les OGM sont ils dangereux?

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 19 Déc 2011, 22:15

L’article Assessment of the Health Impact of GM Plant Diets in Long-Term and Multigenerational Animal Feeding Trials: a Literature Review, par Chelsea Snell, Aude Bernheim, Jean-Baptiste Bergé, Marcel Kuntz, Gérard Pascal, Alain Paris, Agnes Ricroch vient d’être publié dans la revue Food and Chemical Toxicology .

je reprend les conclusions de cet article:

Titi a écrit :


Résultats

Contrairement aux allégations souvent entendues, notre article démontre que des études à long terme sur la sécurité sanitaire des OGM ont bien été réalisées (nourrissage d'animaux).



Ces études concernent des lignées GM de maïs, pomme de terre, soja, riz et triticale. Elles appartiennent à deux catégories :

12 études toxicologiques de longue durée, c'est-à-dire d'une durée supérieure (jusqu'à 2 ans) aux 90 jours classiquement utilisés dans les tests de toxicité appliqués aux OGM,

12 études sur plusieurs générations d'animaux .



Conclusions

Ces études, toutes réalisées par des laboratoires publics, ne révèlent aucun problème sanitaire lié à la consommation à long terme de nourriture dérivée d'OGM.



Elles confirment ce qu'ont toujours dit les toxicologues, à savoir que dans les cas où des études de toxicité subchronique sont jugées nécessaires, allonger la durée de nourrissage des animaux au-delà de 90 jours n'apporte aucun élément d'information supplémentaire.



la suite sur le blog de Marcel kuntz

http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-pas...e-92356951.html

De plus dans un autre article de decembre 2011 dans la revue Plant Physiologie

Titi a écrit :
Evaluation of Genetically Engineered Crops Using Transcriptomic, Proteomic, and Metabolomic Profiling Techniques

    Agnès E. Ricroch, Jean B. Bergé and  Marcel Kuntz



les auteurs ont:

Titi a écrit :
passé en revue 44 publications décrivant des comparaisons « omiques » de PGM avec des lignées non-GM de référence.


Toutes les trois approches « omiques » concluent de manière convergente :

-la transgénèse a moins d’impact sur l’expression des gènes ou sur les niveaux de protéines ou de métabolites que la variabilité générée par l’amélioration conventionnelle des plantes (qui est généralement considérée comme sûre) dans les variétés déjà existantes.

-les changements naturels de l’environnement (d’un champ à l’autre par exemple) ont généralement un impact plus prononcé que la transgénèse.

-aucune des publications sur les évaluations de type « omique » ne conclut à des inquiétudes quant à la sécurité sanitaire des PGM mises sur le marché.



Implications

-Ces méthodologies à grande échelle confirment, en appoint et indépendamment, la sécurité sanitaire des aliments dérivés de PGM.

-La connaissance scientifique générée indique que le poids réglementaire pesant sur les PGM devrait être réduit.

-Leur intégration systématique dans les processus d’évaluation réglementaire avant mise sur le marché ne peut être recommandée en l’état, car ce sont aujourd’hui des outils de recherche fondamentale et non d’analyse de routine.


l'article est accessible et téléchargeable ICI

bref non seulement il apparait que les qu'aucun effet toxique n'a été mis en évidence pour des OGM mais il y a un véritable consensus scientifique pour dire que les précautions réglementaires actuelles en matière d'utilisation des OGM sont largement suffisantes voire excessives car plus justifiées par la prise en compte de peurs irrationnelles de nature quasi religieuse que par un risque réel quelconque.
canardos
 
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Message par luc marchauciel » 20 Déc 2011, 07:12

Il est donc plus que temps de lancer le mouvement des Planteurs Volontaires, pour épuiser les Faucheurs.
Si le gouvernement oublie de faire un nouveau moratoire sur le MON810 d'ici au printemps [ce qui m'étonnerait, toutes les ficelles de la démagogie vont être utilisées en cadre électoral], j'en planterai dans mon jardin.

http://imposteurs.over-blog.com/article-ep...s-90934421.html




Epuisons les faucheurs volontaires en plantant du maïs GM dans nos jardins !


