troubles bipolaires et gènes

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 29 Déc 2006, 08:52

a écrit :

Le jeudi 28 décembre 2006


[center]La maladie mentale démystifiée[/center]

Pierre Asselin
Le Soleil

En identifiant un gène qui joue un rôle dans les dépressions bipolaires et unipolaires, le Dr Nicholas Barden et son équipe ont non seulement contribué à démystifier la maladie mentale, ils ont aussi ouvert la porte à de nouveaux traitements.

Le Dr Barden, directeur de l'unité de recherche en neuroscience du Centre de recherche du CHUL, a en effet présenté l'été dernier le résultat de ses travaux qui visaient à identifier un ou des gènes qui rendent les personnes plus vulnérables à la dépression. Son équipe, avec la collaboration d'un institut de recherche allemand, a pu démontrer que la mutation du gène P2RX7 était associée à la grande majorité des cas de dépression bipolaire et à 31 % des cas de dépression majeure unipolaire.

La mutation fait en sorte que l'activité de ce gène est réduite, en comparaison d'un gène normal.

Les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle dans la maladie, rappelle M. Barden. Le plus important reste le stress intense, comme une perte d'emploi, une séparation. C'est souvent ce qui déclenche le premier épisode, et les recherches du Dr Barden ont montré que P2RX7 est influencé par les hormones du stress.

«La mutation diminue déjà l'activité du gène, et les hormones du stress provoquent elles aussi une baisse de son activité, explique-t-il. Alors quand les deux sont réunis, on dépasse un seuil et ça déclenche un épisode.

«Avec la pharmacogénétique on va peut-être pouvoir cibler un traitement selon le type de mutation qui est présent. Si on trouve un produit qui peut stimuler le gène, on pourrait sans doute corriger cette baisse d'activité.»

Les médicaments actuels contre la dépression agissent sur la production de sérotonine, mais un des éléments surprenants de la recherche du CHUL est qu'il n'y a aucun rapport direct entre ce gène et la sérotonine. Pourtant, dit le Dr Barden, les antidépresseurs basés sur la sérotonine fonctionnent.

«Ce qu'on voit, c'est que la sérotonine stimule indirectement le gène. C'est peut-être pourquoi les antidépresseurs actuels donnent des résultats, mais ils mettent trois semaines à agir.»

Un produit ciblant le gène directement a été testé sur des souris, et son effet est immédiat, dit le chercheur. On est encore loin des nouveaux traitements toutefois, au moins 8 à 10 ans, estime-t-il.

La découverte du gène signifie qu'on possède maintenant un marqueur biologique de la dépression, mais ça ne veut pas dire pour autant que la personne chez qui on retrouve la mutation va avoir la maladie, précise le chercheur.

Depuis 1985

Ce n'est pas d'hier que le Dr Barden traque le gène responsable de cette maladie.

«J'ai commencé ce projet en 1985. J'ai commencé à chercher le gène responsable même si à l'époque, avec la technologie à notre disposition, c'était pratiquement impossible. On n'avait aucune idée de l'endroit où il pouvait se trouver à travers tout le génome. Il fallait commencer à un bout et se rendre jusqu'à l'autre bout. Ça nous a pris trois ans, alors qu'avec les outils de nos jours ça ne prendrait qu'un avant-midi.»

C'est seulement en 1993 qu'il a identifié une région du chromosome où ce gène se trouvait, mais il restait quand même à fouiller parmi 2,5 millions de paires de base en sachant qu'il suffisait de changements dans une seule de ces paires...

«Ça se déroulait en même temps que le projet du génome humain, ce qui a alors accéléré notre recherche pour isoler le gène dont les mutations pouvaient être associées au trouble bipolaire.»

On savait déjà que cette maladie, on parle plutôt d'un «trouble», est transmise avec l'hérédité, rappelle-t-il encore.

«Quand on trouve une personne qui souffre d'un trouble bipolaire et que tu fouilles dans la famille, tu vas trouver des tantes, des nièces et des neveux qui sont aussi bipolaires ou alors qui souffrent de dépressions majeures unipolaires. C'est une indication qu'il s'agit de la même maladie, et notre recherche démontre qu'on retrouve le même gène dans les deux cas.»

«Pourquoi dans un cas la personne est bipolaire et dans l'autre elle est unipolaire? Parce qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent influencer la maladie. On a trouvé trois ou quatre gènes qui peuvent interagir avec P2RX7.»

