Mais c'est évident que nous sommes à l'état embryonnaire du développement de la vie artificielle. Mon roman d'anticipation ne te présente pas un futur proche. C'est juste une extrapolation à partir des différents chemins de la science informatique.
Tu vois les cerveaux en bocaux, tout droit issus de la science fiction, reliés par des électrodes à un ordinateur agissant ? Ben ces universitaires floridiens, c'est ce qu'ils ont fait, toute proportion gardée. Y'a de quoi cogiter, même s'il s'agira ensuite de démultiplier encore et encore les capacités de traitement du nouveau corps dôté d'une I.A.
a écrit :non seulement parce que ces cerveaux sont plus complexes mais parce qu'ils sont alimentés par des sens infiniments plus riches et qu'ils fonctionnent essentiellement sur une mémorisation et une programmation fondée sur le mode plaisir-douleur.
Je suis d'accord avec toi, mais ce mode même plaisir/douleur est une information pour nos organismes humains, animaux. Arbitrairement, on peut programmer une I.A pour reproduire une telle logique, et apprendre à partir de repères quasi-moraux, simulant l'intérêt de l'entité pour le plaisir. L'électrique et les lignes binaires remplacent l'endorphine produite par les glandes...
a écrit :qu'est ce qui va faire qu'un livre plait ou deplait à un ordinateur?
Je vais faire un peu de hors-sujet, mais j'avais ce même genre de réserves quand je découvrais le matérialisme. Comment expliquer les sentiments si tout n'est que matière ? Pourquoi j'aime cette musique et pas tel bruit désagréable ?
Et puis j'ai appris que c'était affaire d'hormones du plaisir, produites consécutivement à certains signaux que l'on perçoit ; les informations que sont le plaisir ou la douleur nous indiquant le risque présenté pour notre organisme. Car une douleur suite à une fracture n'est pas autre chose que l'information que notre corps va mal.
Mais va comprendre le plaisir de l'art. Je suis tout juste capable d'extrapoler un prolongement de cette logique, ne pouvant illustrer le cheminement en détail.
Je suis trop nul pour percer les mystères de la matière.