Le conseil d’Etat vient de suspendre l’interdiction de planter du maïs MON 810 en vigueur depuis le moratoire décidé par le gouvernement français (*), estimant, et pour cause, que celui-ci n’a pu « apporter aucune preuve d’un risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement ». De ce fait, planter du maïs Bt n’est plus interdit par la loi, et les agriculteurs peuvent donc en toute légalité le replanter. Cependant, ne soyons pas naïfs : le gouvernement , ainsi que l’ont exprimé Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Lemaire, cherche le moyen de passer outre la décision du conseil d’Etat, et à reconduire le moratoire pour montrer patte verte, quitte à continuer à nuire aux agriculteurs qui cherchent à protéger leurs récoltes tout en réduisant leurs intrants. De son côté, le principal opposant à sa majesté Nicolas III, chassant sur les mêmes terres, se dit favorable à une nouvelle procédure, dans un style linguistique particulièrement caricatural de la langue de bois « citoyenne » : « Les consommateurs mais aussi une grande majorité des agriculteurs ne veulent pas d'OGM dans leurs assiettes et dans leurs champs ». C’est beau comme du José Bové ! Bien des agriculteurs qui aimeraient planter du maïs GM, et ont désormais le droit de le afire, auront d’autant plus peur de le faire qu’ils savent qu’ils devront subir les actions des faucheurs, tellement sûrs de leurs bon droit qu’après avoir détruit systématiquement toutes les cultures d’OGM légales puis illégales, ils s’inventent des OGM « cachés », histoire de justifier leur existence. Le retour à la légalité des plantations de maïs Bt va d’autant plus les exciter que le gouvernement multiplie les clins d’œil à leur égard, et promet de prolonger leurs actions d’intimidation sur le plan juridique. C’est dans ce contexte qu’une campagne d’Imposteurs, suggérée par l’ami Luc Marchauciel, pourrait avoir son utilité. Si de nombreux « citoyens » non-agriculteurs affirment leur solidarité avec les agriculteurs qui voudraient tenter l’expérience du maïs Bt, en en plantant dans leurs jardins quelques pieds, les faucheurs ne sauraient du coup plus où donner de la tête ou de la faux. Les champs de 2 ou 3 « traîtres » cultivant des OGM à faucher ça et là, c’est ludique, ça vous fait passer pour un héros, mais faucher des milliers de jardins, c’est une autre paire de manches. Pas sûr que les petits bras anémiques des bobos anti-OGM ne supportent un tel effort. Donc : Epuisons les faucheurs volontaires en plantant du maïs GM dans nos jardins ! Cette campagne, je ne vais pas me contenter de la lancer, je vais effectivement planter du maïs GM dans mon jardin. Avec signalement à la commune, histoire de tester le degré de complicité des élus du coin avec les obscurantistes anti-OGM. Mais attention, si des individus tentent de pénétrer chez moi, je leur lâche mes deux chats, particulièrement féroces. Que tous ceux qui adhèrent à cette campagne le fassent savoir. Et sont bien sûr appelés à relayer cette campagne..



Anton Suwalki



(*) http://www.lemonde.fr/planete/article/2011...10317_3244.html

luc marchauciel
 
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Message par Oel » 20 Déc 2011, 08:55

Oui j'avais déjà lu des conclusions similaires
Mais la religion pseudo-écologiste semble quand même faire fureur

Les écologistes ont pourtant de quoi s'occuper en ce moment...

(par contre faire partir plein de culture dans les élevages ça ça ne l'est pas trop mais est-ce que cela préoccupe notre cher José Bové ;) )
Oel
 
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Message par luc marchauciel » 22 Déc 2011, 09:17

Le nouveau logo qui va faire fureur


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Message par canardos » 22 Déc 2011, 09:30

ça pourrait etre OGM Oh G M é!
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Message par luc marchauciel » 17 Juin 2012, 23:30

Les OGM sont-ils dangereux ?
Certains le sont pour les pucerons, précisément parce qu'ils ne le sont pas pour les coccinelles qui les bouffent

cf d'abord ce bilan du coton Bt venu de Chine, avec publi dans Nature. Un bilan en matière de biodiversité totalement opposé aux annonces terrifiantes faites par nos obscurantistes hexagonaux :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/06/15...s-chinoises.php

a écrit :
Le coton OGM profite aux coccinelles chinoises


Les coccinelles chinoises peuvent remercier… les cotons transgéniques. Tout comme les larves de chrysopes ainsi que certaines espèces d'araignées. Une étude franco-chinoise publiée ce jeudi dans la revue scientifique Nature révèle en effet que ces sympathiques bestioles dévo­reuses de pucerons - et donc fort utiles à l'agriculture - ont proliféré depuis l'introduction massive en Chine, en 1997, de variétés de coton génétiquement résistantes aux insectes parasites. Mieux: cette régulation biologique bénéficierait même aux cultures voisines non OGM, comme le maïs ou le soja.

