Recherche des origines génétiques de l’autisme

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Wapi » 21 Fév 2005, 12:31

a écrit :
a écrit :
Quelqu'un qui souffre peut être amené à faire ou dire des choses terribles qu'il n'aurait pas faites s'il ne souffrait pas, et puis il peut-être transformé dans ce qu'il est, dans ses mots, ses gestes, ses attitudes... tout quoi ! ... et ceci peut parfois se communiquer à son enfant d'abord un peu à son insu, forcément. Pas besoin d'avoir eu un enfant autiste pour s'en rendre compte.


tu veux bien dire que c'est le parent, en raison d'une souffrance psychique, communique à son enfant de façon inconsciente quelque chose qui le rend autiste.



Non, je n'ai pas dis cela : tu es incroyable et je pense que tu le fais exprès.

Il est très dur d'avoir un enfant autiste, et il est d'en l'intérêt de tout le monde de ne pas rajouter de la souffrance sur de la souffrance !
Wapi
 
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Message par Wapi » 21 Fév 2005, 12:46

a écrit :
quand au fait de ne pas rajouter de souffrance à la souffrance, la premiere chose à faire deja c'est d'éviter de de culpabiliser les parents comme tu le fais....

tu trouverais des causes psychiques à la cécité d'un enfant sans yeux


ben voyons...
Wapi
 
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Message par Wapi » 21 Fév 2005, 15:16

sur le site de la société canadienne de l'autisme, une approche prudente du problème.

a écrit :L'autisme, s'il n'est pas efficacement traité, peut représenter un handicap qui frappe sévèrement pendant toute la durée de la vie. Il apparaît habituellement durant les trois premières années de l'enfance et affecte tous les aspects du développement de la personne. Il y a vingt ans, on constatait un cas d'autisme par 10.000 naissances. Ce taux était d'un pour 1.000 il y a quelques années et il semble qu'au Canada, il y ait aujourd'hui au moins un cas par 286 naissances. Le taux est même plus élevé dans quelques régions du Canada et dans d'autres pays. L'autisme est quatre fois plus fréquent chez les garçons que chez les filles et on le trouve partout à travers le monde dans des familles de tous les milieux sociaux, peu importe la race ou l'ethnie. On a mis en évidence quelques différences structurales et chimiques dans le cerveau des autistes ainsi que des particularités physiques et chimiques dans certains de leurs systèmes corporels. De nombreuses causes potentielles distinctes de l'autisme sont en cours d'investigation. L'autisme se présente sous des formes variées, mais on retrouve des symptômes communs :
Perturbations dans le rythme d'apparition des habilités linguistiques, physiques et sociales. Les individus qui souffrent d'autisme et de troubles envahissants du développement montrent souvent une socialisation différente et déficiente et peuvent passer plus de temps seul que la normale. Ils peuvent être insensibles au contact visuel et préférer la compagnie des adultes à celle des enfants de leur âge. 
Réponses anormales aux sensations. N'importe quel sens peut être affecté, ou une combinaison d'entre eux, ou les réponses données. Cela peut toucher la vue, l'audition, le toucher, la douleur, l'équilibre, l'odorat, le goût, la façon dont un enfant se comporte avec son corps. L'autiste peut également montrer des réactions exacerbées aux situations ou aux changements porteurs de stress auxquels la population normale s'adapterait. 
La parole et le langage sont absents ou arrivent en retard. 
Manières anormales de traiter avec les personnes, les objets et les événements. On constate souvent un manque de jeu spontané ou imaginatif, ainsi qu'une incapacité d'imiter les autres. Des actions répétitives et ritualisées peuvent se produire, telles que faire tourner les objets ou se balancer sans arrêt ou n'avoir qu'un champ d'intérêt restreint et un attachement à la routine
Aucun enfant autiste ne se comporte comme un autre enfant porteur du même diagnostic. Chaque cas est unique parce que l'autisme est un trouble à spectre. Cela signifie que l'autisme est défini par un grand nombre de particularités variant de bénignes à graves. Ce spectre est un reflet des nombreuses façons avec lesquelles la condition autistique se manifeste chez les individus par des symptômes ou un niveau de fonctionnement qui varient selon une gamme de gravité (de léger à grave). En outre, il faut garder en mémoire que des traits autistiques peuvent également se retrouver dans un certain nombre d'affections qui ne sont pas des troubles envahissants de développement.

Avec l'accroissement de la sensibilisation et de la diffusion des connaissances, les familles commencent à étudier le sujet et à réclamer des services, des traitements et les soutiens nécessaires pour que la personne autiste puisse avoir la meilleure chance de s'améliorer et d'atteindre son plus haut potentiel. Alors que ceci était encore considéré impossible il y a deux décennies, les recherches ont maintenant confirmé qu'il était possible d'aider la plupart des autistes à éprouver des améliorations importantes dans leur état et d'augmenter leur capacité de fonctionner dans la société régulière. Ceci réduit de manière significative le coût du soutien qu'il fallait leur donner durant toute leur vie, qui est en définitive à la charge des contribuables.

