Je passe sur le silence sur les rejets d'eau chaude qui aboutisse à la destruction des écosystèmes fluviaux dès qu'il y a un coup de chaleur...
a écrit :La pérennité de l’industrie électronucléaire ne peut être assurée par
les réacteurs de type actuel, en raison de l’épuisement du combustible constitué de 235U, et aussi de la quantité importante de déchets radioactifs engendrée. L’avenir du nucléaire passe obligatoirement par l’utilisation de nouvelles filières, en
particulier en utilisant de préférence du thorium comme combustible, car ce dernier génère des déchets beaucoup moins radiotoxiques. Les réacteurs hybrides semblent être les mieux placés pour optimiser cette filière.
On l’a vu, il reste des problèmes à résoudre, mais la construction d’un
prototype à l’échelle européenne semble réalisable d’ici une dizaine
d’années. Il restera à vérifier la fiabilité, la sûreté et la rentabilité de la
filière. Sur ce dernier point, on remarquera que, dans tous les projets, la température du caloporteur en sortie du réacteur est de l’ordre de 600 °C, alors que dans les REP actuels, elle n’est que de 320 °C. On aurait donc un rendement thermodynamique bien meilleur, de l’ordre de 50 % au lieu de 33 % actuellement,
donc une meilleure rentabilisation du combustible, d’environ un facteur deux, ce qui réduirait d’autant la quantité de déchets produits.
Et on fait quoi en attendant que ce soit au point dans 20 ans ?