Comment une plante porteuse d'un gène lui permettant de sécréter une molécule insecticide (la toxine Bt issue de la bactérie Bacillus thuringensis) peut-elle contribuer au bien-être des coccinelles? Tout simplement parce que cette arme redoutable est aussi très spécifique: seuls les «insectes cibles», autrement dit les chenilles qui dévorent les feuilles et les inflorescences, meurent après l'avoir ingérée.

«À la différence des insecticides chimiques qui ont un très large spectre d'action, la toxine Bt ne s'attaque qu'aux larves de lépidoptères (papillons, NDLR) qui sont les principaux ravageurs du coton. Du coup, elle préserve la faune auxiliaire», explique Nicolas Desneux, écologue à l'Inra de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) et cosignataire de l'étude. Cette sélectivité s'explique ­notamment par le fait que la toxine Bt n'est pas présente dans la sève dont les pucerons se nourrissent exclusivement. Du coup, lorsqu'elles les mangent à leur tour, coccinelles, araignées et larves de chrysopes ne risquent pas d'être contaminées.

Impact écologique

Autre point essentiel: l'usage de variétés Bt permet de réduire de façon drastique le recours aux insectides chimiques. Et donc les dégâts collatéraux sur ces précieux insectes «non-cibles». «Au début des années 1990, lorsque le principal ravageur du coton en Chine, la noctuelleHelicoverpa armigera, est devenu résistant aux pesticides, certains agriculteurs effectuaient jusqu'à 30 traitements par an!» souligne Nicolas Desneux. D'où la décision du gouvernement chinois, de faire appel au génie génétique pour maîtriser ce parasite capable de détruire entièrement un champ. Pari réussi: l'an passé, le coton Bt couvrait 3,9 millions d'hectares en Chine, soit plus de 71 % des surfaces et jusqu'à 95 % dans le nord du pays.

C'est dans cette région que l'équipe dirigée par le biologiste Yanhui Lu, de l'Académie chinoise des sciences agricoles de Pékin, a recueilli entre 1990 et 2010 sur pas moins de 36 sites, comprenant chacun une vingtaine de parcelles, une masse considérable de données qui permettent aujourd'hui de mesurer l'impact écologique du coton Bt. Il en résulte que les effectifs de coccinelles ont quasiment doublé sur la période pendant que les populations de pucerons chutaient d'un facteur 2,5.

Une évolution qui ne doit rien au hasard: les chercheurs ont mis en évidence une étroite corrélation entre la hausse des populations d'insectes auxiliaires et la baisse des traitements insecticides. Ils ont également établi que plus les plants de cotons abritent de prédateurs, moins ils sont envahis de pucerons. «Nous avons démontré que la baisse des applications insecticides, au travers d'une large utilisation de plants de coton Bt, favorise les prédateurs généralistes (coccinelles, chrysopes, araignées, NDLR) et aide à supprimer les populations de pucerons dans cette culture», concluent les auteurs.

Du fait de leur mobilité, ces prédateurs ont également la capacité de coloniser les parcelles avoisinantes et d'y prodiguer «des services de contrôle biologiques». Autrement dit de boulotter bon nombre de pucerons et autres espèces indésirables. Mais «ce point ­mérite d'être confirmé par des études complémentaires», notent prudemment les auteurs. «À condition de bien la contrôler, la coexistence entre cultures OGM et non-OGM, si redoutée en Europe, peut avoir des effets bénéfiques y compris dans les parcelles “bio”», note Marcel Kuntz, biologiste au CNRS et à l'université de Grenoble



et une perspective venue d'Angleterre avec un variété de blé OGM qui aurait été mise au point :

http://www.terre-net.fr/observatoire-techn...-216-80612.html


a écrit :
Recherche - Un blé qui repousse les pucerons et attire les coccinelles

La Saf rapporte l'information selon laquelle une unité de recherche britannique aurait mis au point un blé conciliant Ogm et lutte intégrée. La transgénèse confère à la plante la capacité de synthétiser une phéromone au caractère attrayant pour ses auxilliaires et répulsif pour les pucerons.

