Il ne faut pas confondre la machine de Turing dont nous parlions ci-dessus à propos de la machine de Turing en legos de l'ENS de Lyon, et le test du même Turing, qui est une réflexion sur l'intelligence artificielle.
A cet égard (du test de Turing), j'ai trouvé intéressant cet article.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Turing (La conclusion de la page wikipedia a écrit :Irréalisme et inutilité : le test de Turing et la recherche en IA
Les chercheurs en intelligence artificielle font valoir que tenter de faire passer le test de Turing est simplement une distraction au lieu de se consacrer dans des recherches fructueuses. En effet, le test de Turing n'est pas un foyer actif de beaucoup d'efforts académiques ou commerciaux ; comme Stuart Russell et Peter Norvig l'écrivent : « Les chercheurs en IA ont consacré peu d'attention à passer le test de Turing ». Il y a plusieurs raisons :
Premièrement, il existe des façons plus faciles de tester leurs programmes. La plupart des recherches actuelles dans les domaines liés à l'IA visent des objectifs modestes mais précis, tels que l'ordonnancement automatisé, la reconnaissance d'objet ou la logistique. Afin de tester l'intelligence des programmes qui résolvent des problèmes, les chercheurs en intelligence artificielle leur donnent la tâche à exécuter directement, plutôt que de passer par le détour qui est de poser la question dans un chat peuplé avec des ordinateurs et des personnes.
Deuxièmement, la création de la vie comme les simulations d'êtres humains est un problème difficile en soi qui n'a pas besoin d'être résolu pour atteindre les objectifs fondamentaux de la recherche en IA. Des personnages humains artificiels crédibles peuvent être intéressants dans une œuvre d'art, un jeu vidéo ou une interface utilisateur sophistiquée, mais cela ne fait pas partie de la science de la création de machines intelligentes, qui est la science des machines qui résolvent des problèmes liés à l'intelligence. Russell et Norvig suggèrent une analogie avec l'histoire de l'aviation : les avions sont testés en fonction de leur vol, non pas en les comparant à des oiseaux. Les essais sur l'aéronautique, développent-ils, ne définissent pas le but de leur domaine comme une course à l'invention de machines volant si similairement à un pigeon que les pigeons eux-mêmes s'y tromperaient8.
Turing n'a jamais eu l'intention que son test soit utilisé comme une méthode pour mesurer l'intelligence des programmes d'IA ; il voulait donner un exemple clair et compréhensible pour contribuer à la discussion sur la philosophie de l'intelligence artificielle. Ainsi, il n'est pas surprenant que le test de Turing ait eu si peu d'influence sur les recherches en Intelligence Artificielle. La philosophie de l'IA, en écrivit John McCarthy, « a peu de chances d'avoir plus d'effet sur la pratique de la recherche en IA que la philosophie de la science en a généralement sur la pratique de la science ».
Je suis frappée (et soulagée) de voir à quel point l'on a abandonné l'idée de faire des machines qui ressemblent à des robots androïdes. Il me semble que la prochaine étape de l'ère informatique, ce seront par exemple des pare-brises intelligents, qui projetteront la réalité augmentée type street view ou GPS en cas de besoin avec internet embarquée à bord et donc mises à jour en temps réel, et des voitures plus intelligentes, du genre, quand on accède à des autoroutes, elles passeraient toutes seules en pilotage automatique à 130, voire bien davantage, tout le monde roulerait beaucoup plus vite sans risque d'accident. Pour la domotique, elle rendrait la maison intelligente, sans besoin de créer un robot domestique androïde multi-tâches. :smile: On rend les objets intelligents dans le sens où ils nous assistent activement, sur des tâches spécialisées. Pour la domotique, je vois bien un sol et des murs auto-nettoyants, sur commande ou non, une salle de bain auto-nettoyante dans toutes ses parties, un frigo intelligent dans le sens où vous entrez via internet ce que vous voulez toujours y voir, et en liaison avec un fournisseur qui gère votre frigo comme il gère un stock avec les codes barres, il organise les livraisons. Le robot ménager de mes rêves, appelons le un smart cooker, consisterait lui en un outil dans lequel on entrerait des fiches de cuisine, puis les aliments exigés (sortis tout droit du frigo qui serait lui-même connecté à ce cooker), et on peut retourner à une tâche autre que ménagère. Côté lave vaisselle, lave linge aussi, il y a des progrès à faire, même si l'essentiel est acquis. Pour éviter des manips inutiles, le lieu de rangement de la vaisselle devrait être le même que son lieu de nettoyage. Un vaisselier lave vaisselle, qui repérerait lui-même ce qui a besoin d'être lavé ou non chaque soir. Pour le linge, on jette notre linge sale dans des bacs aux consignes claires, et derrière les bacs, quand cela atteint un certain poids, un petit robot à linge lave, sèche et repasse ce qui en a besoin et le met dans la ou les armoires de linge propre de chaque utilisateur. La seule étiquette utile sur du linge sera donc... l'id de sa classe (linge de maison) ou de son propriétaire. :smile:
Zelda qui a hâte de voir tout ça... Les tâches ménagères (dans lesquelles je mets le fait de préparer la cuisine), on a beau se les répartir, je trouve que c'est la partie ennuyeuse de ma vie. Je me régale quand je vois les passages de Mon Oncle de Jacques Tati quand il se rend chez sa soeur, petite bourgeoise armée de tout l'électro-ménager dernier cri (fantasmé par Tati en 1958).
http://www.youtube.com/watch?v=LE9t98Gox60http://www.dailymotion.com/video/xcfzwv_mo...ine2_shortfilms :rofl:
edit : dans le film Prometheus, il y a aussi une bonne idée : Une capsule de chirurgie intelligente. :smile: