Ce que tu dis n'est pas forcément faux en général. Mais dans ce cas particulier, il faudrait donc se demander "à qui profite le crime?" Quel est l'intérêt pour les politiques et les industriels de faire "pression" dans le sens de l'acceptation du fait que le réchauffement climatique dû à l'homme va bien se poursuivre et de le chiffrer? Franchement, je ne vois pas trop.
Par contre, ce qu'on voit en permanence, c'est la manière dont les états et les entreprises rechignent à prendre des mesures pour limiter les dégâts, tout ça pour des histoires de gros sous.
a écrit :
Voilà,voilà, en fait je ne crois pas au consensus surtout claironné à longueur d'antenne ou de pages de journaux. Cette touchante unanimité journalistique me paraît suspecte. Mais j'ai probablement tort.
J'ai tout de même l'impression que ça fait un bon moment que ce problème et ses données sont sur la table. Au début (disons il y a une bonne vingtaine d'années), c'était plutôt une sorte d'hypothèse. Mais aujourd'hui, il y a eu des centaines d'études de faites, de modèles déroulés pour tester ça. Et il devient tout de même difficile de refuser les faits plus longtemps: on est partis pour se réchauffer (c'est trop tard pour annuler totalement l'effet), et la seule chose qu'on peut encore faire, c'est limiter la casse.
Sur le plan politique, même les plus cyniques (c.f. l'attitude du gouvernement américain) se sentent obligés de se rendre à l'évidence. Alors, ils ne contestent plus les faits, et à la place, ils jouent la montre, en se disant, c'est toujours ça de gagné, on va toujours engranger encore quelques sous avant de prendre des mesures.
Alors, s'il y a bien un consensus sur le réchauffement, il n'y a pas de consensus du tout sur les mesures à prendre, pour la seule raison qui compte pour eux: les sous.
Et le claironnage à longueur de temps dans les médias, à mon avis, c'est plutôt pour dire: "voyez, on s'en occupe". Mais le fond du problème, c'est qu'il ne s'en occupent pas du tout, ou en tout cas sans remettre en cause leurs idées fondamentales: l'argent d'abord, le reste après. Et forcément, avec une méthode comme ça, on n'est pas prêts de voir des améliorations climatiques.