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B.P. propose aux scientifiques de payer leurs recherches s'ils veulent étudier les effets de la marée noire. Mais le fruit des recherches ne pourra être diffuser qu'avec l'accord de BP...
Un document de France Culture avec la copie du contrat de BP jointe.

Il me semble que ce système existe déjà. Sans vouloir le défendre, j'ai entendu parler de thèses en sciences financées par le privé. En ce cas, la boîte qui finance a l'exclusivité des découvertes, comme pour un ingénieur chercheur salarié dans n'importe quelle boîte, il me semble. Cela veut dire que la thèse ou les découvertes du chercheur ne sont publiées qu'avec l'accord de la boîte, que les brevets lui appartiennent, etc.

BP appliquerait donc... aux recherches sur la marée noire ! Au risque de ne publier que ce qui l'arrange, bien sûr.

En effet, les "clauses de confidentialité" existent depuis belle lurette dans le monde de la recherche. Y compris sur des thèses de doctorat. Mais le plus souvent, il s'agit de recherche appliquée : l'idée étant d'empêcher la publication de résultats avant le dépôt d'un brevet. Une clause de confidentialité sur des recherches portant sur un accident industriel et ses conséquences sur l'environnement, c'est quand même sensiblement différent.