Le chercheur entend maintenant orienter ses travaux vers les mécanismes biologiques pour comprendre l'action de ce gène afin de trouver de meilleurs remèdes.

canardos
 
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Message par canardos » 29 Déc 2006, 09:33

je renvoie à l'article de wikipedia:

a écrit :

[center]Trouble bipolaire[/center]

Autrefois appelé maniaco-dépression, le trouble bipolaire fait partie des troubles de l'humeur, auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire).

En général, c'est une maladie qui comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Lors de l'accès maniaque, la personne est hyperactive. Elle peut engager des dépenses inconsidérées, avoir des propos et des attitudes farfelus et autres troubles comportementaux. Lors de l'épisode dépressif, la personne au contraire, présente des signes de très grande dépression. Entre ces deux phases, la personne retrouve un état normal. Le danger de cette maladie est le risque de suicide.

Les classifications officielles DSM-IV et CIM 10 distinguent trois types de trouble bipolaire :

le trouble bipolaire 1 (alternance de périodes de manies, de dépressions majeures voire de troubles mixtes mêlant manie et dépression et d'intervalles libres),
le trouble bipolaire 2 (alternance de périodes d'exaltation modérée appelée hypomanie, de dépressions majeures et d'intervalles libres)
et la cyclothymie (alternance de périodes à symptômes hypomaniaques et de périodes à symptômes dépressifs). Certains auteurs (Klerman, Akiskal) ont identifié d'autres types à partir de la notion de spectre bipolaire.

Diagnostic

En France, le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué. Il faut en moyenne 10 à 12 ans et quatre à cinq médecins différents avant que le mal ne soit nommé. De même, on estime que 40 % des dépressifs sont en réalité des bipolaires qui s'ignorent. La recherche de périodes d'exaltation est un bon moyen pour poser le diagnostic ; mais il n'est pas toujours évident pour le patient de comprendre que les périodes où il se sentait particulièrement bien ont la même origine que les périodes où il se sentait mal. Ce diagnostic peut être confirmé par le fait que les dépressions des bipolaires sont souvent dites atypiques (en lieu et place de l'insomnie, par exemple, le dépressif « atypique » est atteint de la maladie de trouble bipolaire.


Prévalence 
TB 1 : 1 %.
TB 2 : 0,5 à 2,5 %
Cyclothymie : 2 à 3 %.
Selon les auteurs, le trouble bipolaire a une prévalence de 2 à 8 % de la population.


Étiologie 

La dimension génétique complexe du trouble est clairement établie. Elle offrirait une fragilité particulière du sujet au stress, lequel est amené en réaction à développer ou non le trouble. Il y a ainsi souvent un ou des facteurs environnants déclenchants le trouble ; puis, peu à peu, les cycles tendent à devenir autonomes.

Le principal facteur de risque est le risque génétique avec un risque relatif de développer un trouble bipolaire de l’humeur multiplié par 14 chez les sujets ayant un parent du premier degré atteint d’un trouble bipolaire. Les études génétiques de liaison permettent d’identifier les régions chromosomiques porteuses des gènes probablement impliqués dans cette maladie, en particulier les régions 13q31 et 22q12.

L’autre facteur de risque clairement identifié est d’être orphelin de mère avant l’âge de cinq ans. Chez un patient bipolaire sur deux est retrouvé la notion d’abus sexuel et/ou physique dans l’enfance, proportion qui est certainement beaucoup plus élevée qu’en population générale.

Les études longitudinales montrent qu’avant le déclenchement de la maladie, il existe des déficits cognitifs localisés, touchant notamment la fonction visuospatiale. Ces déficits cognitifs renvoient probablement à des anomalies neurodéveloppementales en rapport avec les facteurs de risque génétiques. Les études de neuroimagerie fonctionnelle montrent des dysfonctions lors de l’exécution de taches cognitives touchant notamment le circuit fronto-striatal. Il existe certainement un dysfonctionnement neuronal ainsi qu’une perte de neurones dans l’hippocampe des patients souffrant de troubles bipolaires. Ainsi, une étude en spectroscopie protonique par IRM a montré que la concentration en N-acétyl aspartate, un acide aminé présent normalement dans l’hippocampe, est diminué chez les patients souffrant de troubles bipolaires et s’aggrave avec l’ancienneté du trouble. D’autres anomalies sont retrouvées, en particulier au niveau de la partie antérieure du gyrus cingulaire où il existe un dysfonctionnement dans la régulation des neurones glutamaergiques. Il existe par ailleurs des anomalies morphologiques, notamment du cervelet, retrouvées chez les patients bipolaires ayant fait plusieurs épisodes de trouble de l’humeur. Ainsi, l’étude de Mills et col. (Mills, 2005), compare, le volume du cervelet chez des patients bipolaires après un épisode et après plusieurs épisodes de la maladie en IRM et montre que celui-ci est plus petit chez les patients ayant fait plusieurs épisodes. De même, un élargissement ventriculaire est retrouvé chez les patients ayant fait plusieurs épisodes maniaques.

