Le prix IgNobel
Publié : 11 Sep 2019, 18:05
Demain jeudi 12 septembre, aura lieu l'édition 2019 du "prix IgNobel" (jeu de mots avec "ignoble").
Cette cérémonie amusante mais (plus ou moins) sérieuse s'intéressait à l'origine aux travaux de recherches les plus douteux ou contestables, mais s'est orientée au fil du temps vers les recherches aux thèmes les plus surprenants, déroutants, voire cocasses.
Toute la liste ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig-Nobel
Détail :
Impatient de connaître les heureux élus de 2019...
Cette cérémonie amusante mais (plus ou moins) sérieuse s'intéressait à l'origine aux travaux de recherches les plus douteux ou contestables, mais s'est orientée au fil du temps vers les recherches aux thèmes les plus surprenants, déroutants, voire cocasses.
Toute la liste ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig-Nobel
Détail :
Prix décernés en 2017
La 27e cérémonie s'est tenue le 14 septembre 2017.
Physique : au physicien français Marc-Antoine Fardin, pour son étude sur les chats, pour déterminer s'ils sont ou non liquides.
Obstétrique : à une équipe espagnole pour déterminer si les fœtus écoutent mieux la musique diffusée par le ventre ou par le vagin et au docteur Marisa López-Teijón pour avoir créé un appareil (Babypod) destiné à diffuser de la musique par le vagin d'après la conclusion de l'étude.
Paix : à une équipe suisse, canadienne et hollandaise pour démontrer que jouer du didgeridoo permet aux personnes souffrant d'apnée obstructive du sommeil d'améliorer leur état.
Anatomie : au médecin britannique James Healthcote pour avoir déterminé que la gravité est la cause de la grande taille des oreilles chez les hommes âgés.
Médecine : à une équipe française de neurosciences pour leur études sur les structures cérébrales impliquées dans l’aversion à certains fromages (roquefort, parmesan, tomme, cheddar et chèvre)
Nutrition : à l'équipe dirigée par Enrico Bernard (département de zoologie de l’Université du Pernambouc, Recife, Brésil) pour une étude montrant que les chauves-souris vampires se nourrissent de sang humain.
Biologie : à une équipe formée de deux Japonais, d'un Brésilien et d'un Suisse pour avoir démontré l'existence d'un pénis chez le représentant femelle des insectes du genre Neotrogla et d'un vagin chez le représentant mâle.
Cognition : à une équipe de psychologues italiens de l’Université de Rome qui ont démontré que les jumeaux homozygotes ne savaient pas distinguer leur propre visage de celui de leur frère.
Prix décernés en 2018
La 28e cérémonie s'est tenue le 13 septembre 2018.
Médecine : à Marc Mitchell et David Wartinger pour avoir utilisé des montagnes russes pour essayer de faire passer plus rapidement des calculs rénaux.
Anthropologie : à Tomas Persson, Gabriela-Alina Sauciuc et Elainie Madsen, pour avoir montré que, dans un zoo, les chimpanzés imitent les humains, presque aussi souvent et presque aussi bien que les humains imitent les chimpanzés.
Biologie : à Paul Becher, Sebastien Lebreton, Erika Wallin, Erik Hedenstrom, Felipe Borrero-Echeverry, Marie Bengtsson, Volker Jorger et Peter Witzgall pour avoir démontré que des experts en œnologie étaient capables d'identifier de façon fiable à l'aide de leur odorat, la présence d'une seule mouche dans un verre de vin.
Chimie : à Paula Romão, Adília Alarcão et César Viana, pour avoir mesuré à quel degré la salive humaine était un bon agent de nettoyage pour des surfaces sales.
Éducation médicale : à Akira Horiuchi pour son article médical « la coloscopie en position assise : les enseignements de l'auto-coloscopie ».
Littérature : à Thea Blackler, Rafael Gomez, Vesna Popovic et M. Helen Thompson, pour avoir montré que la plupart des gens qui utilisent des produits complexes ne lisent pas le manuel d'utilisation.
Nutrition : à James Cole, pour avoir calculé qu'un régime cannibale à base de viande humaine était significativement plus bas en calories que la plupart des autres plats de viande traditionnels.
Paix : à Francisco Alonso, Cristina Esteban, Andrea Serge, Maria-Luisa Ballestar, Jaime Sanmartín, Constanza Calatayud et Beatriz Alamar, pour avoir mesuré la fréquence, la motivation et les effets des cris et des injures lors de la conduite d'une automobile.
Médecine reproductive : à John Barry, Bruce Blank et Michel Boileau, pour l'utilisation de timbres-poste afin de tester si l'organe sexuel mâle fonctionne correctement dans leur étude « surveillance de la tumescence nocturne du pénis avec des timbres ».
Économie : à Lindie Hanyu Liang, Douglas Brown, Huiwen Lian, Samuel Hanig, D. Lance Ferris et Lisa Keeping, pour avoir cherché à déterminer s'il est efficace pour des employés d'utiliser des poupées vaudou pour se venger d'un patron abusif.
Impatient de connaître les heureux élus de 2019...