Des chercheurs ont mis au point un blé transgénique qui suit le
principe de la protection intégrée. (© Nicole Cornec - Arvalis)



La lettre de la Saf relaie une annonce du centre de recherche britannique Rothamsted à propos du développement d’une variété de blé, qui repousse les pucerons et attire les auxiliaires, comme les coccinelles et les guêpes.

« Par transgénèse, le blé est rendu capable de synthétiser une phéromone, le farnésène. Certains qualifient de " 2.0 " cette biotechnologie, dans le sens où elle permet de combiner les progrès du génie génétique et de la protection intégrée des plantes. »

La Saf relève le caractère innovant de la démarche au niveau même du cadre entourant les essais. « Les scientifiques ont pris les devants face aux risques de destruction d’essais. Sur un site internet dédié intitulé " Sense about science ", les chercheurs jouent la transparence à travers une lettre ouverte, des documents, des vidéos, une pétition intitulée " Ne détruisez pas notre recherche " ». Ils attirent notamment l’attention sur les bénéfices économiques, environnementaux et sociaux des biotechnologies.



Développer de nouvelles variétés d’orge et de blé

Le projet européen TriticeaeGenome, lancé en 2008 et coordonné par l’Inra, s’est achevé récemment. Les 17 partenaires européens ont répondu aux objectifs fixés : contribuer à l'élaboration de nouvelles variétés de blé et d'orge, en développant les connaissances et outils en génomique de ces céréales. Les chercheurs ont construit les cartes physiques de six chromosomes de blé tendre (sur 21 chromosomes) et d’orge (sur sept). Ces cartes permettent d’isoler beaucoup plus rapidement les gènes d’intérêt agronomique comme ceux responsables de la résistance à la sécheresse, à des maladies fongiques majeures (rouilles, septoriose, fusariose…), ou impliqués dans le rendement et la qualité.

La fin du projet TriticeaeGenome marque le début d’autres projets qui utiliseront les ressources, les connaissances et les réseaux établis au sein du projet depuis 2008. En France, ce sera le cas du projet investissement d’avenir, Breedwheat, lancé en septembre 2011.

luc marchauciel
 
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Message par luc marchauciel » 27 Juin 2012, 07:31

Voici venu le terrifiant OGM des Bermudes qui assassine des vaches en produisant de l'arsenic :

http://blogs.mediapart.fr/blog/yann-kindo/...gm-des-bermudes
luc marchauciel
 
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Message par luc marchauciel » 02 Sep 2012, 16:45

Nouveau défi pour les Vandales Volontaires : escalader les façades des immeubles pour aller faucher les géraniums du 15e étage.

http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/...nos-balcons.php

a écrit :

Des géraniums transgéniques bientôt sur nos balcons


Par Yves Miserey Mis à jour le 31/08/2012 à 23:47 | publié le 31/08/2012



Ces variétés dépourvues de pollen fleurissent plus longtemps et ne provoquent pas d'allergies.


Les fleurs transgéniques pourraient avoir des caractéristiques intéressantes et inattendues pour les amateurs de jardinières et bouquets.

Des chercheurs espagnols viennent de mettre au point des géraniums qui dépérissent moins vite, dotés d'une ramification plus ramassée et compacte, de feuilles plus nombreuses et de fleurs aux couleurs plus intenses. Utilisant toutes les potentialités du génie génétique, ils ont aussi obtenu d'autres variétés dont les fleurs sont dépourvues de pollen, et donc susceptibles de ne plus gêner les personnes souffrant d'allergies. L'absence de pollen a également le double avantage d'allonger la durée de floraison et d'éviter tout risque d'hybridation avec des espèces de géraniums sauvages.

L'équipe espagnole, dirigée par Luis Antonio Canas, de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire des plantes, à Valence (Espagne), a travaillé sur le géranium droit et le géranium lierre, les plus communément cultivés en France. Leur étude est publiée dans la revue en accès libre BMC Plant Biology.

Originaires d'Afrique du Sud, les géraniums cultivés - il en existe plus de 200 espèces appartenant au genre Pelargonium - ont été introduits au XVIIe siècle en Europe par les Hollandais. On en trouve désormais partout dans le monde. Ils se cultivent en pot ou dans des jardinières sur le bord des fenêtres, ou en bordure dans certains jardins.

