
D'abord un petit rappel sur l'expérience de Milgram, réalisée en 1960 pour tenter de mesurer le degré d'obéissance à une autorité, dans l'expérience, scientifique. Il y avait plusieurs variantes dont le pourcentage d'obéissants allaient de 0 à 92 % avec la plupart des résultats proche de 65 %.
Les candidats répondaient à une annonce pour une étude scientifique rétribuée par 4,5 $ pour une heure, ce qui à l'époque n'était pas négligeable selon Wikipedia.
Christophe Nick est un journaliste. On lui doit notamment un livre crapuleux sur nous (trotskystes). Ainsi qu'un documentaire très critiquable sur la violence dans un quartier de l'agglomération de Creil.
J'ai vu une partie avec différents dénis ou subterfuges des candidats. C'est toujours effrayant.
Et le contexte de la télé avec la présence d'un public quasi-unanime accentuant la pression ne l'est pas moins.
Les gens en ont-ils discuté ? Quelles fût leurs réactions ?
Cette fois-ci les candidats étaient rétribués à 40 € et la 'victime' pouvait toucher 1 million d'€ dans le scénario.
Mais peu de choses sont dites sur la sélection, sinon qu'elle est habituelle des sélections faites pour des jeux télé.
Ainsi la sélection se fait déjà auprès d'une population prête à passer à la télé pour un jeu télévisé quel qu'il soit. Quasiment aucun refus à la signature du contrat. Cela biaise la suite.
On peut se poser la question de savoir si les candidats pouvaient croire qu'on puisse infliger des décharges sur un plateau télé. Et certains de conjecturer qu'ils n'étaient pas dupes.
Nick crie haro sur la télé-réalité et les chaînes du privé, ce genre d'émission suffisant apparemment selon lui à dédouaner le service public.
Au lieu d'une absurde nature humaine immanente enclin à la violence ou à l'obéissance, la version 'psy' est à peine mieux. L'obéissance serait un héritage de la vie en société car facteur obligatoire de cohésion. La société d'exploitation est encore plus immanente à ce compte-là.
Rien évidemment sur l'éducation et le formatage, bien au-delà de la télé-outil, des individus dans une société qui demande au plus grand nombre d'obéir et travailler voire tuer à certains moments.
Les candidats répondaient à une annonce pour une étude scientifique rétribuée par 4,5 $ pour une heure, ce qui à l'époque n'était pas négligeable selon Wikipedia.
Christophe Nick est un journaliste. On lui doit notamment un livre crapuleux sur nous (trotskystes). Ainsi qu'un documentaire très critiquable sur la violence dans un quartier de l'agglomération de Creil.
J'ai vu une partie avec différents dénis ou subterfuges des candidats. C'est toujours effrayant.
Et le contexte de la télé avec la présence d'un public quasi-unanime accentuant la pression ne l'est pas moins.
Les gens en ont-ils discuté ? Quelles fût leurs réactions ?
Cette fois-ci les candidats étaient rétribués à 40 € et la 'victime' pouvait toucher 1 million d'€ dans le scénario.
Mais peu de choses sont dites sur la sélection, sinon qu'elle est habituelle des sélections faites pour des jeux télé.
Ainsi la sélection se fait déjà auprès d'une population prête à passer à la télé pour un jeu télévisé quel qu'il soit. Quasiment aucun refus à la signature du contrat. Cela biaise la suite.
On peut se poser la question de savoir si les candidats pouvaient croire qu'on puisse infliger des décharges sur un plateau télé. Et certains de conjecturer qu'ils n'étaient pas dupes.
Nick crie haro sur la télé-réalité et les chaînes du privé, ce genre d'émission suffisant apparemment selon lui à dédouaner le service public.
Au lieu d'une absurde nature humaine immanente enclin à la violence ou à l'obéissance, la version 'psy' est à peine mieux. L'obéissance serait un héritage de la vie en société car facteur obligatoire de cohésion. La société d'exploitation est encore plus immanente à ce compte-là.
Rien évidemment sur l'éducation et le formatage, bien au-delà de la télé-outil, des individus dans une société qui demande au plus grand nombre d'obéir et travailler voire tuer à certains moments.