Références 

James B. Potash, Peter P. Zandi, Virginia L. Willour, Tsuo-Hung Lan, Yuqing Huo, Dimitrios Avramopoulos, Yin Y. Shugart, Dean F. MacKinnon, Sylvia G. Simpson, Francis J. McMahon, J. Raymond DePaulo, Jr., and Melvin G. McInnis. Suggestive Linkage to Chromosomal Regions 13q31 and 22q12 in Families With Psychotic Bipolar Disorder. Am J Psychiatry, Apr 2003; 160: 680 - 686.
Preben Bo Mortensen, C. B. Pedersen, M. Melbye, O. Mors, and H. Ewald. Individual and Familial Risk Factors for Bipolar Affective Disorders in Denmark. Arch Gen Psychiatry, Dec 2003; 60: 1209 - 1215.
JESSICA L. GARNO, JOSEPH F. GOLDBERG, PAUL MICHAEL RAMIREZ, and BARRY A. RITZLER Impact of childhood abuse on the clinical course of bipolar disorder. Br. J. Psychiatry, Feb 2005; 186: 121 - 125.
Jari Tiihonen, Jari Haukka, Markus Henriksson, Mary Cannon, Tuula Kieseppä, Ilmo Laaksonen, Juhani Sinivuo, and Jouko Lönnqvist. Premorbid Intellectual Functioning in Bipolar Disorder and Schizophrenia: Results From a Cohort Study of Male Conscripts. Am J Psychiatry, Oct 2005; 162: 1904 - 1910.
Hilary P. Blumberg, Andrés Martin, Joan Kaufman, Hoi-Chung Leung, Pawel Skudlarski, Cheryl Lacadie, Robert K. Fulbright, John C. Gore, Dennis S. Charney, John H. Krystal, and Bradley S. Peterson. Frontostriatal Abnormalities in Adolescents With Bipolar Disorder: Preliminary Observations From Functional MRI. Am J Psychiatry, Jul 2003; 160: 1345 - 1347.
Raymond F. Deicken, Mary P. Pegues, Susan Anzalone, Robert Feiwell, and Brian Soher. Lower Concentration of Hippocampal N-Acetylaspartate in Familial Bipolar I Disorder. Am J Psychiatry, May 2003; 160: 873 - 882.
Tsung-Ung W. Woo, John P. Walsh, and Francine M. Benes. Density of Glutamic Acid Decarboxylase 67 Messenger RNA–Containing Neurons That Express the N-Methyl-D-Aspartate Receptor Subunit NR2A in the Anterior Cingulate Cortex in Schizophrenia and Bipolar Disorder. Arch Gen Psychiatry, Jul 2004; 61: 649 - 657.
Neil P. Mills, Melissa P. DelBello, Caleb M. Adler, and Stephen M. Strakowski. MRI Analysis of Cerebellar Vermal Abnormalities in Bipolar Disorder. Am J Psychiatry, Aug 2005; 162: 1530 - 1533.
Stephen M. Strakowski, Melissa P. DelBello, Molly E. Zimmerman, Glen E. Getz, Neil P. Mills, Jennifer Ret, Paula Shear, and Caleb M. Adler. Ventricular and Periventricular Structural Volumes in First- Versus Multiple-Episode Bipolar Disorder. Am J Psychiatry, Nov 2002; 159: 1841 - 1847.
Simona Noaghiul and Joseph R. Hibbeln. Cross-National Comparisons of Seafood Consumption and Rates of Bipolar Disorders. Am J Psychiatry, Dec 2003; 160: 2222 - 2227.

Traitement

Le traitement de base est constitué d'un ou plusieurs thymorégulateurs : sels de lithium, anticonvulsivants, lamotrigine qui varient selon les types. Les antidépresseurs devraient être prescrits ponctuellement (risque de virage maniaque ou de réaction anxieuse), les neuroleptiques de même pour la manie (risque de virage dépressif) : cela n'est malheureusement pas encore l'habitude en France. Les thérapies dites de soutien, psychoéducative, interpersonnelles, voire TCC aident. Il n'y a généralement pas de guérison et le traitement est le plus souvent à vie.

