comme toutes les rumeurs celle la s'enfle, et certains personnels des bibliotheques de la ville de paris se plaignent de maux divers, de tete notamment, depuis que le wifi est installé. évidemment toutes les études sanitaires, notamment celle de l'agence française de sécurité sanitaire de l'environnement du travail (AFSSET) démontraient que les antennes wifi émettaient un rayonnement infime meme par rapport aux téléphones portables, dont l'innocuité a été démontrée par de nombreuses études.
mais souvenons nous de cette fameuse antenne relais SFR de Rennes qui avait suscité des centaines de plaintes analogues et une campagne de presse, ...jusqu'à ce qu'on apprenne que l'antenne relais en question n'était toujours pas mise en service....exemple typique de l'effet placebo...ou plutot nocebo...
et bien la, meme phénomene pour des antennes wifi qui emettent pourtant bien moins que des antennes relais de téléphone portable..
les employés de ces bibliotheque que se sont plaints ont presque tous un téléphone portable, ils ont souvent le wifi chez eux, ils sont en permanence soumis au rayonnement des antennes relais de portables bien plus puissants et qui pourtant ne leur causent aucun mal....
mais ça n'a pas empeché la rumeur d'attribuer ça au wi-fi...et la mairie de Paris a fermé son réseau wi-fi dans six bibliotheques municipales, "pour répondre à l'inquiétude des employés" alors qu'elle maintenait par ailleurs 420 antennes en fonctionnement dans d'autres zones y compris des bibliotheques...
la sécurité sanitaire et le principe de précaution à géométrie variable....un peu de démagogie obscurantiste meme completement incohérente ça peut etre payant en période electorale!
quand à la FSU si ç'est ça son action en CHSCT, de faire la caisse de résonance aux rumeurs, c'est minable...
a écrit :
[center]Wi-Fi : la ville de Paris déconnecte six bibliothèques suite à des plaintes sanitaires[/center]
Zd Net
Christophe Guillemin, publié le 3 décembre 2007
Technologie - Suivant le principe de précaution, la mairie de Paris a désactivé ses bornes Wi-Fi dans des bibliothèques où des employés se plaignaient de différents maux depuis leur installation. Le projet de couvrir Paris de hotspots n’est pas remis en cause.
On sens parfois les ondes wifi.. ca m'est arrivé a coté de mon routeur wifi débridé... dans ...
Le déploiement à Paris par la de hospots Wi-Fi gratuits suscite une levée de boucliers de syndicats et associations, qui mettent en avant des risques sanitaires liés à l'exposition prolongée à ces réseaux sans fil.
« Plusieurs personnes de bibliothèques récemment connectées (10e, 11e, 13e, 14e, 16e et 18e) sont venues témoigner des troubles qu'elles ressentaient : maux de tête, vertiges, malaises, douleurs musculaires... Certaines ayant même dû exercer leur droit de retrait, tant la situation était, pour elles, devenue insupportable », indique le Syndicat Supap-FSU soutenu par les associations Priartem (*) et Agir pour l'environnement.
Les équipes de Bertrand Delanoë ont donc décidé, entre octobre et novembre, de désactiver les bornes Wi-Fi dans les six bibliothèques où ces agents se plaignaient.
Entre-temps, le Comité hygiène et sécurité (CHS) de la direction des affaires culturelles de la ville de Paris a été saisi de l'affaire et a voté, le 28 novembre, un moratoire sur les dangers du Wi-Fi dans les bibliothèques parisiennes ; un texte rédigé par le Supap-FSU. Bien que l'avis du CHS soit purement consultatif, l'administration municipale a préféré « répondre favorablement à l'inquiétude des employés des bibliothèques », indique-t-on dans l'entourage du maire.
Plus de 420 bornes installées
« Actuellement aucune étude ne fait de lien direct entre les réseaux Wi-Fi et des maux comme le mal de tête. Cela ne remet pas en cause le programme qui a permis à ce jour la mise en place de plus de 420 bornes », précise-t-on cependant à la mairie de Paris.
Pour les associations, il s'agit surtout de « faire du préventif ». « Il n'y a pas de consensus scientifique sur les risques sanitaires du Wi-Fi mais, selon le principe de précaution, nous sommes favorables à une exposition minimum des populations », confie à ZDNet.fr, Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement. « On peut se demander si un accès Wi-Fi dans une bibliothèque est vraiment utile au regard de l'incertitude scientifique », poursuit-il. L'association recommande d'utiliser plutôt des solutions filaires ; une proposition reprise dans le moratoire.
La situation serait différente pour les réseaux sans fil installés en extérieur dans des jardins municipaux et sur des places publiques, comme le parvis de l'Hôtel de Ville. « En intérieur, il faut augmenter la puissance des bornes pour passer à travers les murs. En extérieur, si l'installation est bien faite, les bornes sont normalement suffisamment éloignées des utilisateurs »