Page 5 sur 7

Message Publié : 27 Jan 2004, 11:23
par Nadia
(wolf @ lundi 26 janvier 2004 à 21:09 a écrit :
(Nadia @ . a écrit :Dans le parti de Lénine, une des taches importantes était d'apprendre à lire et écrire aux pauvres.


Où es-tu aller chercher cela?

Dans "la Mère" (Mat') de Gorki.
Comment peut-on faire lire un bouquin à un analphabète (80 à 99% des gens de l'époque) ? Ben en leur enseignant d'abord la lecture. C'est très con mais ça marche parfois. :-P

Message Publié : 27 Jan 2004, 12:10
par Nadia
(wolf @ mardi 27 janvier 2004 à 11:28 a écrit : Pour ce que j'en sais, le parti bolchevique n'a jamais eu comme activité principale ni centrale les cours d'alphabétisation. par contre il s'en est parfois servi pour ses propres fins, c'est-à-dire entrer en contact avec les ouvriers.

:sygus:

Ah. Et entrer en contact avec les ouvriers n'était donc pas primordial ? Non, ils passaient leur temps à traînassouiller dans les couloirs de la Douma.
Bon, et je n'ai pas dit que c'était leur activité principale, seulement que c'était une des tâches à la con dont ils ont dû se charger, en autres. Parfois aussi ils s'amusaient à se déguiser et à faire de faux papiers pour se moquer des flics, mais ce n'était pas non plus leur activité principale. Ca leur a pris du temps, qu'ils auraient préféré passer autrement, c'est tout.

Message Publié : 27 Jan 2004, 13:14
par stef
La simple preuve que ce n'était pas considéré comme important est que ce n'est abordé nulle part dans les résolutions de congrès bolchéviques.

J'en profite pour indiquer à Nadia qu'elle a bien raison : Lénine n'était pas féministe. Parce que justement il était communiste, défenseur des femmes travailleuses. L'interview à Zetkin où il explique cela est sur marxists.org.
Là aussi c'est une différence de programme entre nous.

Message Publié : 27 Jan 2004, 15:34
par Louis
je ne sais pas, mais j'ai l'impression que cette discussion part dans tous les sens ! rojo, tu pourrait demander a un modérateur de ta connaissance de faire régner un peu d'ordre la dessus !

Message Publié : 27 Jan 2004, 15:56
par Nadia
J'ai cru voir une dérivation sur "féminisme et marxisme" dans "histoire", on pourrait déplacer nos contributions passionnantes non psychothérapiques là-bas, non ? :roll:

Message Publié : 28 Jan 2004, 19:47
par Catharos
Soyons moins bête lisont Lacan et Reich...

Pour des millions d'angoissés, psychotiques, ceux qui ont des TOC, pour ceux dont la vie devient un calvaire quotidien, la psychiatrie peut être un soulagement, plus une thérapie, tout dépend aussi de la volonté du patient et l'attitude du thérapeute...
La consommation de médicaments augmentent, deroxat, anafranil, xanax... à la hauteur des drames individuels... Peuvent soulager et engraissent l'Industrie pharmacatique. C'est le capitalisme qui génère des hommes hors du monde

L'alcool, les drogues sont un fléau à combattre car elles éloignent du combat, c'est le désespoir à l'état pur... A l'usine le travail politique c'est aussi donner un sens à la vie au collègue de boulot, l'aider d'arrêter de picoler, de ne plus taper sa femme, et donc éviter un long travail médical, si le parti est la famille, ce n'est pas non plus une thérapie de groupe... Pour acceder à la conscience de classe il faut être en possibilté de raisonner et de ne pas noyer ses colères...

La politique pour un révolutionnaire, notre combat, sauve parfois de la folie destructrice ceux qui décident d'entrer dans la lutte... Le fils de la mère de Gorki arrête de la battre, de boire à partir du moment où il se met à militer...

Là où nous sommes, combien de votre type sans avenir n'y espoir, tombent dans la déchéance physique et sociale... La pureté revolutionnaire, l'exemplarité du militant est de combrattre ce fléau de l'aliénation, l' opium du peuple... C'est pas que la religion

Alors si la médecine peut redonner la dignité à un homme, c'est un pas vers l'émancipation...
les revolutionnaires n'ont pas de tabous, être libre c'est pouvoir choisir son combat...