La psychanalyse n'est pas indiquée au cours d'un episode depressif ou maniaque, mais peut etre interessante chez certains sujets entre les episodes.

A l'heure actuelle, dans certains cas de bipolarites on fait effectivement appel a la lamotrigine qui est aussi un anti-epileptique tandis que l'interet pour de faibles doses d'aripiprazole donne souvent de tres tres bons resultats et sans faire dans la potion magique, les dernieres etudes aux Usa indiquent une amelioration de la formulation sanguine des patients (glycemie/cholesterol)

http://www.hospitalpharma.com/pressrelease...asp?ROW_ID=1246

Référence : Troubles bipolaires : pratiques, recherches et perspectives ouvrage collectif dir : M.LEBOYER 2005
Avec pour la place de la psychanalyse l'article suivant :
Place des traitements psychanalytiques dans les troubles dépressifs D.WIDLOCHER


Évolution du trouble bipolaire

En règle générale :

la cyclicité tend à s’aggraver au cours du temps avec apparition de cycles courts. La cyclicité rapide est associée avec un âge de début précoce, l’association avec un trouble anxieux, un abus de substances, des antécédents de tentatives de suicide, l’utilisation des antidépresseurs et un antécédent familial de cycleur rapide. (on parle de trouble bipolaire à cycle rapide quand il y a plus de 4 épisodes maniaques et/ou dépressifs durant au moins deux semaines par an) Les cycles rapides sont particulièrement associés avec le trouble panique et les antécédents familiaux de trouble panique.
la nature des épisodes se modifie avec mélange de symptômes maniaques et dépressifs : on parle alors d’épisodes mixtes,
l’humeur moyenne tend à devenir de plus en plus dépressive et le patient présentera de moins en moins d’épisodes maniaques,
on note avec l’évolution une diminution des capacités cognitives.
Cette évolution plutôt péjorative peut être enrayée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible.


Références 
Dean F. MacKinnon, Peter P. Zandi, Elliot Gershon, John I. Nurnberger, Jr, Theodore Reich, and J. Raymond DePaulo. Rapid Switching of Mood in Families With Multiple Cases of Bipolar Disorder. Arch Gen Psychiatry, Sep 2003; 60: 921 - 928.
Dean F. MacKinnon, Peter P. Zandi, Elliot S. Gershon, John I. Nurnberger, Jr., and J. Raymond DePaulo, Jr. Association of Rapid Mood Switching With Panic Disorder and Familial Panic Risk in Familial Bipolar Disorder Am J Psychiatry, Sep 2003; 160: 1696 - 1698.

Comorbidité

Le diagnostic et le traitement précoces du trouble bipolaire permettent d'éviter les troubles qui lui sont souvent associés, on parle alors de troubles comorbides ou de comorbidité.

Elle est importante et doit être prise en compte au même titre que le trouble bipolaire. Elle concerne essentiellement :

-le trouble obsessionnel présent chez 1/3 des patients souffrant de troubles bipolaires,

-le syndrome d’abus d’alcool, également fréquent, retrouvé surtout dans les phases dépressives. Une étude récente estime ce risque à 30% pour les femmes et 50% pour les hommes souffrant de trouble bipolaire. Comme le syndrome d’abus/dépendance à l’alcool est beaucoup plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, le fait d’être bipolaire, multiplie par 7,5 le risque pour une femme d’avoir un diagnostic d’abus/dépendance à l’alcool pour seulement un facteur multiplicatif de 2,75 pour les hommes. Il est utile de rappeler que devant tout alcoolisme, il faut chercher un trouble bipolaire et ce, surtout chez les femmes.
-les troubles anxieux et en particulier le trouble panique (20% dans l’étude ECA) : la prévalence sur la vie entière des troubles anxieux est d’environ un patient bipolaire sur deux. Ils sont en particulier associés avec un jeune âge de début, une plus forte tendance à faire des tentatives de suicide.

La comorbidité associée aux troubles schizoaffectifs comprend souvent les troubles métaboliques regroupés sous le terme de syndrome métabolique ou syndrome X.

