J'ai écouté il y a peu cette émission, Science publique de France Culture diffusée début décembre.
L'émission fait suite à une étude controversée car non publiée dans une revue scientifique mais qui a fait l'objet d'une couverture et d'un dossier de Science & Avenir. On en parle sur ce fil du forum.
J'ai trouvé référence de cela sur le blog Imposteurs.
Il semble être un constat d'une explosion des maladies neurodégénératives, Alzheimer et apparentées.
D'après ce que j'ai compris de ce que j'ai pu lire des copains, l'augmentation d'incidence des cancers est essentiellement dû à l'augmentation de l'espérance de vie. N'en serait-il pas de même avec ces maladies ? Après une rapide recherche, je n'ai rien vu sur le site de l'Afis. L'aluminium fût aussi mise en cause puis d'autre métaux.
Mais là où cela devient hallucinant dans l'émission, c'est la bande d’hurluberlus invités qui défendent l'étude non encore publiée défendant la thèse selon laquelle ce sont les médicaments, anxiolytiques, somnifères et notamment benzodiazépines mais aussi les traitements anti-Alzheimer, qui seraient les plus grands neurotoxiques qui induiraient ces maladies et tout cela seulement au plus grand bénéfice de l'industrie pharmaceutique. Les arguments sont pour le moins vaseux et pour résumer : "il y a possible conflit d'intérêt entre l'industrie pharmaceutique, l'Etat et certaines associations, donc il y a collusion, donc ce qu'on dit est vrai." La couverture du bouquin est en soi tout un programme, avec des médocs, une seringue, un hamburger et évidemment un téléphone portable au-dessus d'un crâne.
Le problème est qu'il n'y avait face à eux qu'un représentant d'une asso Alzheimer Europe, et toubib. Le seul neurologue libre invité a refusé de venir ayant lu le bouquin, qualifié par lui anti-scientifique et anti-médical, on peut le comprendre.
Bref, même une émission scientifique du service public peut voguer sur ces eaux.
Mis à part cela, un chiffre qui fait froid dans le dos : 40 % des aidants meurent avant les malades.