Gaz de schiste

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par roudoudou » 23 Oct 2011, 14:02

Salut tout le monde :wavey:

Je crois que c'est le nouveaux combat des écolos genre Bové et compagnie. :33:
Je voudrais en savoir plus sur le sujet pour me faire une opinion. :33:
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Message par canardos » 23 Oct 2011, 15:53

voir wikipedia.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_de_schiste

mettons que le problème du gaz de schiste par rapport aux autres gisements de gaz naturel c'est que le schiste n'est pas suffisamment perméable pour que le gaz s'échappe tout seul une fois la roche perforée. pour extraire le gaz il faut donc donc fracturer la roche par fracturation hydraulique.

a écrit :

Le procédé s'appuie sur le forage directionnel (souvent horizontal), associé à la fracturation hydraulique, d'un grand nombre de puits. Le forage directionnel consiste à forer non pas verticalement, mais à une profondeur et un angle qui permettent au puits de rester confiné dans la zone potentiellement productrice, comme le montre le schéma ci-dessus. La fracturation hydraulique consiste à provoquer un grand nombre de micro-fractures dans la roche contenant le gaz, permettant à celui-ci de se déplacer jusqu'au puits afin d'être récupéré en surface. La fracturation est obtenue par l'injection d'eau à haute pression dans la formation géologique, autour du point d'injection8.

On ajoute des additifs dans l'eau afin d'améliorer l'efficacité de la fracturation :

    du sable de granulométrie adaptée, qui va s'insinuer dans les micro-fractures et empêcher qu'elles se referment ;
    des biocides destinés à réduire la prolifération bactérienne dans le fluide et dans le puits ;
    des lubrifiants qui favoriseront la pénétration du sable dans les micro-fractures ouvertes par la pression de l'eau ;
    des détergents qui augmentent la désorption du gaz et donc la productivité des puits.

La multitude de puits forés en fait une technique inadaptée aux milieux urbanisés.



cette technique de fracturation hydraulique pose pas mal de problèmes environnementaux:

a écrit :

Controverses sur les impacts et le bilan environnemental

Les préoccupations officielles pour les impacts environnementaux et sanitaires induits par la fracturation hydraulique apparaissent vers 2010, notamment avec l'EPA qui - à la demande du Congrès américain - a décidé de les étudier (de 2010 à 2012) « sur les eaux potables et la santé publique », et la publication d'une première synthèse52 par la revue American Scientist, mais il semble y avoir déjà eu aux États-Unis, après trois ans d'utilisation, plusieurs constats de « fuites » importantes de gaz dans l'environnement, et de contamination de nappes phréatiques superficielles par du gaz et des fluides de fracturation, selon l'Institut Français du Pétrole en raison d'un défaut de cimentation de la partie supérieure du forage. Le congrès américain a réservé en 2010 un budget pour ces questions et l'EPA a confié à son Bureau de recherche et développement (Office of Research and Development ou ORD55) une étude scientifique à lancer en 2011, après des ateliers de travail et consultations d'experts (de juillet à septembre 2010) et appel public à expertise concernant les effets possibles de la fracturation hydraulique sur les ressources en eau potable. L'EPA prévoit une évaluation de l'étude par des pairs. Des manifestations de citoyens et d'associations ont eu lieu dans divers pays en opposition à ce mode d'extraction ainsi qu'à l'usage continu d'énergies fossiles. Un film, Gasland, a contribué à alerter les populations à ce sujet.



en plus en termes d'émission de CO2 et de méthane dans l’atmosphère le bilan n'est pas bon, pire que le charbon:

a écrit :

Bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre

Ce bilan nécessite d'ajouter au CO2 issu de la combustion du gaz, le CO2 issu du pétrole dépensé pour la construction et le fonctionnement des puits, ainsi que le méthane qui fuit dans l'atmosphère lors du processus. Or, selon un article de Robert Howarth de l’université Cornell, publié dans Climatic Change Letters, sur la base des données disponibles auprès de l'EPA et de l’industrie gazière américaine elle-même, l'empreinte carbone du gaz de schiste est pire que celle des puits de gaz conventionnels. En effet, chaque puits perd de 3,6% à 7,9% de son gaz dans l'atmosphère (c'est 30% à 200% de plus qu'à partir d'un puits conventionnel).

Et si l'on applique au méthane perdu dans l'atmosphère après hydrofracturation non plus l'indice de pouvoir de réchauffement global (PRG) retenu par le 4e rapport d’évaluation du GIEC (soit 72 fois le pouvoir réchauffant du CO2 pour une période de 20 ans), mais un autre indice proposé en 2009, par Drew Shindell de la NASA, plus élevé de 23 % en moyenne, car intégrant les interactions climatiques des gaz à effet de serre (GES) avec les aérosols particulaires de l'air, alors l'empreinte en équivalent CO2 d’un puits de gaz de schiste en 20 ans serait de 20 à 50 % plus élevé que si on avait utilisé du charbon pour produire la même quantité d'énergie.

canardos
 
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Message par roudoudou » 23 Oct 2011, 18:16

salut canardos 8)

Bonne soirée et merci encore canardos pour les tuyaux sur le sujet Gaz de schiste.
@plus
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