Vécu des bipolaires 

Agoraphobie, claustrophobie, accès maniaques puis dépressifs que l'on appelle les troubles bipolaires mixtes, (propension à montrer les deux symptomes en un très court laps de temps), angoisses et anxiété, nervosité, surdosage des anti-psychothiques, anti-maniaques, antidépresseurs, des tranquillisants et des sédatifs lénifiants, ou l'inverse: refus du traitement. A l'heure actuelle, la psychanalise est insuffisante à réguler les troubles de l'humeur, il convient de consuter un psychiatre-psychothérapeute,et éventuellement, à un(e) psychologue, encore que cette pathologie conserve bien des mystères pour la science.


Références 
Mark A. Frye, Lori L. Altshuler, Susan L. McElroy, Trisha Suppes, Paul E. Keck, Kirk Denicoff, Willem A. Nolen, Ralph Kupka, Gabriele S. Leverich, Chad Pollio, Heinz Grunze, Jorge Walden, and Robert M. Post. Gender Differences in Prevalence, Risk, and Clinical Correlates of Alcoholism Comorbidity in Bipolar Disorder. Am J Psychiatry, May 2003; 160: 883 - 889.
YW Chen and SC Dilsaver. Comorbidity of panic disorder in bipolar illness: evidence from the Epidemiologic Catchment Area Survey. Am J Psychiatry, Feb 1995; 152: 280 - 282.
Naomi M. Simon, Michael W. Otto, Stephen R. Wisniewski, Mark Fossey, Kemal Sagduyu, Ellen Frank, Gary S. Sachs, Andrew A. Nierenberg, Michael E. Thase, Mark H. Pollack for the STEP-BD Investigators. Anxiety Disorder Comorbidity in Bipolar Disorder Patients: Data From the First 500 Participants in the Systematic Treatment Enhancement Program for Bipolar Disorder (STEP-BD). Am J Psychiatry, Dec 2004; 161: 2222 - 2229.
Pour une initiation:

Sami Paul Tawil, le Miroir de Janus, Pocket, 2002.
Jamison Redfield, Confession d'une psychiatre maniaco-dépressive, 2003 (version française)
Édouard Zarifian, la Force de guérir, Odile Jakob, 2001.

Mortalité
On estime que 20 % des TB I ET TB II décèdent par suicide. Les chiffres concernant la cyclothymie ne sont pas connus. Du fait des addictions diverses et des troubles du comportement, il semble qu'une personne bipolaire non traitée ait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie présente dans la population en générale.

Le trouble bipolaire est essentiellement un trouble de fluctuation de l'humeur, caractérisé le plus souvent par la dépression. Les personnes bipolaires peuvent abuser de substances, mais autrement elles ne montrent pas typiquement la variété des différents symptômes.

Les cycles dans le trouble bipolaire sont théoriquement d'assez longue durée.

Le bipolaire a de longues périodes de rémission durant lesquelles il va bien.

Les phases du cycle du bipolaire ne dépendent pas de facteurs externes.


Liens externes

Bipol Art projet international d'arts trouble bipolaire
psychose maniaco-dépressive, un dossier de Caducee.net
http://www.kb.u-psud.fr/kb/niveau2/enseign...esumchap08.html Cours de DCEM3 (Kremlin-Bicêtre) sur les syndromes maniaques
http://www.kb.u-psud.fr/kb/niveau2/enseign...esumchap07.html Cours de DCEM3 (Kremlin-Bicêtre) sur les syndromes dépressifs
http://www.psychguides.com/gl-treatment_of_bp2000.html Sachs GS, Printz DJ, Kahn DA, Carpenter D, Docherty JP. The Expert Consensus Guideline Series: Medication Treatment of Bipolar Disorder 2000. A Postgraduate Medicine Special Report. April 2000. The McGraw-Hill Companies, Inc
«ATB», association pour les personnes atteintes de troubles bipolaires ou de dépressions
Polycopié de Manzanera, Lafay et Papet sur les troubles de l'humeur pour l'examen classant national français
Senon, Troubles de l’humeur et psychose maniaco-dépressive
Trouble de l’humeur. Psychose maniaco-dépressive, par G. Fouldrin, F.J. Baylé, R. Dardennes, F. Thibaut

Bibliographie  [modifier]
Maniaco-dépressif. L'Histoire de Pierre, de Marie-Christine Hardy-Baylé et Patrick Hardy, Odile Jacob, 1996
De l'exaltation à la dépression, de Kay Redfield Jamison, Robert Laffont, ISBN 2221099303

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