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Maintenant, dans le cadre du Sommet de Cochabamba sur le climat, dont l'intitulé étrange évoque les droits de la "Terre Mère", Morales nous fait une sortie délirante (et homophobe) sur le poulet aux hormones
Je crois que Lutte Ouvrière a l'immense mérite d'être la seule organisation à considérer que la défense de la science et la diffusion d'une culture scientifique font partie des tâches d'une organisation marxiste révolutionnaire se donnant un rôle d'éducation populaire. Cela lui évite de se compromettre avec ce genre de trucs.
http://www.liberation.fr/monde/0101631600-...lon-evo-morales
a écrit :
Le poulet aux hormones rend chauve et homosexuel, selon Evo Morales
L'opposition bolivienne et les organisations homosexuelles ont critiqué mercredi les propos du président Evo Morales, qui a déclaré la veille que consommer du poulet aux hormones provoque des «déviances» sexuelles chez les sujets masculins.
Dans une longue digression de son discours devant la Conférence sur le climat de Cochabamba (Bolivie), le dirigeant antilibéral s'en était pris à l'alimentation occidentale transgénique, notamment aux poulets «chargés d'hormones féminines».
«Quand les hommes mangent de ces poulets, ils connaissent des déviances dans leur être masculin», a-t-il dit, avant d'affirmer que «la calvitie, qui paraît normale, est une maladie en Europe, où presque tous les gens sont chauves».
«C'est à cause de ce qu'ils mangent, tandis qu'au sein des peuples indigènes, il n'y a pas de chauves, parce que nous mangeons autrement», avait ajouté le président d'origine indienne aymara.
En Espagne, la Fédération nationale des lesbiennes, gays, transsexuels et bisexuels (FELGTB) a remis une lettre de protestation à l'ambassade de Bolivie à Madrid, car elle juge «homophobes» les propos de Morales.
«Il faudrait consommer une quantité incroyable de poulet pour que cela produise un impact hormonal, mais quoi qu'il arrive, cela n'a rien à voir avec la sexualité», a déclaré au site internet TN.COM.AR l'endocrinologue Giuliana Mociulsky.
Le porte-parole du gouvernement bolivien, Ivan Canelas, a cherché à calmer le jeu en déclarant que «ce n'est pas une nouveauté que le fait d'engraisser les animaux que nous consommons avec des hormones et d'autres produits provoque des troubles chez nos enfants».
Lors de son discours, le président s'en était aussi pris, pêle-mêle, au Coca-Cola jugé si chimique qu'«il est un déboucheur bien connu de toilettes» ou encore à la pomme de terre néerlandaise «qui nourrit mais n'alimente pas» en raison des hormones.
«Rapporter des légendes urbaines est bien piètre pour une Conférence» comme celle de Cochabamba, a critiqué le député Andres Ortega, du parti Convergencia (droite). «Je croyais que c'était un lieu pour parler de sciences, de choses réelles et positives sur la préservation de l'environnement».
(Source AFP)