le travail a été fait dans les années 70, par deux chercheurs INSEE proches du courant mao à l'époque. L'ouvrage s'appelait "qui travaille pour qui" et retraçait les flux que cherche Shadoko.
Dans la part prise par les exploiteurs, une part apparaît sous forme de "salaires" pour les rémunérations des hauts cadres dirigeants et des inutiles divers dont la société future se passera. On peut la retracer. Une part est directement issue de l'exploitation du travail d'autrui, les dividendes des actions bien entendu.
Shadoko pose une deuxième question au passage, que font les riches de leur argent, schématiquement, ils bouffent du caviar et s'achètent des yachts (bouh...) et d'autre part ils le réinvestissement dans l'entreprise ou le placent pour faire encore plus d'argent, ce qui justifie leur rôle aux yeux de la société. J'aurais tendance à condamner les deux parts sans distinguer, car la logique de leurs placements et investissements étant guidée par l'appât du caviar, même un capitaliste végétarien et sobre, se nourrissant de carottes râpées et de courgettes bouillies orientera la production dans un sens qui n'est pas forcément le plus utile au plus grand nombre.