amusants.