L'autisme se présente seul ou en association avec d'autres affections qui touchent la fonction du cerveau, telles que des perturbations du métabolisme et l'épilepsie.

L'autisme est traitable
Un diagnostic précoce (avant l'âge de 3 ans ), des évaluations reliées à l'autisme, des traitements efficaces validés par la recherche scientifique et un soutien adéquat apporté aux familles sont essentiels pour qu'on constate chez un enfant autiste le plus d'améliorations possible. Tous ces éléments sont donc vitaux pour le développement futur de l'enfant. Toutefois, on a pu démontrer que des enfants plus vieux ainsi que des jeunes gens et adultes qui souffrent d'autisme pouvaient également s'améliorer notablement par l'application de traitements validés scientifiquement. Par conséquent, un diagnostic précis, des évaluations reliées à l'autisme, un soutien approprié à la famille et des traitements efficaces sont essentiels pour tous les autistes et cela indépendamment de l'âge ou de la présence ou de l'absence de traitement antérieur.
La vision sur l'autisme qui émerge n'est pas celle que nous avions pensée
Depuis qu'il a été reconnu par le Dr Leo Kanner en 1942, l'autisme a été un tel casse-tête qu'il a échappé à la compréhension pendant des décennies. Les premières explications étaient que l'autisme était dû à la « froideur » des parents. On a cru ensuite qu'il n'avait aucune cause évidente puis que ses causes potentielles étaient multiples (toxines environnementales, infections virales, génétique, etc...). Le nombre de cas diagnostiqués est passé d'un cas sur 10.000 environ à plus d'un sur 300. Dans certains secteurs géographiques, les taux sont même de 1 sur 200. Au Canada, citons l'exemple spécifique de la Saskatchewan : les chiffres du ministère de l'Éducation de cette province ont indiqué que le nombre d'étudiants qui souffre d'autisme ou de troubles envahissants de développement a augmenté de 80 % de 1998 à 2000 et que le taux de ces étudiants souffrant d'autisme ou de TED était de 1 sur 500 en 1999 et 1 sur 333 lors de l'année scolaire 2000/2001.
Comment l'autisme est-il diagnostiqué ?
Il n'y a aucun test physique actuellement appliqué pour diagnostiquer l'autisme. 
L'autisme doit être diagnostiqué par un médecin praticien expérimenté, un psychiatre, ou un psychologue qui base son diagnostic sur l'observation de caractéristiques comportementales. 
Les enfants autistes ont souvent un développement qui se situe dans un registre normal de comportement pendant les 24 à 30 premiers mois. 
Aucune cause de l'autisme n'a été identifiée avec certitude. 
Nous savons que l'autisme a des bases neurologiques et qu'il implique des différences structurales du cerveau et diverses anomalies dans différents systèmes corporels.


Je ne m'explique pas l'augmentation des chiffres. Quelles hypothèses peut-on formuler pour en rendre compte ?


plus ici :

http://www.autismsocietycanada.ca/fr/
Wapi
 
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Message par iko » 29 Mars 2005, 02:01

J'ai changé d'avis. Tout compte fait ce texte ira très bien sur le fil cognitivisme et comportementalisme.
Car deux théories et pratiques thérapeutiques s'affrontent sur la prise en charge de l'autisme.

Qu'ont à critiquer les cognitivo-comportementalistes sur cette présentation de plus de dix ans de pratique de secteur infantojuvénile ?

je le mets en pièce jointe car il fait 8 pages...

Dépistage précoce de l'autisme

Dépistage_précoce_autisme_petite_enfance_2003.doc.doc
iko
 
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Message par iko » 30 Mars 2005, 00:44

[quote=" "]
Ecrit le mardi 29 mars 2005 à 20:04
  et pourquoi le depistage précoce de l'autisme n'irat il pas dans ce fil.....tu as honte de t'expliquer sur la pratique degueulasse de culpabilisation des meres par tes confreres....  [/quote]

Cet article pourrait ne pas te convenir sur un fil où tu limites le sujet à la recherche génétique de l'autisme, vu que tout le reste ne serait que foutaise et escroquerie, à part quelques dressages comportementalisttes.

Car comme le verront ceux qui ont le temps et le désir de lire ce texte, il ne parle pas de la recherche génétique. Même si l'auteur serait heureux de travailler avec des généticiens. Mais il nous fait part d'une formation clinique stupéfiante.

Pour la culpabilisation des mères, la seule sur qui j'ai essayé, c'était ma mère, et ça n'a jamais marché ! je ne devais pas avoir le don...

Pour mes confrères, je l'ai posé dès mon premier texte quand je suis arrivé sur ce forum. Je ne te demande pas de t'expliquer sur les crimes de Pol Pot. Alors fout moi la paix avec les psychanalystes mondains. Je ne bois pas dans leur eau.
Ni dans la tienne d'ailleurs, pour ce qui serait de donner des conseils et orientations thérapeutiques à des parents dans le désaroi.
iko
 
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