Dans une première partie il est discuté la possibilité de biais de l'étude statistique puis The Lancet enchaîne,
Néanmoins, ces résultats sont inquiétants car le taux de mauvais résultats dépasse celui observé dans la plupart des types de chirurgie majeure. Un COVID-19 sévère est associé à un état inflammatoire et prothrombotique marqué. Ces processus pathologiques sont exacerbés par la chirurgie et l'immobilisation, conduisant à une tempête parfaite nuisant à de bons résultats postopératoires. En outre, les premières données en provenance de Chine ont montré que les patients plus âgés et ceux souffrant de comorbidités, en particulier l'hypertension et le diabète, étaient les plus vulnérables au COVID-19. Un profil démographique et clinique similaire est typique de nombreux types de chirurgie, et il existe donc probablement un processus de risque multiplicateur. Comment les décideurs, les chirurgiens et les autres médecins périopératoires devraient-ils réagir à ces résultats inquiétants ? L'annulation ou le report de la chirurgie a ses propres conséquences qui peuvent entraîner une aggravation de l'état du patient ou augmenter le risque de la chirurgie éventuelle. Une proportion importante des patients de cette étude (280 [24 · 8%]) ont subi une chirurgie élective, ce qui soulève une question importante sur les risques concurrents de retarder la chirurgie jusqu'à la guérison du COVID-19 par rapport à la progression de la maladie ou de la détresse chez les intervenants. période. L'étude souligne la nécessité de directives périopératoires claires pour la chirurgie d'urgence et élective pendant la pandémie. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour définir le seuil de prévalence dans la communauté qui menacerait l'approvisionnement adéquat en EPI et la capacité hospitalière à mesure que la chirurgie élective recommence. En l'absence de vaccin, existe-t-il des traitements de chimioprophylaxie efficaces qui pourraient atténuer une infection par le SRAS-CoV-2 dans la période postopératoire? Comment la biologie du cancer est-elle affectée par l'infection par le SRAS-CoV-2 ou la réponse immunitaire qui suit? La plupart des patients de l'étude venaient d'Italie, d'Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis - les systèmes de santé de ces pays étaient tous largement dépassés au début. de la pandémie de COVID-19. La formation du personnel, les EPI, lits en unité de soins intensifs (USI) et les ventilateurs étaient souvent rares ou insuffisants. Les pays varient considérablement en fonction de leur capacité à répondre à une flambée d'une nouvelle maladie infectieuse. En outre, il existe un risque évident pour le personnel hospitalier si les patients infectieux ne sont pas détectés le plus tôt possible. et la plupart des chirurgies non électives doivent se poursuivre tout au long de toute pandémie, et si la prévalence du COVID-19 est faible et que les ressources hospitalières font face à la demande de lits en salle et en soins intensifs, davantage de chirurgies électives peuvent recommencer. À l'échelle mondiale, de nombreux gouvernements et organismes professionnels passent d'une position de limitation à la réouverture de la chirurgie élective. Cela nécessite une faible prévalence dans la communauté et l'accès aux tests du SRAS-CoV-2, et de s'assurer qu'il y a suffisamment de personnel qualifié, de lits d'hôpitaux et de soins intensifs, d'EPI, et toutes les autres fournitures médicales nécessaires. COVID-19 pourrait affecter l'accès à une chirurgie sûre, en particulier surtout dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire et pour les sans-abri, les migrants et les réfugiés - c’est une grande préoccupation qui doit être prise en compte. La chirurgie est un élément essentiel de la médecine moderne, mais les risques supplémentaires pendant la pandémie de COVID-19 doivent être soigneusement pris en compte.
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