À propos du déterminisme
Publié : 24 Jan 2015, 13:51
Je viens d'écouter l'enregistrement audio de la première partie du dernier CLT intitulé "Développement des sciences et fondement des idées communistes". Le texte écrit n'en est pas encore paru. Il y est fait un résumé rapide de l'évolution et des conquêtes des sciences de la matière.
Tout un pan essentiel de la physique moderne est (presque) totalement passé sous silence, puis ensuite dénigré "par la bande" sous prétexte d'une défense (d'ailleurs totalement idéaliste) du déterminisme : Il s'agit de la physique quantique. C'est bien joli de parler d'accélérateurs de particules ou de téléphones portables, mais il est étrange de refuser de dire que la physique à la base de ces techniques est une physique qui est intrinsèquement non-déterministe.
Cette défense acharnée du déterminisme en sciences est il me semble un combat d'arrière garde. Cela ne m'étonne pas que l'orateur du CLT ait eu besoin de citer René Thom, mathématicien idéaliste, pour défendre ce point de vue, car je pense que le déterminisme n'est pas un ingrédient de base du matérialisme, et que c'est au contraire une conception abstraite dont la base scientifique est assez mince et l'utilité douteuse. On sait en effet au moins depuis Boltzmann (c'est à dire avant même l'avènement de la physique quantique) que des lois physiques non-déterministes à une échelle microscopique, peuvent néanmoins se traduire à notre échelle, du fait des probabilités des évènements aléatoires, par des phénomènes qui ont à notre échelle l'aspect du déterminisme.
Et j'ai parlé de la physique quantique, mais j'aurais aussi pu parler des mathématiques elles-mêmes avec ce qu'on regroupe sous le terme générique de "théorie du chaos", qui n'est pas vraiment une théorie mais un vaste champ d'étude, celui des problèmes fortement dépendants des conditions initiales...
Tout un pan essentiel de la physique moderne est (presque) totalement passé sous silence, puis ensuite dénigré "par la bande" sous prétexte d'une défense (d'ailleurs totalement idéaliste) du déterminisme : Il s'agit de la physique quantique. C'est bien joli de parler d'accélérateurs de particules ou de téléphones portables, mais il est étrange de refuser de dire que la physique à la base de ces techniques est une physique qui est intrinsèquement non-déterministe.
Cette défense acharnée du déterminisme en sciences est il me semble un combat d'arrière garde. Cela ne m'étonne pas que l'orateur du CLT ait eu besoin de citer René Thom, mathématicien idéaliste, pour défendre ce point de vue, car je pense que le déterminisme n'est pas un ingrédient de base du matérialisme, et que c'est au contraire une conception abstraite dont la base scientifique est assez mince et l'utilité douteuse. On sait en effet au moins depuis Boltzmann (c'est à dire avant même l'avènement de la physique quantique) que des lois physiques non-déterministes à une échelle microscopique, peuvent néanmoins se traduire à notre échelle, du fait des probabilités des évènements aléatoires, par des phénomènes qui ont à notre échelle l'aspect du déterminisme.
Et j'ai parlé de la physique quantique, mais j'aurais aussi pu parler des mathématiques elles-mêmes avec ce qu'on regroupe sous le terme générique de "théorie du chaos", qui n'est pas vraiment une théorie mais un vaste champ d'étude, celui des problèmes fortement dépendants des conditions initiales...