Une question que pose cette étude, pas encore publiée, est quand meme la suivante:
Comment des ondes incapables d'induire des brisures de l'ADN et donc d'avoir un effet tératogène pourraient elles quand meme provoquer à hautes doses un nombre accru de cancers et un vieillissement accéléré.....
la réponse la plus vraisemblable si ces données sont confirmées est qu'il s'agit d'un effet épigénétique. On enn a deja discuté dans d'autres fils:
Darwinisme et mutation des gènes et celui la:
une transmission épigénétique d'un caractère acquis qu'est ce qu'un effet épigénétique?
voir
wikipediavoila un article de l'AFP presentant une etude sur le role de cet effet épigénique dans le vieillissement et les maladies comme le diabete et le cancer, deux maladies classées comme des maladies du vieillissement.
evidemment le titre est tout faux, car ce n'est pas le génome qui change avec l'age, sauf mutations, mais l'expression des genes
a écrit :
[center]Le génome de chaque individu change dans le courant de la vie, selon une étude[/center]
vendredi 25 juin 2008
WASHINGTON (AFP) — Le génome de chaque individu change dans le courant de la vie sous l'effet de facteurs environnementaux ou alimentaires, ce qui expliquerait l'émergence de maladies comme le cancer avec le vieillissement, selon des travaux publiés mardi.
Des chercheurs de l'université Johns Hopkins (Maryland, est) ont découvert que les marques épigénétiques sur l'ADN (autres que la séquence elle-même) se modifient au cours de la vie d'une personne et l'ampleur des changements est similaire parmi les membres d'une même famille.
L'épigénétique regroupe l'étude des mécanismes permettant aux cellules de maintenir l'intégrité de leur génome.
"Nous commençons à voir que l'épigénétique est au coeur de la médecine moderne car les changements épigénétiques, à la différence de la séquence d'ADN qui est la même dans chaque cellule, peuvent se produire sous l'effet du régime alimentaire ou de l'exposition à des facteurs environnementaux", souligne le Dr Andrew Feinberg, professeur de biologie moléculaire et de génétique à la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins.
"L'épigénétique pourrait bien jouer un rôle dans des maladies comme le diabète, l'autisme et le cancer", ajoute-t-il.
Ces chercheurs ont analysé des échantillons d'ADN provenant de quelque 600 personnes ayant participé à l'étude sur le coeur dite de Reykjavik. Les participants ont fourni des échantillons d'ADN en 1991, et de nouveau entre 2002 et 2005.
Ces généticiens ont mesuré les variations totales de méthylation, qui est la principale modification épigénétique (donc réversible) de l'ADN, dans 111 de ces échantillons.
Ils ont comparé la méthylation de ces personnes entre 2002 et 2005 à celle des échantillons collectés en 1991.
Ces chercheurs ont découvert que dans quasiment un tiers des cas, la méthylation avait changé pendant cette période de onze ans.
"Nous avons constaté un changement notable au cours du temps qui selon nous prouve que l'épigénétique d'un individu change avec l'âge", explique le Dr. Daniele Fallin, professeur associé d'épidémiologie à la faculté de médecine Johns Hopkins.
Ces changements épigénétiques pourraient aussi être héréditaire ce qui expliquerait pourquoi des familles sont plus touchées que d'autres par certaines maladies, poursuit-elle.
Cette étude paraît dans le Journal of the American Medical Association daté du 25 juin.