Bactérie pathogène

La sélection classique a permis de développer toute une gamme de formes et de couleurs des fleurs, du blanc au rose en passant par l'orange, le rouge et le violet. La durée de floraison a été accrue et la plante est devenue résistante à de nombreux ravageurs.

Les chercheurs, rattachés à des instituts de Madrid et de Valence, ont utilisé une technologie rodée depuis plusieurs années, mais ils ont mis en place un nouveau protocole qui leur a permis d'obtenir un taux de réussite de 80 % et 90 %. «Notre méthode est très efficace sur le géranium», confirme Luis Antonio Canas. Des cellules prélevées sur une plante sont cultivées in vitro dans un milieu enrichi. À ce stade, les gènes d'intérêt sélectionnés (longue durée de vie et mâle stérile) sont introduits dans la future plante via une bactérie du sol (Agrobacterium tumefaciens). Dans la nature, ce micro-organisme, responsable de la galle du collet, est pathogène pour les plantes. Mais, en laboratoire, c'est un vecteur de gène hors pair. Les cellules végétales étant totipotentes, elles sont capables de régénérer une nouvelle plante entière avec des feuilles, des tiges et des racines.

À ses débuts, la transgénèse semblait très prometteuse pour le marché des fleurs. Plusieurs programmes de recherches furent lancés pour produire de nouvelles couleurs ou de nouveaux parfums, mais à partir d'une autre plante plus facile à transformer, le pétunia. «Techniquement, ce n'est pas très difficile et cela permet d'introduire des caractères que les pépiniéristes ne pourront jamais obtenir car cela leur demanderait un équipement trop coûteux et du personnel très qualifié», explique au Figaro Eran Pichersky, de l'université du Michigan, et auteur de plusieurs publications sur le sujet.

Pourtant, les choses avancent très timidement. À ce jour, la seule entreprise qui commercialise des fleurs transgéniques est japonaise. Dirigée par Yoshikazu Tanaka, la firme Suntort s'est fait connaître en 2008 en sortant sur le marché une rose bleue, suivie depuis peu par des œillets de même couleur. Des chercheurs japonais ont recensé récemment toutes les possibilités que pourrait offrir la transgénèse dans la production de nouvelles orchidées (Scientia Horticulturae, octobre 2011). Ils soulignent toutefois que c'est seulement dans le domaine de la résistance aux maladies virales qui déciment cette famille de plantes que des projets pourraient aboutir.

Sans surprise, le frein est économique. C'est vrai pour l'amélioration des couleurs, mais plus encore pour les parfums. «Il est possible de renforcer ou d'ajouter de nouvelles senteurs, mais les firmes qui ont fait des études de marché ont vu que personne n'est prêt à payer plus cher des fleurs aux fragrances pourtant exquises», regrette Eran Pichersky. «Il devrait y avoir un marché dans un avenir très proche pour les fleurs transgéniques, estime au contraire Luis Antonio Canas. L'allongement de la durée de floraison devrait notamment intéresser aussi bien les horticulteurs que les amateurs de fleurs.»
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Message par pelon » 02 Sep 2012, 17:29

(luc marchauciel @ dimanche 2 septembre 2012 à 18:45 a écrit : Nouveau défi pour les Vandales Volontaires : escalader les façades des immeubles pour aller faucher les géraniums du 15e étage.


:hinhin:
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Message par luc marchauciel » 08 Jan 2013, 13:27

Deux bien bonnes qui sont sorties hier :

- Un des fondateurs du mouvement anti-OGM en Grande-Bretagne vient de faire son coming out et d'expliquer lors d'une conférence publique que pendant 20 ans il s'est complètement planté sur le sujet :

http://www.slate.fr/story/66861/ogm-ecolog...onfession-lynas

Extrait :

a écrit :
Bien sûr, vous devez vous demander ce qui m'est arrivé entre 1995 et aujourd'hui pour que je change non seulement d'avis, mais que je veuille le reconnaître et le faire savoir publiquement. La réponse est relativement simple: j'ai découvert la science et par la même occasion, j'espère être devenu un meilleur écologiste


- Une enquêt de Gil Rivière Wekstein sur "la face sombre de Séralini"
Où l'on constate que notre preux chevalier de la science citoyenne indépendante est inséré via un labo homaéopathique dans une réseau d'illuminés catho-bouddhistes, avec une ribambelle de conflits d'intérêts à la en veux-tu en voilà :

http://www.agriculture-environnement.fr/a-...lini%2C849.html



luc marchauciel
 
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